Flash black
Il devait être très tard, la nuit envahissait l'école et le silence régnait en maître quand un miaulement se fit entendre non loin des escaliers menant aux dortoirs des Gryffondor suivit d'un juron étouffé. On entendit des pas précipités et au tournant d'un couloir deux silhouettes se dėtachèrent de l'ombre pour se précipiter dans un placard et ainsi échapper au fidèle compagnon de ses nuits : Miss Teigne la chatte de ce cracmol impossible à vivre, Rusard. Ces jeunes gens avaient bien fait de ce cacher, qui sait ce que l'homme aurait pu dire comme inepties en les voyant aussi tard et surtout tous les deux. Dans cette cachette qui se trouvait être extrêmement exiguë les deux jeunes gens devaient éviter de bouger car n'importe quel mouvement même minime révélerait leur position à l'impitoyable homme, en effet le chat se révélait être juste devant la porte et l'homme non loin. Après un cours instant ils entendirent l'homme déclaré en chuchotant :
-Viens par là Miss teigne, nous allons retourner du côté de la tour des lions peut être qu'ils sont repartis dans cette direction.
Attendant un peu, ils purent enfin relâcher leur souffle sentant la menace passer. Le premier sortit sa tête prudemment du placard et sortit entièrement, à la lumière de la lune on pouvait observer une longue chevelure rousse qui appartenait sans aucun doute à la benjamine des Weasley, son accolyte sortit à son tour mais il portait une veste à capuche et celle-ci reposait sur sa tête ce qui empêchait qui qu'on que de le reconnaître. Ils se regardèrent et le jeune homme sourit avec des yeux amusés à la jeune fille et lui prit la main avant de commencer à marcher dans la même direction que les surveillants de la nuit. Ils avancèrent en toute discrétion jusqu'à un croisement et ils allaient tourner quand une voix amusée retentit dans la direction qu'ils devaient emprunter, la jeune femme gémis de dépit avant de déclarer en chuchotant :
-Peeves .... c'est Peeves je reconnaîtrais sa voix moqueuse entre plusieurs !
L'autre tourna vivement la tête en entendant le nom et répondit rapidement :
-Vite ! Il ne faut surtout pas qu'il appel Rusard !
Le fantôme voletait tranquillement dans leur direction en observant qui aller faire perdre des points à sa maison ce soir ; en voyant enfin les deux élèves il dit d'une voix qui trahissait son amusement :
-Qui avons nous là ? Voyons jeune gens vous ne portez aucun signe distinctif comment serais je votre maison ?
Puis en les observant tour à tour, il déclara avec surprise :
-Tiens donc ! La dernière des Weasley en compagnie d'un jeune homme ! Tu as de la chance que je ne te reconnaisse pas d'ailleurs.
Ginny joignit ses mains et lui répondit d'un ton presque suppliant :
-S'il te plaît Peeves ne prévient pas Rusard !
-Je vais me gêner tiens ! En plus tes frères m'en doivent déjà une alors finit la grâce pour les Weasley !
Il reprit beaucoup plus fort et encore plus amuser : -Rusard je les ai trouvés !
On entendit une exclamation de surprise et rapidement des pas se rapprochèrent mais avant que Peeves ne se retourne le jeune homme avait déjà prit la main de la rousse et l'emmenait dans le couloir inconnu en espérant ne pas tomber sur un cul de sac. Ils coururent à fond s'en se soucier du bruit qu'ils pouvaient faire de toute façon Peeves aurait déjà prévenu Rusard dans quelle direction ils étaient partis et aurait nominé la rousse et un garçon. Tout en courant ils étaient surpris du manque de tableaux dans cette zone du château, mais en arrivant dans le fond du couloir ils appercevirent que non seulement c'était la fin et non seulement un tableau était accroché en plein milieu du mur et que la propriétaire les regardait sans comprendre.
-Dites moi jeunes gens, n'êtes vous pas censer dormir si j'en crois la lune à la fenêtre ? les interroga t-elle d'une voix intriguée
-Je ... nous aurions besoins de nous cacher mademoiselle pouvez vous nous aider ?
-Je ne sais pas jeune fille, répondez à ma question et peut être le pourrais-je ...
-Et qu'est ce ? s'impatienta le garçon mystérieux
-Qu'elle est la passion la plus forte ? Celle qui attaque à la fois le coeur, la tête et le corps ? selon Victor Hugo.
Tout en réfléchissant rapidement des bruits de bottes reguliers se firent entendre, la peur de se faire attraper montait en eux.
-La peur ! répondit l'acolyte
-Non jeune homme.
Ginny regarda le garçon à sa droite et déclara d'un coup :
-L'amour ! C'est l'amour !
-Très bien jeune fille !
Sur cette bonne réponse le tableau s'ouvrit et ils se précipitèrent à l'intérieur.
Ils avaient attendu durant de longues heures et par fatigue Ginny avait fini par s'endormir dans l'un des canapés bordeau de la salle. En effet elle était remplie de fauteuil de toutes les couleurs, un piano était installé non loin et d'autres instruments jonchés le sol, une scène décorait le fond de la pièce. Ils avaient appris plus tard que la salle etait en fait une salle de musique abandonnée qui avait seulement servie du temps des fondateurs eux mêmes, c'était celle d'Helga Poufsouffle en effet la femme aimait beaucoup cet art alors elle s'était créée sa salle et avait choisit elle même le tableau qui ornait son entrée. C'est la danseuse qui les avait réveillée le lendemain matin aux aurores pour qu'ils puissent rejoindre leurs dortoirs respectifs sans encombres, elle leur avait aussi certifié que s'ils avaient besoin d'un endroit pour être seuls ils pourraient venir. Ginny avait rougi sous le sous entendu et lui avait répondu :
-Mais nous ne sommes pas ensembles ! D'ailleurs je suis quatrième année à Gryffondor et lui en cinquième année dans une autre maison !
-Très chère, je ne suis qu'un tableau vous n'avez aucun besoin de vous justifier. Et je disais juste que si un aussi mignon couple que vous a besoin d'une parenthèse dans ces moments de stress que représentent vos cours et loin de cet once de peur que prodigue le mage noir, ma pièce et moi seront là.
-Merci de votre proposition.
En les observant tour à tour, elle rajouta sûr d'elle :
-Et puis si vous n'êtes pas ensemble sachez que ce jeune blond vous dévore des yeux et que se serait dommage de ne pas essayer, après tout vous n'avez qu'une vie.
Et sur ces bonnes paroles elle lui fit un clin d'oeil et scella la porte pour commencer à danser.
Après ce jour, ils étaient souvent revenus pour avoir un moment rien qu'à eux deux et très loin de l'ambiance morne qui planait sur le château. Et ils y allèrent même qu'en ils étaient sensés être séparés sous les "bons soins" de sa meilleure amie et de ses meilleurs amis. Et à chaque visite la danseuse était un peu plus heureuse.Fin Flash Back
Elle respira un grand coup avant de se poster devant la salle, la gardienne mit un moment à reconnaître la personne en face d'elle en raison de sa dégaine mais l'éclat du collier lui fit comprendre et elle s'exclama :
-Très Chère ! Je suis si heureuse de vous voir ! J'avais tellement eu peur pour vous deux !
-Est ce qu'il est là ?
-Depuis que j'ai senti les murs s'arrêter de vibrer. Avec un sourir devant la mine anxieuse de la rousse elle crut bon de rajouter :
-Il joue depuis un moment, c'est vraiment un morceau magnifique.
-Vous voulez dire celle-ci ?
-Exactement, je pense qu'il vous attend vous et votre violon.
Ginny souris et se rappela le jour où son ange lui avait fait découvrir Le lac des cygnes de Tchaikovsky.
