J'en avais assez de voir ce genre d'atrocité.

Longtemps je criais à mon frère qu'il n'avait pas de cœur mais maintenant que je fais face à ce genre d'activité, je regrette chaque mots, chaque paroles que j'ai pu lui balancer.

- LA. CARGAISON.

- Je n'en sais rien, ce n'est pas moi qui m'en suis occupé, répondit ce dernier quand un coup de feu parti dans les murs à en faire trembler ces derniers.

- Tu te fous de ma gueule ? Les vidéos nous montrent clairement que tu étais au volant de cette putain de voiture !

- Sekota. La cargaison se trouve à Sekota, fit une femme derrière l'homme que je n'avais pas vu jusqu'à là.

Les hommes firent tous un mouvement de recul face à la femme qui était maintenant debout, approchant à pas de loup jusqu'au barreaux.

L'homme qui avait jusque là entrepris de faire la discussion pour savoir où se trouvait cette fameuse cargaison lâcha un rire amer, pointant à présent la femme.

- Tire, ordonna cette dernière.

J'écarquillais les yeux comme tout le monde ici et mon souffle se rompit au moment où la détonation se fit entendre. Des cris furent échangés par les gens qui m'entourai.

Tout le monde hurlait, s'agitait.

Le corps sans vie de la femme tomba lourdement près de son potentiel mari qui la prit dans ses bras sanglotant.

Il criait et implorait Dieu tout puissant de l'aider à sortir de ce calvaire mais c'est au moment où il récitait une chose que je ne comprenais pas qu'une nouvelle détonation se fit entendre et il s'écroula à son tour, le front sanguinolent.

- Sortez les d'ici et jetez les moi dans le caniveau d'à côté.

À ses mots, il regardait les alentours et partit, suivit de ses sbires qui trainaient les corps sans vie des deux individus.

Mon regard se porta sur Uma qui était d'une pâleur insoutenable. Je la regardais sentant la peur grandir en moi.

Jusqu'à là je n'avais pas entendu ses toux mais il se faisait de plus en plus bruyant, ne réussissant pas à les calmer.

Je la scrutais inquiète jusqu'à se qu'elle cracha du sang dans sa main et ouvrit les yeux en grand, me regardant ensuite.

Mon cerveau se mit en alerte et je me dirigeais vers les barreaux qui nous séparaient.

- Uma ? Qu'est ce que-

- Ça va mon enfant.

- Tu te moques de moi ? demandais-je inquiète.

- Ça ne sert à- *elle toussa de nouveau* - rien de t'inquiéter, je vais bien.

Mes sourcils se fronçaient tant j'essayais de canaliser la colère et le désespoir qui ne faisaient que grandir en moi.

- Tu es blanche comme neige, tu crache du sang et ça ne sert à rien de s'inquiéter ? Tes cernes sont tellement gros qu'on dirait deux bleus !

Souffrances démoniaques Où les histoires vivent. Découvrez maintenant