Drawbacks of being in love.

Like a shouting star.

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Le problème quand on s'appelle Bill Kaulitz, c'est que quoi que l'on fasse, on est jugé. Jugé pour sa façon de s'habiller, jugé pour sa façon de se comporter, jugé pour sa façon de bouger, de chanter, d'être, d'aimer.

En fait, le problème quand on s'appelle Bill Kaulitz, c'est qu'on est célèbre. Alors soit, c'était une vie pleine de rebondissements, de surprises, et c'était le genre de vie que j'avais toujours rêvé d'avoir. Les projecteurs, les fans, les émissions, la scène, les concerts, les cris, les applaudissements. Oui, j'en avais toujours rêvé, mais tous les à côtés, je n'y avais jamais pensé.

Je n'avais jamais pensé que je ne pourrais plus jamais agir comme bon me semble parce que je me devais de montrer l'exemple. Je n'avais jamais pensé que j'aurais bien plus de mal à trouver l'amour en étant célèbre, que si j'étais resté le petit Bill Kaulitz, le mec bizarre qui vivait à Leipzig.

J'étais probablement égoïste. Parce que ma vie avait tout d'une vie de rêve. Les admiratrices, l'argent, la belle maison, la belle voiture, une famille absolument géniale, des amis aussi parfaits. Mais tout ça n'avait rien d'un rêve. Il me manquait quelque chose. Quoi qu'il arrive, j'en voulais toujours plus, j'avais besoin de plus.

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Je me retrouvais une nouvelle fois à Paris. J'étais heureux d'être ici, parce que ça faisait longtemps que nous n'avions pas retrouvés nos fans Françaises. Elles nous manquaient, à tous les quatre. Parce qu'elles étaient tellement expressives. Elles criaient, elles souriaient, elles aimaient nous voir, elles voulaient nous voir, elles nous réclamaient.

Tom était assis à mes côtés, le regard plongé sur l'écran de son téléphone, tandis que Georg et Gustav discutaient tous les deux. Ca allait bientôt être à nous. Cette séance de dédicace avait déchaînée les foules. En arrivant, j'avais pu voir la queue immense qui se tenait devant la Fnac, et un sourire était aussitôt apparu sur mes lèvres. Parce que j'aimais ça, parce que c'était l'un des points positifs à être Bill Kaulitz. Je ne pouvais pas nier que j'aimais être aimé. J'adorais ça, j'adorais sentir leurs regards, j'adorais savoir qu'elles m'adulaient.

Je jetais un coup d'œil à mon frère et il me sourit juste avant de ranger son téléphone au fond de sa poche. Je savais qu'il était heureux d'être ici, même s'il pensait déjà au fait qu'il allait devoir passer plus d'une heure à signer des autographes à tout va. Ca, ça ne l'enchantait pas. Lui il aimait être sur scène, il aimait jouer sa musique, pas rester assis pendant deux heures à signer des photos, des poignets, et objets quelconques.

Il aimait rencontrer nos fans, mais pas comme ça, pas en devant se forcer à sourire jusqu'à avoir l'impression que ses zygomatiques allaient se déchirer d'un moment à l'autre. Et surtout, nous savions déjà tous les quatre que parmi certaines de nos fans, il y avait un peu trop d'esprit de compétition. C'était à celle qui arriverait la première, celle qui aurait le plus beau sourire, le meilleur selfie, la meilleure vidéo, et surtout, c'était à celle qui arriverait à draguer un des membres. Elles avaient toutes l'espoir un peu fou que nous aurions le coup de foudre, ou alors que Tom les mettrait dans son lit. Il y avait des fans adorables et nous prenions un plaisir incroyable à les voir sourire juste parce qu'elles nous apercevaient, mais il y avait aussi les autres, et celles là étaient prêtes à tout, et nous avions toujours eus du mal à les supporter.

J'inspirais profondément, me préparant à revoir ces adorables Aliens sans qui nous ne serions plus là aujourd'hui, quand l'employée de la Fnac arriva. Elle nous expliqua rapidement comment était organisée la séance, puis se fut le chef de la sécurité qui commença à parler. On nous rappela les règles, pas de vidéos, pas de selfie. Un sourire en coin apparut sur le visage de mon jumeau. Comme s'ils pouvaient décider pour nous. Si nous avions envie de faire plaisir à nos fans, alors nous le ferions, qu'est-ce que ça nous coûtait ? Rien qu'une minute.