Alessia n'a pas donné de réponse en plus.
Mais ouais, tellement. Je lui demande qu'une chose et elle est incapable de le faire et de me donner des réponses. C'est incroyable, ça, quand même.
Tu l'as choisie comme meilleure amie, c'est de ta faute.
Ooooh, mais ta gueule !
— Mais t'as vraiment aucun goût en matière de femme, s'offusqua Elio.
— Je les baise et je les jette, dit Arès sur un ton arrogant qui lui est propre.
On souffle. Respire, poto, ça va aller. Au moins, Elio, lui, il est gentil.
— Il n'a pas encore trouvé la femme qui lui convient, c'est pour ça qu'il est toujours aussi aigri, me dit la femme.
— Ouais, comme ton frère, le fils de pute, répondit sèchement Arès.
OHHH, IL A OSÉ INSULTER LES MAMANS, QUEL MALPOLI EN PLUS D'ÊTRE UN ABRUTI DE GORILLE.
— Parle mieux de ma mère, sale enculé ! gueula la blonde.
— Parce que ce n'est pas une pute, votre mère peut-être ? demanda Arès.
La femme à côté de moi souffla comme si elle était déjà saoulée de ce débat.
— Je te rappelle, petite conne, que ton père à toi et ton abruti de frère travaillent pour ma mère. Alors si tu ne veux pas que je fasse sauter le crâne de ton père, ne me fais pas chier et ne me contrarie pas, dit-il dans le plus grand des calmes.
— Tu crois faire peur à qui ? Sans ta maman, tu n'es personne, Arès. Alors arrête de faire ton malotru et sois un peu plus humain, lui répond-elle sagement. Viens, Cinaphée, nous allons au bar. On va laisser les quatre débiles ensemble, finit-elle.
— Euh, d'accord.
— Faites attention, prévient Lev avant que nous ne disparaissions de la pièce.
J'attends qu'elle se présente d'elle-même, car je ne sais pas quoi lui dire. Elle me stresse un peu, puis je ne sais pas, elle m'impressionne. Elle a du répondant et elle sait tenir tête à Arès.
Je trouve ça courageux de sa part. Moi, je n'ai pas ce courage et après, ça ne fait pas longtemps que je le côtoie comparé à elle.
Une question me traversa l'esprit.
— Il était sérieux quand il parlait de faire sauter le crâne de ton père ?
— Eh bien... Je ne saurais pas expliquer, mais il sait se montrer violent quand il le veut. Je pense qu'il voulait surtout te montrer ses performances de mâle dominant, dit-elle en rigolant.
— Je vois, il n'est pas si différent des autres, rigolais-je en retour.
— C'est ça. Tu m'accompagnes au coin fumeurs ? demanda-t-elle.
— Avec grand plaisir, mais j'ai laissé mon sac à main en haut, dis-je.
— Ce n'est pas grave, je t'en paye une, t'inquiète pas. Tu sais, Arès n'est pas méchant. Il est un peu arrogant, même provocant. Il est un peu chiant aussi, mais il n'est vraiment pas méchant. Ce n'est pas un malhonnête. Si tu as un problème, il sera présent, mais pour ça, comme pour tout le monde, tu vas passer par ce moment désagréable qui est la méfiance. Il ne te fera pas confiance tant que tu ne lui auras pas prouvé qu'il le peut, m'expliqua-t-elle. Et je m'appelle Noor.
Incroyable, elle a lu dans mon esprit.
Noor, c'est un si joli prénom. Ça signifie "lumière". Je trouve ça beau.Mon prénom ne signifie rien du tout, car je ne sais même pas d'où il provient. Je n'aime pas mon prénom. Les leur ont tous une signification différente. Moi, bah, c'est moi quoi.
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Mia Regina
Romance« Tout ira bien. » C'était ce que Cinaphée Tarantino s'était promis en quittant sa vie d'avant, en abandonnant tout ce qu'elle connaissait pour échapper aux démons de son passé. Mais bientôt, elle comprendrait que fuir n'était pas suffisant. Que mêm...
Chapitre 4 : Une soirée sinueuse.
Depuis le début