LA NUIT EST À NOUS

39. SILVERSTONE.

Bekar, Blandine — Il existe un endroit.

☾ AMAYA
— 2023 | Angleterre, Silverstone

Je sursaute lorsque j'entends quelqu'un frapper à la porte de ma chambre. Il est assez tard et j'étais en train de m'endormir, la journée des qualifications a été longue aujourd'hui.

Je me relève dans mon lit pour en sortir. On frappe une nouvelle fois à la porte, d'une manière beaucoup plus pressée. Je resserre la ceinture de mon peignoir et me dépêche d'ouvrir la porte, en cas d'urgence.

Lorsque j'ouvre la porte, mes sourcils se froncent en voyant Lando qui me fait face, complètement essoufflé. Il pose ses mains sur mes hanches et me pousse dans ma chambre, la porte se referme derrière nous.

Mon dos se pose délicatement contre le mur derrière moi et je regarde Lando, les paupières à moitié ouverte. Il consulte sa montre.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? Je demande alors au pilote.

Il sourit et relève les yeux dans ma direction.

— Joyeux anniversaire love.

Ses lèvres se posent délicatement sur les miennes et notre baiser se fend dans un rire de ma part. Je pose mes mains autour de son visage pour le relever vers le mien.

— Tu ne pouvais pas attendre demain ou m'envoyer un simple message ? Demandé-je en riant toujours.

— Non. J'ai pris d'énorme risque en fuyant mon hôtel, peut-être que Charlotte est en train d'envoyer un avis de recherche.

Je frappe son épaule et on rigole tous les deux.
Lando pose à nouveau ses lèvres contre les miennes, à plusieurs reprises.

— Merci.

Il hausse les épaules et niche son visage dans mon cou en me serrant contre lui. Je resserre mes bras autour de sa nuque et profite de notre étreinte. Aujourd'hui nous nous sommes croisés une dizaine de minutes, juste le temps de discuter et de s'échanger un simple baiser.

Je ne parlerai pas de manque mais j'aime me sentir proche de lui, comme maintenant, dans ses bras et couvée par ses baisers entre mon cou et mon oreille.

— Arrête ça.

— Ce n'est pas de ma faute si tu es chatouilleuse, pouffe-t-il de rire et je secoue la tête.

— Non, c'est ce début de barbe qui me chatouille, dis-je en posant mon index sur son menton.

— Tu n'aimes pas ?