Hachisakusama (japonaise)

Depuis le début
                                    

Mon grand-père m'a bombardé de questions... « Où se tenait-elle ? Quand est-ce arrivé ? Qu'as-tu fait ? T'a-t-elle vu ? » J'ai essayé de répondre à toutes ses questions du mieux que j'ai pu.

Il s'est précipité dans le couloir et a passé un coup de fil. Je n'ai pas entendu ce qu'il disait. J'ai regardé ma grand-mère et elle tremblait. Grand-père est revenu en trombe dans la pièce et a parlé à ma grand-mère.

« Je dois sortir un moment, dit-il. Toi, reste ici avec l'enfant. Ne le quitte pas des yeux une seule seconde. »

« Que se passe-t-il, grand-père ? » m'écriai-je.

Il m'a regardé avec une expression triste dans les yeux et a dit : « Hachishakusama t'a apprécié. » Sur ce, il a fredonné, est monté dans son camion et est parti.

Je me suis tourné vers ma grand-mère et lui ai demandé prudemment : « Qui est Hachishakusama ? »

« Ne t'inquiète pas », répondit-elle d'une voix tremblante. « Grand-père fera quelque chose. Tu n'as pas à t'inquiéter. »

Alors que nous étions assis nerveusement dans la cuisine en attendant le retour de mon grand-père, elle m’a expliqué ce qui se passait. Elle m’a dit qu’une chose dangereuse hantait le quartier.

On l'a appelé « Hachishakusama » en raison de sa hauteur. En japonais, « Hachishakusama » signifie « huit pieds de haut ».

Elle prend l'apparence d'une femme extrêmement grande et émet un son semblable à "Po... Po... Po" d'une voix masculine grave. Son apparence est légèrement différente, selon la personne qui la voit.

Certains disent qu'il ressemble à une vieille femme hagarde en kimono, d'autres à une jeune fille vêtue d'un linceul blanc. Une chose ne change jamais : sa taille et le son qu'elle fait.

Il y a bien longtemps, elle fut capturé par des moines qui réussirent à la confiner dans un bâtiment en ruine à la sortie du village. Ils la piégèrent à l'aide de 4 petites statues religieuses appelées "jizos" qu'ils placèrent au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest des ruines et elle n'était pas censé pouvoir bouger de là.

D'une manière ou d'une autre, elle a réussi à s'échapper. La dernière fois qu'elle est apparu, c'était il y a 15 ans. Ma grand-mère disait que n'importe qui l'a vu était destiné à mourir dans quelques jours.

Tout cela semblait si fou que je ne savais pas quoi croire.

Quand grand-père revint, il y avait une vieille femme avec lui. Elle se présenta comme "K-san"

Elle m'a donné un petit morceau de parchemin froissé en disant : « Tiens, prends ça et tiens-le ».

Ensuite, elle et grand-père sont montés à l'étage pour faire quelque chose. Je suis resté seul dans la cuisine avec ma grand-mère.

J'avais envie d'aller aux toilettes. Grand-mère m'a suivie jusqu'à la salle de bain et ne m'a pas laissée fermer la porte. Je commençais à avoir vraiment peur de tout ça.

Après un moment, grand-père et K-san m'ont emmené à l'étage et m'ont amené dans ma chambre. Les fenêtres étaient couvertes de papier journal et de nombreuses runes anciennes y avaient été écrites.

Il y avait de petits bols de sel aux quatre coins de la pièce et une petite statue de Bouddha placée au centre de la pièce sur une boîte en bois. Il y avait aussi un seau bleu vif.

recueil de légendes urbaines japonaises/coréennes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant