Chapitre 14

Depuis le début
                                    

-Ben des chevaux, je suis pas si stupide que ça tu sais. Répondit Léo tout en levant la tête fièrement.

Apparemment, il est très fier de sa réponse. Par tous les dieux de toutes les religions et mythologies du monde, trouvez un cerveau à cet abrutis! Je regarda dans toutes les direction en appuyant une de mes mains sur mon front quand soudain une idée me vint à l'esprit.

-Alexis, c'est bien un fils d'Aphrodite? interrogeai-je en me tournant vers Valdez qui me regardait, les sourcils en accent circonflexe.

-Ouais, pourquoi? Renchérit-il en haussant encore plus les sourcils, ce qui lui valu un petite ride au milieu de son front.

-Lui, il sera te trouver un pégase. J'en suis quasiment sur.

Léo fit mine de réfléchir durant quelques secondes. Ils croisa ses bras et pencha sa tête d'un côté d'un air songeur alors que je le regardais perplexe. Il compte rester comme ça longtemps?

-Mais alors, qu'est ce que je fous encore là. S'exclama-t-il au bout d'un moment.

Sans la moindre parole ou remerciement, il se hâta de retourner vers le feu de camps où Alexis jouait de la guitare. Léo courait vers le blondinet de façon à ce que sa démarche ressemble à des saut exagérés. Le fait qu'il fasse des moulinets avec ses bras et qu'il hurle à tue-tête des "Alexis" et des "pégases" n'arrangeait rien. Ce mec est a interner . . . techniquement, pas plus que moi.

Je vérifia que Léo avait bien prit en otage le pauvre Alexis avant de m'éclipser dans le chemin vers les bungalows. Ce n'est pas que je n'aime pas passer par le bois en pleine nuit alors qu'il n'y a pas de lumière mais . . . en fait, si. Je n'aime pas me balader dans les bois en pleine nuit sans lumière.

Mais bon, c'est pas comme si un psychopathe allait me kidnapper. Les seules psychopathes à la colonie, se sont les enfants d'Arès. Faut pas chercher à comprendre. Ce sont des brutes qui cherchent la bagarre et la victoire. Pas de quoi s'inquiéter quand on sait qu'ils sont aussi malins que des cyclopes. Et les cyclopes, c'est très très débiles. Enfin, ça dépend des cyclopes, mais la plupart sont tout de même d'une intelligence en dessous de la moyenne.

La traversé du bois ne durait que cinq minutes. Les sept autres qui restaient étaient accompagnées de lampadaires. Ce qui me valu un magnifique et gracieux soupir de soulagement. Je rigole à peine.

L'été n'étant que dans des mois, le vent froid ne me laissais aucun répit alors que j'engouffrais encore plus mes mains dans les poches de ma veste tout en claquant des dents. Par Vulcain comme il fait froid à Long Island! Il n'aurait pas pu construire cette foutue colonie en Australie ou à Hawaï?!

En fait, il faut que je trouve un plan pour m'échapper de ce foutu camp. Je ne compte pas jouer le pion des dieux toute ma vie. Sentant le froid faire hérisser les poils de mes bras malgré ma veste, je commença à trottiner sur le chemin battu qui menait directement aux bungalows. Lorsque l'absence de motivation arriva, je repéra un banc près d'un lampadaire où je me rendis. Je m'y assis tranquillement et sortis mon portable de ma poche.

Allais-je vraiment appeler Conan? Après tout c'est un abrutis et d'après mon expérience, personne ne choisit d'être un abrutis. J'avais déjà composé la moitié du numéro quand je sentis une présence derrière moi. Je me retourna mais rien. Juste . . . des arbres. Je deviens complètement parano ma parole! Je pianota rapidement sur les touches de l'écran afin de trouver les derniers chiffres du numéro de mon ex petit-ami mais de nouveau, j'entendis cette fois si une respiration lourde. Cette fois si, je me releva et regarda dans toutes les directions. Mais rien en vue.

J'entendais cette respiration s'accélérer mais aucune idée de l'endroit d'où elle provenait. La chose qui a une respiration similaire à une vache s'étouffant avec de l'herbe pourrait très bien se trouver à ma gauche comme à ma droite. La respiration s'était tellement rapprochée que l'impression qu'elle était juste derrière mon dos devenait plutôt une certitude.

Je n'osais plus bouger un membre alors que je sentais ce souffle faire virevolter doucement mes mèche rousses. Je me faisais mal à contrôler ma respiration pour ne pas céder à la panique. Non mais qu'est ce qui peut se balader en liberté dans une colonie?! J'aurai jamais dû me poser cette question.

En déglutissant silencieusement, je me retourna doucement vers le . . . truc? Derrière moi. La respiration inconnue n'avait pas changé de cadence. Peut-être était ce le peu de lumière m'empêchant de voir la silhouette en face de moi mais, je ne rêvais pas. Une énorme masse au poil noir se tenait devant moi. Ses grands yeux marron ressemblaient à ceux d'un chien mais qu'est ce que je raconte comme bêtise?! Les chiens de la taille d'un camion poubelle n'existent pas! N'est ce pas?

Malgré que cette créature ne m'ait pas encore attaquée, je fit quelques pas en arrière en essayant tant bien que mal de contrôler ma respiration alors que je sentais mon cœur à deux doigts de sortir de ma poitrine. Malheureusement, la masse poilus s'avança elle aussi en aboyant?! Je ne pus contrôler le cri qui venait de sortir de ma gorge alors que le truc poilus vint se frotter contre moi en glapissant. Si ça continu comme ça, je vais faire un arrêt cardiaque. Le truc poilu qui aboie tournait autour de moi tout en lâchant à quelques secondes d'intervalle des petits cris de joie.

C'est alors qu'une voix se fit entendre dans mon dos:

-Kitty! Arrête veux-tu? Tu lui fiches la trouille.

Olympian Princess (Percy Jackson) ||RÉÉCRITURE||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant