Chapitre 67

Depuis le début
                                    

Mikey et Draken ne tardèrent pas à me rejoindre, alors que Mitsuya lui, me retenais mon bras dans cet élan de rage.

Takemichi semblait être affolé, alors que Chifuyu affiché un air de panique sur son visage, ne laissant qu'une descente possible de son corps, ne laissant que mon prénom audible.

« Baji... »

Puis il s'écroula au sol. Je me débattais, je voulais m'accroupir, m'assurer que tout aille bien, mais quelqu'un d'autre le fit à ma place. Kazutora s'accroupit, serrant la main de mon ex-blond.

« Chifuyu ! Putain. »

« Il va bien, il respire. »

Mon esprit se soulagea d'un poids, et le violet desserra l'emprise de mon bras.

« Je... On rentre... »

Alors que ce vieux porc était maintenant entre les mains de Mikey et Draken, mon pied partit dans sa face. Puis je partis prenant dans mes bras l'amour de ma vie, pour nous placer dans la voiture, l'odeur de nos ébats me fit soupirer laissant un rictus s'afficher sur mon visage, laissant un souffle chaud atterrir sur les lèvres de mon ex-blond.

Je lui embrassais le joue, avant de faire ronronner ce moteur, de laisser mes pensées partir sous l'effet de la route, ne pensant qu'à une chose : lui dire, le faire.

Je roulais depuis un moment, Chifuyu dormait encore, je voulais pleurer, alors je m'étais arrêté prêt de cette falaise où je lui avais demandé ce qu'il ressentait pour moi, les souvenirs de bonheur parcouraient mon esprit, un sourire aux lèvres, mes joues se firent imbiber de mes larmes.

Putain. Je t'aime. Je t'aime, je t'aime...

Je tapais le volant, essayant de me calmer, je me sentais ailleurs ; connaître la jalousie, l'envie, la peur, le désir... Le bonheur fait aussi mal, l'amour bien qu'incroyable donne des hauts de cœur comme des papillon brûlant en soi et l'envie de surpassement constant que chauffes les entrailles.

J'ouvrais la vitre, laissant un vent froid jaillir dans l'habitacle, séchant mes joues, laissant mes yeux humides et mon corps frissonner et trembler.

Chifuyu... Tu me rends si... amoureux, si con, si fou...

Mes larmes coulaient tellement que je ne pensais pas en arriver là un jour, l'amour rend si bête. Je n'arrivais pas à m'arrêter, puis une main chaude se déposa sur ma cuisse.

« Baji... ? »

Chifuyu...

Il avait quelques égratignures sur le visage et une éraflure dans le dos que j'avais pensé, ne laissant que ma veste sur ses épaules. Je tournais ma tête vers lui, les yeux rouges et vitreux, j'étais heureux de le voir sein et sauf. Mon cœur loupa un battement. Mon corps se rapprocha du sien pour le serrer contre ma poitrine fébrile, alors que lui affichait un magnifique sourire.

« Ça va toi ? » me fit-il dans une voix un peu faiblarde. Je me contentais de laisser un soupirement un peu grognant pour affirmer mes dire, pour passer ma main dans ses lourds cheveux qui étaient courts.

Est-ce que je le fais.... ?

« Tu te souviens de cet endroit ? »

Il me fixa quelques secondes, remarquant le lieu où j'avais garé ma voiture. Étant là depuis cinq bonnes minutes à me torturer l'esprits, celui-ci se libéra sous la chaleur de mon unique amour.

« Oui... » soupirait-t-il en hochant la tête.

« Je... » Il me prit la main.

Je voulais lui dire, pour en être débarrasser, laissant toutes les possibilité inimaginable défiler dans ma tête ; la façon de lui dire, de le faire... Tout ce que j'avais calculé, vola en un morceau, comme un coup de poing dans un miroir laissant les éclats de verres s'écrouler par terre.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant