19ᚐProvocation

Depuis le début
                                    

Mes sourcils se froncent et je relève la tête vers Jeyss ne comprenant pas de quoi il parle.

Tata Mérida ?

-Elle se trouvera une autre chambre, claque Jasper en me lançant un regard noir.

Il est malade lui.

-J'ai hâte de voir ça, abruti.

La haine que je lui voue se retranscrit à chaque regard ou parole qui lui est destinée si bien que Jeyss passe son bras autour de mes épaules comme pour calmer la situation.

On rentre dans le supermarché et je suis simplement les garçons ne sachant toujours pas ce qu'on fiche ici.

-Je peux savoir pourquoi on est là, demandé-je à Jeyss qui s'apprête à me répondre avant de se faire couper par l'autre gros con.

-Mêle toi de tes affaires, me crache-t-il à la figure.

-Mais est-ce que je t'ai demandé d'ouvrir ta gueule Jasper ?

Sans même me contrôler j'ai presque hurlé dans ce magasin, hors de moi à cause de lui.

Ses yeux maintenant noir s'ancrent dans les miens et la réaction des garçons semblent davantage l'énerver.

-T'étais plus agréable quand tu étais au bord de la dépression, me lance-t-il méchamment.

-Eh les gars c'est bon, on se calme.

Malgré moi je ne peux m'empêcher de le détester encore plus pour avoir osé dire ça devant les garçons.

Surtout qu'il n'a rien fait pour m'aider alors qu'il a vu que je n'étais pas bien.

Je m'efforce de prendre une grande inspiration avant de tout simplement recommander à l'ignorer.

On continuer à faire le tour des rayons jusqu'à ce que les garçons restent bloquer devant celui des préservatifs et des lubrifiants.

J'observe Jeyss hésiter entre une huile à la fraise et une autre à la cerise. Il se tourne vers moi l'air hésitant avant de lever un sourcil.

-Celle à la cerise, lui dis-je simplement sûr de moi.

Celle à la fraise n'a pas vraiment l'odeur de la fraise, je la trouve un peu chimique d'où mon choix pour la cerise.

Jeyss me regarde avant d'écarquiller les yeux.

-Je ne vais plus jamais te voir de la même manière rebelle.

Amuser je lève les yeux au ciel avant de laisser les garçons pour rejoindre le rayon des sucreries.

Mes yeux s'illuminent devant autant de bonbons et chocolat et à défaut de tout prendre, je prends mon temps pour trouver ce que je veux vraiment.

Mes yeux analysant chaque article je ne fait pas attention à où je pose les pieds si bien que je percute une personne.

Un hoquet de surprise m'échappe au même moment où les articles de l'homme s'écrase au sol dans un bruit sourd.

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