~Prologue~

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Proloque :

Je ramassais le peu d'affaires que je pouvais emmener et les fourra dans un sac de sport bleu marine pendant que ma mère, elle, essayait de me bloquer l'issue de ma chambre.

"-Tu es bête Capucine, tu te rends compte de ce que tu vas faire ? Me criait-elle dans un sanglot. Allez défait tes affaires, et on en discute ce soir avec ton père."

En guise de réponse, je levai les yeux au ciel et me frayai un chemin jusqu'à la salle de bains. J'entendais ma mère jurer en descendant les escaliers quatre à quatre et crier dans le combiné de son téléphone. Je laissais sur le rebord de levier mon maquillage, mais ne pus me résoudre à abandonner mon mascara. Je l'enfouis dans mon sac ainsi qu'une brosse à cheveux, des élastiques, ainsi qu'un petit miroir de poche. Ma mère, qui avait sécher ses larmes pour laisser place à son air de maman fâchée, se tenait devant la porte d'entrée les mains sur les hanches lorsque je descendais les escaliers. Je caressai Bouda le chat noir de la famille et dis au revoir à mon grand-père qui ne comprenait que la moitié de ce qui se passait et jouait avec son dentier. Il me caressa les cheveux fraichement lavés et me fit un bisou sur la joue avant de me murmurer un semblant de "bonne chance". Puis je m'approchai de maman, lui demandais de se décaler afin de pouvoir sortir.

"-Capucine Belcoure, je t'interdis de passer cette porte, je suis ta mère, et tu vas m'obéir, disait-elle en secouant la tête.

-Maman s'il te plaît arrête, je te promets que je reviendrais à Noël et puis tu as toujours Naël et Jeanne. Tu ne pourras jamais me faire changer d'avis, il est pris, il est pris, répondais-je calmement à l'inverse du ton de ma mère. Tu ne peux rien y changer.

-Si tu mets un pied à l'extérieur de cette maison, je te promets, que ça ne sera plus jamais chez toi, et que tu ne seras pas la bienvenue, s'emporta-t-elle.

En guise de réponse, je secouais la tête, souriais et criais : "garde à vous ! " Avant de me mettre en position exagérée du salut militaire. Je sortis hors de la maison, ma mère claqua la porte et me dit par la boite aux lettres de ne plus jamais remettre les pieds ici, je l'ignorai lui fis un bisou à travers l'entrebâillement de la boite aux lettres et lui dis que je l'aimais.

J'enfourchais mon vélo et pédalai de toutes mes forces pour m'enfoncer dans la campagne déposée la lettre pour ma sœur dans la mangeoire de nos deux chevaux. Mes larmes coulaient le long de mon visage quand je serrais pour la dernière fois avant longtemps la tête de mon cheval.

C'était partit, je m'engageais dans de l'armée de Terre. Je ne savais pas vraiment si ma mère était sérieuse, je venais d'avoir dix-huit ans, mon bac avec mention bien et j'allais suivre un entraînement intensif pendant trois ans pour ensuite aller sur le terrain combattre au côté de soldat surentraîné de toute origine.

DaïkaWhere stories live. Discover now