Il s'était installé sur le tabouret du piano et avait commencé à jouer quelques notes puis cette partition, du bout des doigts sans aucune aide, de mémoire et elle avait été très surprise et la chanson lui avait énormément plus. Elle avait voulu l'apprendre aussi mais sur un autre instrument pour pouvoir l'accompagner et la jeune fille avait choisi un magnifique violon couleur chêne et verni, elle se souviendrait toujours de la tête de ses frères quand elle avait expliqué que si elle passait toutes ses heures à la bibliothèque c'était pour apprendre comment jouer un instrument moldu. Mais ils avaient été charmés dès les premières notes de ses ballades et lui en avaient redemandé. Mais sa plus grande fierté avait été d'avoir réussi à émouvoir le petit coeur de glace déjà bien réchauffé de son compagnon.
-Alors répond à ma question et tu pourras le rejoindre.
-Très bien !
-Le bonheur est parfois caché dans ?
Elle réfléchi et nota mentalement de remercier Hermione pour ses phrases tirées des grands auteurs moldus.
-Dans l'inconnu, c'est de Victor Hugo.
-Bravo Miss, maintenant rejoignez le et jouez comme si c'était la dernière fois.
Elle pénétra la salle et pû observer de dos son amour secret jouer comme un professionnel sur le piano. Il avait ses cheveux blonds en bataille et ses mèches retombées devant ses yeux mais elle ne l'embêtait pas plus que ça. Il n'y avait que lui et la musique.
Ginnevra marcha sur la pointe des pieds et prit son violon qui était toujours à la même place sur la scène, elle le sortit doucement sans aucun bruit, s'assit derrière son ange, et prit une bouffée d'air avant de le poser sur son épaule et de commencer à jouer en rythme avec lui. Elle le vit tressaillir sous le coup mais il ne s'arrêta pas pour autant et il continua. Ils jouèrent comme si la guerre n'avait pas eu lieu, comme si ils étaient encore en plein interdit. La musique exprimait ce qu'il ressentait tantôt douce tantôt triste, il la vivait, c'était leurs morceaux, leurs musiques. C'était entre eux seulement entre eux, mais la musique prit fin.
Ginny garda ses yeux fermés en finissant sa note et en les rouvrant elle eut un sursaut, le visage de son amour était à peine quelques centimètres d'elle, ses beaux yeux gris scrutaient chaque partie du visage de la belle et avant qu'elle ait pu dire quelque chose, il posa sa main sur sa joue et rapprocha encore leur visage. Il voulait savoir si elle le laisserait toujours l'embrasser après tout ce qu'il s'était passé. Sauf que Ginny avait tellement attendu ce moment depuis le matin même, elle parcouru le dernier espace elle même. Elle posa ses lèvres sur les siennes, et ce fut magique, c'était un baiser doux et amoureux qui reflétait leurs émotions. Après cet instant il posa son front contre le sien sans pour autant enlever ses mains, et il l'embrassa sur les joues et le front pour se prouver que ce n'était pas un mirage, sa lionne était vraiment là.
-Amour, j'ai eu si peur ... lui avoua t-il
-Et moi donc ... j'ai tellement eu peur que tu tombes sur un auror ou sur l'un des membres de ma famille ! Je ... je ... je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi ...
Devant son visage ruisselant de larmes, il l'embrassa à nouveau et essuya ses joues avant de répondre :
-Tu sais très bien que je suis un garçon plein de ressources et très doué alors même un auror ne m'aurait rien fait.
-Que tu es modeste ! se moqua t-elle le sourire aux lèvres
-C'est pour ça que tu m'aimes Weasley tu le sais ça ?
-Je le sais ?
En faisant la moue devant sa réponse, il la prit dans ses bras, ils se câlinèrent et restèrent dans les bras l'un de l'autre puis dans un souffle elle rajouta :
-Oui je le sais Malfoy.
-Je t'aime roussette
-Je t'aime aussi blondie.Ça oui ils s'aimaient, cela crevait les yeux.
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Names doesn't mean enything
RandomParce que je suis une fan incontesté du Drinny, j'ai décidé de faire un livre à images, vidéos dessus. Il y aura des O.S et des recommandations de fictions. C'est toujours dans le même style que celui sur les Dramione ou celui sur les Hinny.
Je le sais ?
Depuis le début