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Moi: Vazi arrête de dire n'importe quoi.

Aymen: Mais je rigole pas zbi, wAllah que j'aurais pas supporté, t'es toute ma putain de vie Ina.. j'aurais pu te perdre, j'aurais pu tout perdre à cause de mes putain de connerie là.

Ça s'entendais à sa voie et ça se voyait dans ses yeux qu'il était vraiment pas bien.. ça ma fendu le coeur de le voir comme ça wAllah.. il s'en voulait à mort et je savais pas trop quoi dire pour le rassurer donc je me suis juste contenté de prendre son bras et de le tirer contre moi pour lui faire un câlin, faut voir comment il m'a serré de toute ses forces, je l'aime à la mort c'est incroyable ptn..

J'ai voulu me détacher de lui mais il m'a serré encore plus fort contre lui mdrrr

Aymen: Tu vas où là? Reste ici.

Il voulait pas me lâcher, on aurait dit un enfant mdrr bon on a quand même fini par se détacher, il m'a fait un bisou sur le front, j'vous jure que quand il me prend dans ses bras ou quand il me fait un bisou ça se ressent à mort qu'il est sincère et de savoir que je suis importante pour lui c'est un sentiment incroyable wAllah..

Il me regardais avec son ptit sourire.. vraiment je le répéterais toute ma vie! Je meurt pour son putain de sourire.. il était là devant moi puis il a mis sa main dans la poche de son survêtement et il a sortie un kinder bueno.

Aymen: Tiens.

Vous voyez? Il est parfait mdrr il me l'a même ouvert parce que sans main droite je galérais de ouf, en plus j'avais troop faim, la bouffe de l'hôpital était dégeulasse j'avais rien mangé de la journée.

J'était assise sur le lit entrain de manger son kinder et lui il s'était assis sur une chaise en face de moi, il arrêtait pas de me fixer sans parler, il avait des étoiles dans les yeux, je l'ai piqué le ptit mdrrr moi je souriais comme une enfant puis un moment sans aucune raison on s'est mis à rigoler comme deux cons..

Aymen: Alala Inaya..

Faut voir comment c'était le 14 juillet à l'intérieur de moi, cette phrase je m'en lasserais jamais, j'aime beaucoup trop quand il dit ça, j'ai tapé mon meilleur sourire on voyait toute ma dentition, d'ailleurs j'espère que j'avais pas des gros bouts de kinder coincés entre les dents.

Aymen: Quand t'es arrivé avec ta ptite tête et tes gros sac Aldi là mdrrr

Moi: Oh la hooonte, oublie ça stp ptdrrr

Aymen: T'es fou.. j'oublierais jamais.

Il s'est mis à fixer le vide avec le sourire au lèvres, je savais qu'il était entrain de repenser à tout ce qu'on avait vécu jusqu'ici.. un moment donné il a même lâché un ptit rire..

Aymen: Mdrrr en vrai de vrai quand je prend du recul j'me rend compte que notre histoire elle a vraiment aucun sens.

J'ai explosé de rire, il avait totalement raison, nous deux c'est du grand n'importe quoi du début à la fin.

Aymen: Eh j'te jure au début je comprenais rien wAllah, je comprenais pas que j'était amoureux de ta grosse tête, j'me disais vazi tranquille ça va passé, mais c'est jamais passé. T'as vue j'ai essayé d'aller voir d'autre meuf et tout pour me rassurer et me dire qu'en vrai je ressentais rien pour toi mais t'étais toujours dans mon putain de crâne.

Ça me faisait bizarre d'entendre Aymen se livrer comme ça.. c'est tellement rare, j'aurais pu l'écouter pendant des heures et des heures.

Aymen: Tu vois quand j'me suis barré en te demandant de m'oublier?

Chronique d'Inaya : « Jusqu'à La Mort » [TERMINÉ]Where stories live. Discover now