Impuissante

Depuis le début
                                    

C'était réconfortant de parler à une autre femme, surtout après avoir perdu Maria, celle qui s'occupait autrefois de moi. Elle avait disparu du cartel, et personne ne semblait en savoir plus sur elle. J'avais l'impression d'être seule parfois, et cela me faisait du bien de partager mes sentiments avec Carmen.

Nous avons continué à discuter pendant un moment, nous réconfortant mutuellement et nous soutenant. Nous étions toutes les deux conscientes des dangers qui nous entouraient, mais nous savions que nous devions rester fortes et unies.

Les jours suivants furent tendus, nous restions dans la chambre, écoutant les bruits venant de l'extérieur et attendant le retour de Juan et Ezio. Les repas étaient livrés par Alessandro, et nous savions que nous devions rester sur nos gardes.

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Je me suis réveillée, en sueur, le cœur battant la chamade. Mon corps était en alerte, réagissant encore au cauchemar qui m'avait assaillie. C'était comme si la réalité était encore emmêlée avec les horreurs que j'avais vécues.

J'ai essayé de reprendre mon souffle, de calmer les battements frénétiques de mon cœur. La peur m'enserrait encore, mais je savais que je devais me ressaisir. C'était un simple cauchemar, je me suis répété. Mais malgré tout, l'angoisse ne me quittait pas.

J'ai décidé de me lever, de bouger pour chasser les images cauchemardesques de ma tête. Je me suis dirigée vers la fenêtre, cherchant un peu d'air frais pour apaiser mon esprit tourmenté. La nuit était calme, et le ciel étoilé semblait me rappeler qu'il y avait encore de la beauté dans ce monde troublé.

Alors que je contemplais les étoiles, j'ai ressenti une présence près de moi. C'était Carmen. Elle m'avait rejointe, se tenant à mes côtés dans le silence de la nuit.

"Ça va aller, Giulia", m'a-t-elle dit doucement, comme si elle pouvait lire mes pensées.

Je lui ai souri, reconnaissante pour sa présence réconfortante. Carmen était une force tranquille, une amie fidèle qui était toujours là pour moi, même dans les moments les plus sombres.

"Merci, Carmen", lui ai-je répondu, "Je sais que ça va passer, c'est juste... les souvenirs qui reviennent parfois."

Elle m'a pris la main, m'offrant son soutien silencieux. Nous sommes restées là un moment, simplement en compagnie l'une de l'autre, trouvant du réconfort dans notre présence mutuelle.

Après un moment, nous sommes retournées dans la chambre et nous sommes installées sur le lit. J'ai allumé la télévision, espérant que cela distrairait mon esprit des pensées sombres.

Mais à peine avais-je commencé à regarder le film que la télévision s'éteignit brusquement. J'ai froncé les sourcils, me demandant si c'était un simple problème technique.

Mais à peine avais-je commencé à me lever pour vérifier, que j'ai entendu des tirs provenant du bas de la maison. Mon cœur s'est serré d'angoisse. Ce n'était pas un simple problème technique, c'était quelque chose de bien plus grave.

Je savais ce que je devais faire. Alessandro m'avait donné une arme pour me protéger, et je l'ai saisie, prête à faire face à n'importe quelle menace.

Je me suis tournée vers Carmen, lui donnant des instructions rapides. Je lui ai dit de se cacher dans la sortie secrète de la bibliothèque, un endroit que nous avions découvert il y a quelque temps. C'était le meilleur endroit pour se cacher en cas d'urgence.

Elle m'a regardée avec des yeux inquiets, mais elle a hoché la tête, comprenant l'urgence de la situation. Je lui ai donné mon téléphone, au cas où elle aurait besoin de me contacter.

Je me suis dirigée vers la porte de la chambre, prête à descendre et à affronter ce qui se passait en bas. Mais avant que je puisse atteindre la porte, j'ai entendu du bruit derrière moi.

Je me suis retournée brusquement, pointant mon arme dans la direction du bruit. La porte s'est ouverte violemment, et j'ai trouvé des hommes armés qui se tenaient devant moi. Ils m'ont regardée avec des yeux froids, et j'ai su immédiatement que ce n'était pas des hommes du cartel.

Sans hésiter, j'ai tiré, abattant un des hommes. Mais à peine avais-je eu le temps de faire tomber un assaillant, que je me suis retrouvée maîtrisée et attachée. Ils me demandaient où était Carmen, mais je n'ai pas répondu. Je savais qu'il fallait la protéger à tout prix.

Attacher sur le lit, j'étais impuissante je ne pouvais pas bouger. Les hommes on commencer a me donner des coup, il me criait de leur dire ou se trouvait carmen et Giulia. 

Un des hommes a sortit un couteau et a commencer a ecrire sur ma peau. 

Je criais, j'hurlais a la mort je leur supliait d'arreter que je ne savais rien.

Ils m'ont torturée, me demandant encore et encore où était Carmen. J'ai crié, pleuré, mais je ne leur ai rien dit.

Le temps semblait s'étirer, chaque minute devenait une éternité dans cette pièce sombre et terrifiante. Je priais pour que Carmen soit en sécurité, que personne ne la trouve.

Finalement, un homme est entré dans la pièce. Il avait une expression sévère, et les autres hommes ont semblé lui obéir sans hésitation. Il a ordonné à tout le monde de partir, et ils ont quitté la pièce sans un mot.

Je me suis retrouvée seule, attachée au lit, le souffle court, le corps meurtri. J'ai essayé de me libérer, mais les liens étaient trop serrés. Je me suis sentie vaincue, vulnérable.

Mais alors que je pensais être seule, l'homme s'est approché de moi. Il m'a regardée avec un regard intense, et j'ai senti une vague de peur me traverser. Mais il ne m'a pas touchée. Au lieu de ça, il m'a parlée.

"Il vaut mieux que tu restes loin de ça, femme de ménage", a-t-il dit d'une voix glaciale. "Tu ne sais pas à quoi tu t'es attaquée."

Je voulais lui demander qui il était, pourquoi ils m'avaient attaquée. Mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, il est parti, me laissant seule et confuse.

J'essayait de me décrocher en vain mais petit a petit mes yeux se fermerent...

Dans l'obscurité de l'inconscience, Giulia lutte contre les ombres de son passé et les démons du présent.

Un ange tomber en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant