✔️ « One Shot Football » | Recueil d'OS [BxB]

65. « Aurélien Tchouaméni × Eduardo Camavinga »

Le premier d'entre eux s'était déroulé à merveille, en tout cas. Puisque ce soir là l'Équipe de France avait battu ses adversaires à domicile, en plantant 4 buts entre les 2 poteaux de leurs opposants.

La soirée parfaite pour le premier match de Aurélien Tchouaméni en tant que capitaine, le tout ayant été couronné par le deuxième but en sélection de son bien-aimé, Eduardo Camavinga.

Au bout de la septième minute de jeu, le plus jeune des deux madrilènes avait tiré en direction des cages, un tir que le gardien semblait capable d'arrêter mais qui, suite à une erreur de celui-ci, avait permis aux Bleus d'ouvrir le score.

Aurélien attendait justement le moment où il aurait été totalement libre, pour pouvoir aller célébrer avec son bien-aimé, même uniquement pour pouvoir le prendre dans ses bras.

Après le coup de sifflet final, ils avaient tous les deux été embarqués séparément par des journalistes, et retenus par leurs coéquipiers et, à tour de rôle, par leur sélectionneur.

À présent, le madrilène avait fini de se faire interviewer et, tandis que leurs autres coéquipiers étaient allés saluer les supporters en déplacement, il laissait son regard balayer le terrain à la recherche de Eduardo.

— Vous cherchez quelqu'un en particulier, capitaine ? - Demanda Bradley d'un ton taquin alors qu'il s'approchait d'eux, main dans la main avec Warren.

Le madrilène n'eut pas le temps de répondre avant d'apercevoir une silhouette plus que familière quitter les quelques joueurs près du banc pour se précipiter vers eux à toute vitesse.

Même parmi 8 milliards de personnes Aurélien aurait été capable de reconnaître Eduardo, avec son sourire omniprésent dans n'importe quelles circonstances, et ses longs cheveux à présent détachés qui bougeaient alors qu'il courait vers eux.

Le plus grand réceptionna son copain lorsque celui-ci sauta dans ses bras en manquant de le faire tomber en arrière sur la pelouse du stade où ils s'étaient imposés 4 - 1.

— Doucement les tourtereaux, on a besoin de notre combo madrilène pour gagner lundi aussi ! - Pouffa Ibrahima en observant la scène d'un air amusé, alors que le couple parisien les regardait d'un œil doux.

Aurélien serra un peu plus Eduardo contre lui, sans pouvoir s'empêcher d'afficher un grand sourire alors qu'il enfouissait son visage dans le creux du cou du plus jeune, parmi ses longues tresses aux pointes claires.

Ils se séparèrent quelques instants après, lorsque le plus âgé déposa son bien-aimé avec les pieds sur la pelouse, en laissant ses mains glisser sur les hanches fines du numéro 6 tandis que leurs coéquipiers s'éloignaient pour les laisser relativement seuls.

Comme presque toujours, les deux madrilènes n'eurent pas besoin de mots pour exprimer leur volonté. Leurs sourires respectifs et leurs gestes qui faisaient en sorte de rapprocher leurs corps de plus en plus parlaient pour eux.

Aurélien pencha légèrement la tête vers l'avant alors que Eduardo posait ses mains sur sa nuque, et leurs lèvres se scellèrent dans un doux baiser.

Un geste qu'ils pouvaient se permettre devant les caméras depuis que au sein du monde du foot, l'homosexualité avait commencé peu à peu à se faire une place, en permettant ainsi à beaucoup de joueurs de démontrer librement leur amour.