L.H-Chapitre 40, Prediction

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Harmfield découvrit une simple chambre, couverte de velours rouge, de table dont étaient disposés des verres et des bouteilles de vin, et au fond, un lit, couvert de coussin et de draps, rouge.

Ophelia alla directement s'installer sur le lit. Harmfield la regarda faire.

– Ne me dis pas que tu es timide.

– Cela dépend de la situation.

Ophelia fit glisser la bretelle droite de sa robe. Harmfield se mit face à elle, puis fit glisser la seconde bretelle.

– Je vois, dit-il, nu en dessous.

– Plus pratique, dit-elle.

Quand Harmfield lui écarta les cuisses, coinçant une cuisse entre ces jambes, qui fit tremblait Ophélia, qui leva la tête, alors qu' Harmfield lui retira le haut de sa robe, laissant sa poitrine nue. Il se courba, l'embrassant dans le cou, alors qu'avec sa main droite, il descendit jusqu'à l'entre-jambes, dont il sentit la moiteur. Elle était à point, et lui sorti : « Prends-moi » en soupirant.

Il déploya ces crocs, les plantant avec une telle douceur et délicatesse, qu' Ophélia se mit à jouir. D'un coup, les jouissements s'arrêtèrent. Un dernier souffle se fit sentir. Harmfield releva la tête. La bête qui était en lui n'avait pas fini. Il alla transpercer Ophelia pour lui extirper le cœur, toujours battant et chaud, quand Cameron franchit la porte, stoppant son geste.

– Non mon ami, elles doivent rester en vie. Dis-moi que c'est fini ?

Harmfield acquiesça, laissant sur le lit un peu d'argent pour le dédommagement.

– T'as pas changé, remarqua Cameron.

– En attendant, nous devrions rentrer, dit Harmfield. Je n'aime pas la savoir seule.

En quelques minutes ils se retrouvèrent à la '' Dis Malti ''. Louise était déjà debout, les attendant.

Cameron entra le premier dans la cuisine, la saluant, puis Harmfield.

– Je peux savoir où vous étiez ? demanda Louise inquiète et perplexe, à moitié réveillée, se préparant un café.

– Disons que nous avons pratiqué d'anciennes coutumes, répondit Cameron, s'installant à table.

– Pratiquer d'anciennes coutumes ? Dit-elle se servant son café qu'elle but.

– Nous nous sommes nourri, rétorqua Harmfield sans ménagement, ce qui surprit Cameron et Louise. Autant tout te dire non ? dit-il en la fixant.

Louise lâcha son bol, en déglutissant et le posa fébrilement sur la table.

– Tu ne crois pas que tu grilles les étapes ? demanda Cameron.

Elle les regarda tour à tour. Elle se mit à trembler, comprenant la situation. Un sentiment de danger imminent vint en elle. Elle se levait soudainement, sortant en quatrième vitesse, allant dans le jardin. Harmfield alla pour la rejoindre, quand Cameron le stoppa net.

– Non, laisse-la digérer tout ceci.

Harmfield acquiesça, faisant bander ces muscles fixant inlassablement Cameron.

– Si tu vas la voir dans cet état, je suis pas sûr qu'elle te revienne.

Harmfield prit de longues respirations, écoutant attentivement Cameron. Il se sentit perdu. Jamais il n'avait ressenti cela. Cette douleur que lui infligeait son cœur, son âme. Tout disaient en lui, de la chérir, de l'aimer et surtout de l' écouter. Il savait et avait parfaitement compris les paroles de Cameron, qui sonnaient tellement juste et à la fois l'effrayante.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant