Partie 52-53

Depuis le début
                                    


PARTIE 53

( Je vais pas vous mettre les blocages de Walid mais il bloquer souvent sur plusieurs phrases mais je me souviens plus desquelles)

Je suis entré dans l’hôpital et j’étais complétement déconnecté. Je me suis assise dans l’escalier et j’ai commencé à repenser à ce que j’avais écrit dans ce journal. Déjà pour l’alcool et la drogue il va me butter, ensuite pour les mecs il va m’égorger. L’histoire avec Sami…
Qu’est-ce qui va dire ?
Puis le pire c’est Kais. Dans mon journal j’écris JE DEVRAIS SONGER A ME POSER AVEC KAIS PARCE QUE AVEC LUI ON PEUT FONDER UNE FAMILLE, WALID LUI C’EST PAS UN MEC QUI SE POSERA.

Quand il va lire ça…

Moi : Putain, faut que je le reprenne ce foutu journal.

J’ai pris mon courage à deux mains et je suis remonté, j’ai regardé par la petite vitre et je l’ai vu mon journal en main en train de faire les 100 pas. Il avait les sourcils froncé.
POURQUOI POURQUOI J’AI FAIT SA !!! Je n’oser pas entrer mais il a fini par me voir, j’ai reculé il a ouvert la porte et m’a attraper par les cheveux pour me faire entrer dans la chambre. Dans le couloir les gens étaient choqué MDR

Walid : Assis-toi !

Moi : Je…

Walid : TAGEUL PARLE MÊME PAS.

Il en était au début, je le voyais lire très attentivement. A un moment il s’arrête et me regarde, il s’avance.

BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM

Une gifle fatale, pire que celle de Kais.

Walid : Sa c’est pour la drogue que t'as touché.

Je n’ai pas bronché, mais le début ne parle que de la drogue. Si il continue sa lecture il va en voire de toute les couleurs. J’étais vraiment mais vraiment dans une grosse galère. Limite je voulais sauter par la fenêtre.

Moi : Walid, je te préviens maintenant si tu lis ça, tu vas être choqué de comment j’étais devenu. Walid s’il te plaît arrête la lecture je préfère encore te raconter.

Walid : C’est moi qui t'as rendu comme ça ? Tu réécris souvent la phrase « Pour essayer d’oublier Walid »

Moi : …

Il a continué à lire, il lisait vite… Je compter les pages de loin.

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIM

La deuxième, ma joue me brûler. Celle-là sa doit être pour l’alcool.

Walid : TU BUUVAIIIIIIIIS ?????? CAMELIA T'AS BU ?? PUTAIN.

Il serrait ses poings, sa lèvre commençait à saigner tellement il se mordait. Il est arrivé et m’a plaqué sur son lit et a mis sa mains sur mon cou.

Walid : Dit moi y a quoi d’autre dedans parce que je crois je vais te tuer si je continue de lire. Tu sortais en boîte, tu t’habillais comme une pute ?

J’avais les larmes aux yeux.

Walid : PLEURE PAS PLEURE MÊME PAS OU JE TE DÉFONCE MAINTENANT. DIT MOI

Moi : Walid j’ai fait trop de trucs… C’était pour oublier que je t’aimer mais sa marcher pas j’ai essayé trop de trucs, j’ai honte Walid, je ne peux pas te le dire. J’ai honte..

La honte un sentiment qu’on ressent lorsque on commet un acte et qu’on le regrette… Je ressentais plus que de la honte, je me méprisais. Misérable, c’était horrible.

Walid : T'as… Putain dit moi pas que t'as coucher avec des mecs.

Moi : Non mais presque….

Walid : Presque ? Ça veut dire quoi ça ? Tu commencais sans terminer. Tu voulais te faire violer ou quoi ?

Violer ? Le réflexe que j’ai eu en entendant ce mot était de baisser les yeux.

Walid : T'as quoi a baisser la tête ?

Moi : Rien, faut que tu me le rendes.

Mon journal savait la vérité, ce qui s’était passé avec Sami les moindres détails, sa manière de me toucher de m’embrasser, les paroles qui disaient. Tout était écrit dans ce journal. Il ne doit pas lire ça…
J’avais honte encore une fois de ce qui m’était arrivé.

Walid : Non je vais le lire, rentre maintenant. ATTEND MAIS TU VIS CHEZ KAIS

Avec lui passer du calme à la colère c’est très rapide.

Moi : Ou… Ouais oui.

Walid : LUI AUSSI T’A FAIT DES TRUCS HACHEK AVEC LUI ????

Moi : Oui mais il a jamais voulu allez plus loin, il m’a préservé…

BOUUUUUUUUUUUUUUUM

La troisième, je pleurer il m’avait fait mal. Je suis levée je voulais m’en aller…

Walid : TU VAS OU COMME SA, WALLAH TU RENTRE CHEZ TOI.

Moi : Non je ne peux pas pour l’instant.

Plus rien ne m’empêcher de retourner vers ma mère maintenant, sauf peut-être ma stupide fierté… Comment pourrais-je lui faire face après tout ça ? Ce courage je ne l’avais pas.

Walid : Camélia je suis un PD pour que t’aille dormir chez un homme ?

Moi : …

Walid : Non mais répond je suis tahane moi ? C’est ça ? Tu me prends pour qui ?

Il a appelé l’infirmière et un homme c’est présentait.

Lui : Oui ?

Walid : Elle dort ici vous pouvez lui apporter un lit.

Lui : C’est pas possible je suis dé..

Walid : WESH T'AS PAS PIGER QUOI JE T’AI PAS DEMMANDER SI ELLE POUVAIT DORMIR ICI JE T’AI DEMANDER UN LIT.

