Chapitre 10

Depuis le début
                                    

- Et tu ne peux pas dire tout simplement : non ?

- Aldaron : Non pas chez nous, cela ne se passe pas ainsi

- Tu veux que je demande à la reine ? Elle me doit bien ça

- Aldaron : Cela serait mal vu, mais merci, dit-il en me souriant

- Y'a pas de quoi c'était avec plaisir, dis-je en faisant la moue

- Aldaron : Nous devrions aller nous coucher afin de reprendre des forces

- Tu as raison, tu viens dormir avec moi ? tentais-je

- Aldaron : Cela ne serait pas prudent tu ne crois pas ?

- Je n'ai jamais été quelqu'un de prudent, lui répondis-je en le fixant

- Aldaron : Cela ne fera qu'aggraver les choses

- Juste dormir ! Promis je ne te toucherai pas

- Aldaron : Mais moi j'aurais envie de le faire

- Fais comme moi, fais-toi violence et résiste, insistais-je

- Aldaron : D'accord, tu as gagné

- Yes ! dis-je contente

Je vais donc dans la chambre la première de façon à ce que je puisse me déshabiller et me glisser nue sous les draps, une fois chose faite je l'appelle et il vient à son tour s'allonger sur le lit. Je soupire et j'ai du mal à ne pas m'approcher de lui et j'entends à sa respiration qu'il ne dort pas non plus.

- Aldaron : Ok viens dans mes bras mais pas plus ok ?

- Merci, dis-je en me mettant au creux de son épaule

Je suis bien ainsi, je sens son odeur qui m'enivre, j'ai envie de poser une main sur son torse mais je sais qu'après j'aurais envie de la faire glisser vers son ventre puis son sexe, je n'arrive pas à prendre le sommeil, j'ai trop envie de lui mais je n'ose pas bouger de peur qu'il décide d'aller dormir dans sa chambre.

- Aldaron : Hey merde ! Je ne peux pas ! crie-t-il en s'éloignant de moi

- Arrête de lutter, nous en avons envie tous les deux, lui dis-je en posant une main sur son torse

- Aldaron : Ce n'est pas correct envers toi

- Moi j'ai choisi, et mon choix c'est toi quoi qu'il advienne

Il me regarde longuement puis finalement se penche vers moi et m'embrasse délicatement du bout des lèvres, puis de façon plus prononcé pour finir en un baiser passionné, je passe mes doigts dans ses cheveux et l'attire un peu plus contre moi, il pose alors une de ses mains sur mon sein au travers du draps, drap que je vire d'un seul geste de la main, je ne veux aucune barrière entre nous, je veux sentir sa peau contre la mienne, sa bouche glisse à mon cou, qu'il lèche du bout de la langue, puis descend jusqu'à ma poitrine, je caresse son dos puis sa bouche quitte ma poitrine et vient m'embrasser goulûment, je mordille ses lèvres pleines, je l'entends gémir, il se déshabille et je le regarde faire, j'aime son corps musclé, il revient s'allongé près de moi, je commence à lui caresser son torse puis son ventre plat, il ferme les yeux sous mes caresses, je pose alors mes lèvres sur sa peau et descend ma main vers son sexe que je prends délicatement et commence un long et lent va et vient, il se met à caresser mon intimité en même temps puis repousse ma main avec tendresse, il écarte alors mes jambes et se place entre elles, il me regarde intensément comme pour avoir l'autorisation, je l'embrasse avec fougue et alors il rentre en moi avec une douceur infinie, il va et vient en moi tout en enfouissant sa tête au creux de mon cou, j'enroule mes jambes autour de sa taille afin de mieux le sentir alors qu'il accélère ses mouvements nous portant tout deux vers une jouissance nous faisons crier de plaisir.

Il retombe sur le lit, épuisé mais heureux, il ne me quitte pas des yeux, je lui souris tendrement.

- Aldaron : Je ne pourrais jamais t'oublier ma douce Leah

- Moi non plus, tu m'as laissé le plus beau des souvenirs

- Aldaron : J'aurais aimé tant te donné plus, dit-il tristement

- Les regrets ne servent à rien, nous pourrons toujours nous revoir

- Aldaron : Pas quand je serais marié hélas

- Pour quand est prévu ton mariage ?

- Aldaron : Pour dans un mois de ton monde

- Si proche ? Cela fait combien de jour de mon monde que je suis là ?

- Aldaron : Un peu plus d'une journée pourquoi ?

- J'ai une semaine à te consacrer, si tu veux de moi

- Aldaron : Bien sûr que je le veux mais la séparation sera encore plus dur tu le sais ?

- Je ne le sais que trop bien mais je ne peux pas m'éloigner de toi

- Aldaron : Ma douce Leah qui aurait cru une chose possible

- C'est la vie, nous n'y pouvons rien mais assez discuter aime moi encore

Il ne se fait pas prier et m'embrasse tendrement et me construit pleins d'autres souvenirs les uns plus beaux que les autres, nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre au petit matin.

L'Eau, L'Air, Le Feu et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant