Vie Fantôme (Livaï x reader)

Vie

Par la suite nous nous étions dirigés avec difficulté hors du hangar et avions retrouvé Livaï au réfectoire.
Armin s'assit à côté de lui tandis que je me mettais en face de notre caporal.
Il eut plusieurs minutes de blanc.
Finalement Livaï nous raconta ce qui s'était passé durant notre coma général.
« Apres les explosions, vous avez tous été projeté au sol. J'ai réussi de mon mieux à rester éveillé. Je nous ai tous détaché facilement car le choc avait fragilisé nos liens. J'ai porté [t/p] dans ma chambre puis j'ai exploré les lieux.
Les membres des brigades spéciales avaient tous été éliminés par deux personnes. Ces deux là étaient entrain de nettoyer la pièce de l'affrontement.»
Livaï marqua une pose puit repris.
«C'était Berthold et un homme qui disait te connaître, Brandon. Ils m'ont alors expliqué qu'ils possèdent des capacités "spéciales" qui leur ont permis de décimer nos ennemis. Ils m'ont aussi avoué que de base ils ne voulaient pas nous faire de mal mais avaient les même ambitions que les BS. Cependant, en ayant vu les dégâts de l'explosion, ils sont rentrés dans une colère noire et se sont rebeller.»
Armin garda le silence. Livaï me regardait avec une expression désolée et ravagée par la tristesse récemment ressentie.
Moi, je ne rajoutais rien à ce monologue. Me disant juste que cela me paraissait si irréaliste que ce soit finis.
Finalement Armin articula ces phrases :
« Nous devrions amené les autres dans leur chambre. Je ne veux pas qu'ils assistent à la même vision que j'ai eu en me réveillant. »

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Pdv Livaï
Apres nous être occupé de nos compagnons, [t/p] et moi avions préféré laisser un peu de calme à Armin. La solitude n'est surement pas la bonne solution pour forger son deuil mais c'est la seule chose que nous pouvions faire pour lui.
Par la suite, tout les deux nous étions allé dans ma chambre. Nous nous étions endormis directement.

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Allongé à côté de [t/p], je lui caressais délicatement la chevelure. J'observais ses adorables traits et esquissais un sourire en voyant son air apaisé.
Je descendais ma main sur son ventre et le caressait du bout du pouce. Je ressentis alors une sorte de tendresse extrême sans que je ne puisse l'expliquer.
[t/p] finit par ouvrir les yeux et son regard [c/y] s'accrocha au mien. Je me rapprochais doucement d'elle, jusqu'à faire frôler nos fronts. Je la vis fermer les yeux et fis de même puis posa mes lèvres contre les siennes. Elle afficha un sourire en se détachant de notre geste affectif.

Comment pouvais-je être heureux dans cette situation alors que la mort et le désespoir avait ravagé nos cœurs ?

Je chassais toute mes pensées négatives en me levant pour aller voir l'état de chacun.
[t/p] se leva à son tour et me prévint qu'elle allait directement aller voir Armin.

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Tous nos compagnons se réveillèrent au bout d'environ deux heures.
Ensemble et en silence nous sommes allés au réfectoire du QG.
J'ai alors préparé un thé à ceux qui le souhaitaient et un café pour les autres.
Les discussions fuyaient les sujets trop sensibles. Puis finalement, je racontais la suite des événements à mes amis. Une fois ce sujet lancé, Jean demanda avec sa délicatesse légendaire :
«Hum.... maintenant que les plus gros problème sont réglés.... qu'est-ce qu'on fait? Enfin je veux dire... qu'est-ce que le bataillon est censé faire ? »
Des soupirs se firent entendre. Je lui répondais alors d'une voix lasse :
« Je n'en sais rien. Tu sais quoi Jean? On va tous déprimer au maximum du possible et on va tous fermer nos gueules. Je n'ai aucune envie de reprendre les activités du bataillon, personnellement. »
Personne ne dit quoi que ce soit. Ils me dévisagent tous mi surpris mi résigné. Soudain la voix de Christa retentit dans la salle.
« On va pas se laisser abattre ! Je rappelle qu'il y a eu déjà énormément de mort pour le bataillon et pour ses recherches ! Si nous baissons les bras maintenant et abandonnons tout ce travail acharné, c'est exactement comme si chaque personne morte au combat s'était sacrifiée pour rien ! »
Ces mots sonnèrent justes à l'oreille de chacun. Cependant une pensée traversa l'esprit de tout le monde..