Drift or die

Chapitre 17 : bien con

J'augmente ma vitesse de course. Mes muscles chauffent dû à l'effort que je déploie. Mon cœur tape régulièrement dans ma poitrine. Mon corps se contracte à chaque foulée.

Dans ma tête c'est le vide ancestral, je ne pense à rien, fin j'essaye. Des parties de discussion avec Rosa tourne dans ma tête. Je sais que le monstre de Fuji n'avait pas sa langue dans sa poche, mais pas à ce point.

Elle me défi et j'adore. Pourtant, je n'aime pas qu'une femme me tienne tête comme elle le fait, sauf qu'elle, ce n'est pas pareille. Je veux la pousser dans ses limites. La voire exploser de rage. Car elle se contient, je le remarque. Elle se concentre pour ne pas partir trop loin dans ses paroles. Ce que je n'ai pas fait la dernière fois quand je l'ai traité de faible. A aucun instant je ne me suis mis à sa place.

Personne ne sait vraiment ce qu'elle a vécu pendant 4 ans. Ça devait être horrible de ne pas vivre de sa passion. Tout le monde la voyait, la flamme qui bruler en elle pendant les courses et après. Son regard pétillé de bonheur. Son sourire illuminé tout sur son passage. Personne ne dira le contraire. Ça se voyait à des bornes qu'elle vivait un bonheur quand elle courée. Aucune peur dans son regard. Aucun stress dans ses gestes. Elle était juste naturelle.

Aujourd'hui, c'est autre chose, son regard est devenu froid. La flamme ses glacées sur place. Son cœur se froisse à chaque parole entendue sur les courses. Dés qu'elle voit une voiture, son corps se fige comme une victime face à son agresseur.

Mon téléphone vibre dans mon gilet de course. Je le sors de la poche. Je vois toutes les notifications de mes potes qui me harcèlent pour aller voir Rosa.

Vasco : Elias si tu n'y va pas je poste une photo de bite et je dis que c'est toi dessus !

Tonio : Sois tu bouge ton cul ou c'est moi qui te le fais bouger et tu ne va pas kiffer !

Vasco : même Tonio n'aurait pas raté cette occasion de se faire entrainer par un avion de chasse !

Tonio : je t'emmerde tête de gland !

C'est partie...

Les notifications s'enchainent d'insultes. Si ils auraient étaient ensembles ils se seraient battus et Tonio aurait gagné comme d'habitude.

L'amour fraternel...

Je ne peux pas revenir sur ma décision. Elle me prendra pour un con. En plus, je devrais lui donner des excuses. Je vais rester tranquille chez moi à regarder les courses de drift qui se passeront sans moi.

A cette réflexion, mon oncle revient à mon esprit. Jamais il n'aurait accepté que j'abandonne, surtout par fierté. Il m'aurait foutu une bonne tarte ça c'est sur. Je souris à cette pensée.

J'aimerais tellement qu'il soit là...

Même si c'est pour me gifler...

Vasco : Plus sérieusement Elias, va la voir, ton oncle t'aurai enterré vivant pour ce que tu a fais, en plus il l'adorer, tu le sais mieux que moi. On est avec toi mon pote, bouge toi et va t'excuser.

Oui je le sais...

C'est pourquoi, arriver chez moi, je me douche, m'habille en tenue confortable et démarre pour Figueiras.

Je pensais que ça allé être calme arriver au circuit mais c'est tout le contraire. Les ronronnements d'un moteur raisonnent en écho et les pneus qui crissent sur le béton me procurent un frisson de plaisir.

Qui conduit à cette heure ci ?

Il n'y a que moi qui ai les clés ? A par...