Après-match chez Neymar

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Voici un deuxième OS, celui-ci contient des changements de points de vue entre Neymar et Kylian.
Bonne lecture!



















[PDV KYLIAN]

Après notre victoire contre le Bayern ce soir, les vestiaires sont actuellement en feu. On hurle, on se saute dessus, on danse; la joie règne tout bonnement. Je sens Presnel, qui lui n'a malheureusement pas pu jouer puisqu'il est blessé et en béquille, me frapper à l'arrière du crâne.

-《Merci Kyk's!》

Il est vrai que ce soir, c'est moi qui ai fait le plus gros du travail. Sur le score de 3-2, j'ai marqué 2 buts, dont le dernier qui a pu nous donner la victoire. L'autre, c'est Lionel qui l'a mis sur un coup franc.

-《On dit merci qui?!

- MERCI KYKY!》

Je rigole. Après une bonne heure de zizanie générale, Neymar nous propose de terminer la soirée chez lui. On est tous au courant qu'il a eu des problèmes plusieurs fois à cause des grosses fêtes qu'il organise. Ses voisins sont à crans.

Mais sur le coup de l'euphorie, on en a eu que faire et on s'est rués chez lui, prêts à passer une bonne nuit.

***

[PDV NEYMAR]

La musique résonnait à fond dans ma grande villa de 5 étages. Je sentais les problèmes arriver mais bon, après une victoire comme celle-ci je m'en fous complètement.

Je voyais Kylian au loin, parler avec Sergio. Il avait déjà bien bu jusqu'ici. J'avoue que moi aussi, j'avais un peu forcer sur la vodka-pêche pour me donner du courage. Du courage pour réussir à aborder Kylian. Ça faisait quelques mois que la situation était plus que tendue entre nous, avec ces histoires de départ dans lesquelles Kylian aurait fourré son nez. J'admets que ça m'avait franchement vexé, je l'aimais énormément mon petit Kyk's et voilà que j'apprenais qu'il avait essayé de me dégager du club. J'ai jamais réellement su si ces accusations étaient bien fondées mais j'ai pris la décision de m'éloigner de lui. À contre cœur, évidemment. Puis il a fallu que je l'insulte 2, 3 fois dans les vestiaires, et que je like des posts Instagram qui le dénigraient, pour qu'on arrête complètement de se parler et qu'on s'évite.

Tout ça jusqu'au retour de la coupe du monde. C'est là où mon regard sur lui a définitivement changé. J'ai ressenti un manque atroce, j'avais besoin, besoin de lui, de lui parler. J'ai compris que je l'aimais. Mais pas aimer comme je l'aimais avant, je le désirais. Et je ressentais un besoin désespéré d'assouvir ce désir.

J'avais tellement envie de le prendre dans mes bras. De serrer son corps contre moi. Je voulais de nouveau reprendre contact avec lui. Pourtant, sans savoir pourquoi, je faisais tout l'inverse. Je ne lui ai pas envoyé de message quand la France a perdu la finale face à l'Argentine, alors que j'ai félicité Messi, et je ne lui ai pas souhaité son anniversaire. J'ai une trop grande fierté pour ça. C'est lui qui a commencé à me chercher des noises, c'est lui qui s'est senti intouchable et qui a voulu me mettre à la porte d'un club où je l'avais accueilli à bras ouverts à ses débuts. Alors oui, j'ai fait mon bâtard, mais c'était pour lui faire du mal, autant qu'il m'en avait fait.
Putain d'égo de merde.

Quand on s'est retrouvé à l'entrainement après le mondial, j'ai pris sur moi et j'ai fait quelques efforts pour me rapprocher de lui. Jusqu'à un match, en début janvier. On était sur le terrain et on gardait une attitude plutôt froide l'un envers l'autre, comme d'habitude, mais après une action qu'on avait bien réussie tout les deux, et qui avait mené le ballon dans les cages, il m'avait pris dans ses bras. Je ne m'y attendait pas du tout et ça m'a fait comme un choc. Il me serrait fort contre lui sans même parler et je sentais son souffle brûlant dans ma nuque qui me procurait des décharges de plaisir. J'aurais aimé rester comme ça longtemps mais tout les regards étaient sur nous évidemment alors je me suis décollé et j'ai frotté le haut de sa tête.

NEYBAPPE - One ShotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant