Tìa: *inspire* bon, je pense qu'il vaudrait mieux que vous vous parliez non?
Papa: et de quoi dit moi? Si c'était par rapport à cette fille, je préfère encore partir
(La conversation est en espagnol)
Tìa: laisse la au moins s'expliquer non?!, vous pouvez pas rester en ci mauvais terme quand même. C'est votre fille!
Mama: notre fille tu dis? La petite que nous avons élévé et aimé n'aurais jamais été capable de nous mentir comme elle l'a fait et encore moins de...de vendre son corps juste pour de l'argent comme si elle mourrais de faim
Je décide de m'approcher d'elle et m'accroupie à son niveau
Moi: mamà... ne dis pas ça, je suis toujours la même Belinda. Si j'ai fait ça c'était pour le traitement de Camilo et vous le savez bien non. Vous, vous étiez bloqué en espagne, grand mère était trop âgé et sa pension ne pouvais même pas payer la moitié du traitement et pendant ce temps Camilo...il..il risquait de mourir. Vous savez pas à quel point c'est compliqué de trouver du travail ici, et en plus un travail qui sera bien payer alors que c'était urgent...je...je n'avais pas le choix. Je pouvais pas laisser mon frère mourir quand même *pleure*
Mama: c'est pas une raison *elle ne me regarde toujours pas* tu aurais pu trouver une autre solution que de vendre ton âme au diable comme ça
Moi: *sniff* ah oui? Et quoi comme solution...hein?
Mama: tu aurais pu aller voir mon frère
Moi: tu sais bien que depuis qu'il a emménagé en france il veut plus avoir à faire à nous. Sinon pourquoi toi même tu l'a pas fait?
Mama: ....
Moi: *je lui prend la main* mamà, sil-te-plait...regarde moi, hu? Regarde moi dans les yeux et dis moi que toutes ces années je ne t'ai pas manqué. Oui je sais je vous ai mentit je vous ai déshonoré papa et toi...et toute la famille d'ailleurs. Mais j'étais coincé et d'ailleurs j'ai même quitter cette maison clause et je ne compte plus y mettre les pieds crois moi!
Tìa: si moi même j'ai pu lui pardonner alors pourquoi pas toi hein? Allez Anna-Marìa regarde ta fille au moins une fois non? Tu n'imagine même pas une seconde ce qu'elle a eu à traverser pour réunir cette somme
Elle ferme un petit moment les yeux pour contrôler ses larmes sûrement, mais elle fini par se retourner vers moi et ouvre les yeux. Elle me regarde enfin!. J'étais tellement contente que j'ai directement sauté dans ses bras
Moi: mamà *pleure et m'accroche à elle comme si elle allait s'envoler* tu n'imagine pas comment tu m'a manquer. Pardon...pardonne moi s'il te plait mamà
Je continuais à lui demander pardon, quand un miracle s'est produit...elle m'a prise dans ses bras en retour...je répète elle m'a prise dans ses bras en retour😫. Vous pouvez pas imaginer le manque que c'est de ne pas avoir les bras de sa mère autour de soi...
Elle se met aussi à pleurer avec moi, mais se met aussi à me bercer pour me calmer...ahhhh j'en avais tellement rêver...mais tellement toutes ces années.
Elle essaye de se détacher mais je ne suis pas encore prête. Si je le pouvais je resterais dans ses bras toute ma vie. J'espérais voir mon père se joindre à nous éventuellement mais au contraire il se lève, sort et pas avec le visage ému que j'espérais de lui.
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Amaya, un combat contre la vie
General Fictionabandonnée par ma mère non pas devant un orphelinat comme d'habitude, mais une maison clause. Depuis, je mène une lutte pour survivre et ne pas sombrer dans ce monde de débauche. Chaque jour pour moi est un combat contre la vie
N°43
Depuis le début