Lovecraft

"H.P. Lovecraft, âgé de huit ans, vient de perdre son père. Il vit dans la maison de son grand-père qui, le soir, lui lit des histoires fantastiques qu'il aime. Mais, avant de s'endormir, l'enfant est réveillé par d'étranges bruits."

Je regardais fixement ma fenêtre. L'orage faisait rage dehors. Cela me terrifiait. Un hoquet de surprise me prit alors que la foudre frappa un arbre non loin de là. L'ombre de la plante s'enflammant envahissait ma chambre et les pires scénarios me vinrent en tête : le végétal m'attaquant, les éclairs me tombant dessus. Pourquoi étais-je tant apeuré par tout cela ? D'habitude, ceci ne me faisait aucun effet. Je pouvais même en être amusé... Je ne comprenais pas.

Le bruit du tonnerre retentit alors que plusieurs flashs éclataient dans le ciel. Je fis un bond. Je courus jusqu'à un coin de ma chambre, ma couverture autour de mon corps, et me roulai en boule, la tête sur mes genoux. Des larmes de peur apparaissaient, mes yeux s'embuèrent. Je tremblais. J'angoissais. Les branches de l'arbre m'entouraient. Comment sont-elles arrivées là ? Une branche ne grandit pas comme ça... Je les sentais, là, autour de moi, attendant le meilleur moment pour... Me tuer ? Non, ce n'est pas possible. C'est un végétal... Mon corps fut pris de violents spasmes. J'étais effrayé. Comment allais-je sortir de là ?

Voulant échapper à ces monstres, je sprintai jusqu'à la porte de la chambre, totalement paniqué. J'attrapai fortement la poignée, l'ouvrant violemment, continuant ma course jusqu'à la chambre de mon grand-père. Un violent souffle de vent me traversa. Où étais-je ? Comment suis-je arrivé là ? Le seul éclairage était produit par les éclairs au-dehors. Les éclairs ? Quoi ? La tempête faisait rage autour de moi, m'entourant d'une froideur insupportable. La tempête. C'est à ce moment là que je réalisai. Je suis dehors. Comment cela est-ce possible ?! J'étais sorti dans le couloir et non dehors ! Un éclair apparut. Et là, je le vis. Qui ? L'arbre. C'était un cauchemar, c'est ça ? Les branches du végétal formaient des griffes, prêtes à m'achever à tout moment, quand elles le souhaitent. Je vis les branchages s'allonger rapidement, les bouts devenaient pointus, prêts à me poignarder. Elles arrivaient vers moi à toute vitesse. Elles étaient à un centimètre de mon torse alors qu'un cri de terreur déchira mon cœur.

Je sursautai.

Mes yeux s'ouvrirent violemment. J'étais dans mon lit. Je fixais la fenêtre, le soleil brillait. Tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Le pire de toute ma vie.

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Voilà voilà c'est la fin ! J'avais aucune inspiration à la base, je me serais jamais douté que je recevrais un 20/20 là dessus franchement. Je suis assez fière de mon travail, j'espère qu'il vous a plu autant qu'à moi. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, s'il y a des choses à améliorer.

Je tiens à repréciser qu'on devait réécrire une suite pour la planche de bd qu'on a reçu (média) c'est MA suite, écrite par mes soins MAIS la photo revient a l'auteur de cette bande dessinée.