34ᚐUne bonne fois pour toute

Depuis le début
                                    

Instantanément Jasper se met devant moi et je ne sais pas à quel moment il est arrivé mais Jeyss prend le bras d'Emma la faisant reculer.

-Qu'es-ce qu'il se passe !? Demande Angel les sourcils froncés.

-Reculer, laissez les faire leur travail !

Je tourne la tête et voit monsieur Savenzki ouvrir les grandes portes vitrées laissant les policiers rentrés dans l'établissement.

-Toutes les sorties sont encerclées, lui dit un policier.

Monsieur Savenzki hoche la tête en me jettant un regard avant de hocher légèrement la tête vers moi.

-Allez-y.

Je comprends.

Ils sont là pour William.

Un nombre incalculable de policiers rentrent à l'intérieur de l'université. Certains s'en vont vers les chambres alors que d'autres commencent déjà à fouiller toutes les salles.

Jasper prend ma main et nous mettons dans le couloir des chambres.

-Il vaut mieux pas qu'on reste là, souffle Jasper.

Je le suis jusqu'à notre chambre où le stress commence à sérieusement prendre possession de moi.

Au commissariat j'ai appris que William n'avait pas été jusqu'àu bout de son séjour en hôpital psycatrique. C'est son père qui me l'a dit.

Il était violent, manipulateur, imprévisible et mentait sur tout.

Il a donc fugué.

Son père a refusé de l'avoir à nouveau sur son dos et je crois que ça a nourrie ça haine envers moi.

En le dénonçant je lui ai fait tout perdre.

Je sais que son père n'a jamais été une bonne personne mais je sais aussi qu'avant de devenir celui qu'il est aujourd'hui il a suivi de nombreuses cures et à accepter d'être aider.

C'est en partie de sa faute si William est ce qu'il est mais lui a pu se sauver, son fils en revanche n'a pas l'air de vouloir suivre le même chemin.

-Jeyss, on est à la chambre, rester pas dans les couloirs, ce type n'est pas stable et pourrait s'en prendre à vous.

Je regarde Jasper raccroché en me lançant un regard qui traduit son angoisse.

Je savais que cette affaire allait à un moment où un autre exploser.

Les policiers m'ont affirmés que je n'avais plus à m'en faire et que tout était sous contrôle.

En revanche je ne savais pas qu'ils débarqueraient comme ça sans prévenir.

Personne n'était au courant sauf monsieur Savenzki et je suppose que c'était pour prendre William par surprise.

Durant presque toute cette année je n'ai pratiquement jamais croisé William. Cela prouve son niveau de folie.

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