Putain, l’infirmier était choqué, la honte ! Pourquoi les arabes ils savent que crier ? Faudrait qu’on m’explique. L’infirmier a répondu qu’il allez voir ce qu’il pouvait faire puis il s’en est allé.

Walid : Tu sais pas comment je me retiens de ne pas te niquer.

Moi : Je suis désolé.

Walid : JE TE DESOLE PAS CONASSE, VA LAVER TON VISAGE ROUGE DEPECHE.

Je suis allez me rafraichir dans la salle de bain, et j’ai eu envie de fumer.

Moi : Walid je déscent me prendre un café, t’en veux ?

Il lisait mon journal et ne m’a pas calculer. Je suis descendu et j’ai fumé, j’étais apaisé. Avant de remonter j’ai appelé Kais pour lui dire que je ne rentrerais pas. Je n’ai pas dit explicitement que j’allais passer la nuit avec Walid mais il l’avait deviné tout seul.
Sa devait faire une bonne vingtaine de minutes que j’étais descendu. A la vitesse ou il lisait il avait dû le finir…

Moi : Tu fais quoi la ?

Il ne me répondit pas, il était en train de s’habiller.

Moi : Oh pourquoi tu t’habille ? T'as pas le droit de sortir.

Il s’est tourner vers moi et j’ai eu l’impression qu’il avait pleuré. Ses yeux étaient rouges et gonflé, ils brillaient. Je me suis approché les yeux écarquiller. Qu’était-il arrivé pour que Walid se mette à pleurer ? La seul fois ou je l’ai vu comme ça c’était au réveil de mon coma…

Moi : Walid ? Y-a quoi ?

Walid : Tu vas venir avec moi et ce mec tu vas me le montrer. LA TETE DE MA MERE CAMELIA SI JE LE TUE PAS JE SUIS PAS UN HOMME. MOI ON ME TOUCHE MA FEMME COMME SA ?? IL T’A FAIT SA ?

Il avait les larmes aux yeux à cause de moi ? Ce qu’il a lu je n’ai même pas eu le courage de vous l’écrire dans la partie ou je parler de Sami. C’est trop humiliant…

J’ai baissé les yeux. Il a attrapé mon visage et m’a fixer, il avait pleuré j’en étais sûr à présent.

Walid : Pourquoi tu baisse les yeux ?

Moi : Quand tu seras rétablie, je te le montrerai (je mentais)

Walid : Quoi t'as peur que je fasse pas le poids ?

Moi : Non mais tu viens de sortir d’un coma, je veux pas risquer de te perdre encore une fois.

Walid : Je le tue maintenant, j’attends pas. Je passe ma vie en prison mais lui je le tue. Il t’a touché, pire encore ce qu’il t’a fait… Putain Camélia t’es a moi y a personne qui a le droit de te toucher ou de te faire du mal.

Il me considérait toujours comme ça femme ? Cette phrase elle m’a soulagé…
Je pensais le perdre après la lecture de ce journal.

Moi : Walid, c’est de ma faute s’il m’a fait ça. Je le méritais pas mais c’est moi qui est provoquer cette haine en Sami. J’ai fait trop de choses que je regrette. Tu m’as rendu folle, je pensais tout le temps a toi et sa m’a pousser a faire tout ça, juste pour t’oublier pendant au moins quelque minutes. Au début sa marcher mais tu finissais toujours par revenir dans ma tête. Combien de fois j’ai voulu me tuer mais j’avais toujours un peu d'espoir que tu réveilles un jour.
Walid, tu serai partie… Je pourrais même pas dire ce que j’aurai fait.

Walid : Tu m’aime à ce point ?

Moi : Sa devrait être interdit d’aimer une personne comme ça…

Walid : Je suis sûr que je t’aime plus que tu ne m’aime.

Moi : C’est pas possible.

Il a souri.

Walid : Un homme quand il est vraiment amoureux c’est plus fort qu’une femme amoureuse je te le dit moi.

Moi : Zerma tu t’y connais en amour toi.

Walid : Ba attend j’aime la femme la plus …. La plus poisseuse du monde. T’attire les merdes, ce mec il est mort. Il sait pas dans qu’elle galère il s’est foutu

Moi : Tu m’abandonneras encore une fois si tu le tue. T'as pas le droit, t'as plus le droit. T'as dépasser ton cota d’abandonnage, cinq mois c’est trop.

Walid : Et Kais tu l’as aimé ? Parle franchement je te tape pas.(MDR)

Moi : J’avais des sentiments mais je l’ai jamais vraiment aimé. T’était trop dans ma tête.

Walid : Ouais j’ai vu, tu casser des assiette tu parler mal et tout. Tout ça a cause de Walid. Je sais que tu m’aime.

Moi : Les chevilles ça va ?

Il s’est approcher et j’ai reculé jusqu’au mur.

Walid : Quoi les chevilles y a un problème mademoiselle alcool, drogue et sexe ?

Moi : C’est quoi ce surnom ?

Walid : T'as de la chance que je sois indulgent, on va dire t’es devenue comme ça à cause de moi. Je te pardonne.

J’en ai eu les larmes aux yeux, il a passé ses mains sur mes joues pour les essuyer.

Walid : Pourquoi ma femme elle pleure ?

Moi : Parce qu’elle est heureuse que tu lui pardonne.

Walid : Pleure pas, j’aime pas te voir comme ça.

Moi : Je pleure de bonheur, t’inquiètes pas.

Il s’est approcher et m’a embrasser, ce que j’ai ressenti c’était indescriptible. Le seul qui arrive à me mettre dans cet état c’est lui.

Jamais j’aimerai un autre homme comme je l’ai aimé…

chronique de Camélia : Un amour de ghettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant