NEREA

54- LIENS

-Oui, mais il ne les a pas encore signé. Je les avais laissé sur son bureau pour qu'il le fasse, je lui réponds rapidement.

Kamir se met à réfléchir quelques secondes avant de continuer.

-Mmh, et bien va me récupérer ces documents s'il te plaît et rapporte les moi.

-Euh, d'accord.

Je monte vite à l'étage et entre dans le bureau de Khalis. Je regarde d'abord au cas où sur mon bureau pour voir si j'avais bien donné les documents à Khalis mais non ils n'y sont pas.

Et le bureau de Khalis me fait déjà mal à la tête juste en le regardant.

Il y a des piles de papiers partout, on ne voit même plus le bois du meuble. Même sur le clavier il y a des documents.

Je commence un peu à chercher en me rendant compte que Khalis n'aimerait vraiment pas me voir la en train de fouiller dans ses affaires.

Mais finalement, je reconnais le paquet de feuilles qui contient les transactions que j'avais imprimer. Je me dépêche de le ramasser mais mes yeux ont dévié sur quelque chose.

Un mot dont je ne peux pas passer à côté.

Un nom plutôt, qui m'est bien trop familier.

Juan Guerrera.

Mon coeur se serre en voyant le nom de mon frère.

Juan...

Et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que contient ce document.

Après tout, je suis sa soeur et totalement en droit de savoir...

Je jette un coup d'œil sur la porte pour être sure qu'il n'y a personne et j'attrape le morceau de papier.

Mes yeux se posent tout doucement dessus avec une certaines appréhension.

Et d'un coup.

Je crois rêver.

Mes doigts tremblent en tenant cette feuille dans mes mains. Et mes yeux se remplissent rapidement de larmes.

Non...non c'est pas possible.

Et c'est avec effroi que je lis ces mots.

Père...Juan Guerrera. Mère, Cécilia Gomez.

Enfant...

Un souffle m'échappe.

Nerea Guerrera.

C-Comment ?

Mes jambes sont en train de me lâcher alors je m'agrippe immédiatement sur le fauteuil et m'assois dessus.

Ma tête ne réponds plus.

L'information ne veut pas s'imprégner dans mon cerveau.

Des larmes silencieuses coulent tout le long de mon visage. Je n'arrive pas à y croire.