Antoine : Tu n'as pas cacher les marques d'appartenance que je t'ai faite.
Je le regardais bizarrement et je prenais mon portable en mode miroir pour observer mon cou ; en effet, il a bien marqué son territoire.
Moi : T'aurai pas pu me dire ça avant ? Tout le monde dois se douter que j'ai passé une nuit très courte.
Je réfléchissais un instant et je pensais à ses parents puis à Maud et Théo.
Moi : Tes parents, Maud et Théo vont s'en apercevoir et ils vont nous charrier !
Antoine : Mais c'est pas grave, et entre nous ils ont l'habitude maintenant.
Moi : Quoi ?! Comment ça ?
Antoine : Plusieurs fois j'avais des traces que tu m'avais fait après nos folles nuits.
Moi : Ho mon dieu ! La honte !
Antoine : Mais non c'est drôle.
Moi : Ha bah merci.Je me mettais dos à lui et croisais les bras. Je sentais ses mains glisser sur mon ventre et j'esquissais un petit sourire. Ça me rappelais quand j'avais toujours Mia dans mon ventre et qu'elle n'était rien qu'à moi, la même position de ses mains me faisait remonter cet agréable souvenir.
Il n'enlevait toujours pas ses mains alors que ca faisait un petit moment que nous étions comme ça.Antoine : J'ai l'impression de remonter à quelques mois en arrière en faisant ça.
Il lit dans mes pensées je crois.
Moi : Je pensais exactement à la même chose.
Antoine : C'est débile, mais j'attendais que ça bouge à l'intérieur.
Moi : C'est pas débile je te rassure.J'enlevais ses mains de mon ventre et au même moment l'annonce pour notre vol vers Lyon retentissait dans les hauts parleurs de l'aéroport.
On se levait puis on se dirigeait vers la porte d'embarquement.Ellipse
Enfin le sol français. Nous nous dirigeons vers les arrivées des valises sur les tapis. On avait encore 10 bonnes minutes à attendre avant de rejoindre la voiture d'Antoine et de partir pour Mâcon dans sa maison familiale.
Maintenant que les 10 longues minutes étaient passées on récupérait nos bagages pour rejoindre le parking ou était garé l'auto.On mettait nos valises dans le coffre puis on sortait de cet immense aéroport de Lyon et on prenait le route en direction de Mâcon.
Je mettais mon téléphone en Bluetooth sur la voiture et je mettais du Drake. Direct ça éveillait tous les sens d'Antoine qui était concentré comme un papi sur sa route. On chantait à tue-tête Hotline Bling et quand elle se finissait, Work de Rihanna retentissait dans nos oreilles. Il me regardait avec son regard de pervers.Moi : Arrête de me regarder comme si t'allais me sauter dessus.
Antoine : Mais je t'ai déjà sauté dessus.
Moi : Mais...J'abandonnais. Je savais très bien qu'il allait avoir réponse à tous ce que j'allais lui dire.
Je repensais d'un coup à Serena et je décidais de lui envoyé un petit message.À : Serena 😇
Coucou ma belle ! Comment tu vas depuis le temps ? Je suis en France quelques jours normalement sur Mâcon on pourrait se voir ? Je te fais pleins de bisous !
J'appuyais sur envoyer et je posais mon téléphone. Quelques minutes plus tard mon portable se mit à vibrer et indiquait un message. C'était Serena, j'étais contente qu'elle me réponde si vite.
De : Serena 😇
Coucou... enfaite, j'ai besoin de ton aide, j'aimerai bien oui qu'on se voit. Si je prend un vol pour Lyon demain ça irait ? Moi aussi je te fais des bisous.
Je lui répondais qu'il n'y avait aucuns soucis puis je rangeais mon téléphone dans ma veste.
On était enfin arrivés devant la maison des Griezmann. Je sortais à toute vitesse de la voiture et j'attendais qu'Antoine m'imite mais il n'était pas décidé à sortir.
Moi : Pourquoi tu sors pas ?
Antoine : J'ai pas envie.Je le regardais d'un mauvais air.
Antoine : Je rigole j'arrive, t'es juste hyper pressée de revoir Mia.
Moi : En même temps ça fait 3 semaines que je l'ai pas vu, enfin qu'on l'a pas vu.
Antoine : Oui, bon aller avance ton ptit derrière pour qu'on puis rentrer.Je me retournais et je secouais mes fesses puis j'avançais d'un pas précipité vers la porte d'entrée.
Antoine : Tu me fais perdre la tête.
Moi : C'est pour ça que tu m'aime imbécile.Il me regardait faussement choqué puis il appuyait sur la sonnette. On attendit quelques seconde avant qu'Isabelle se dévoile devant nous. Elle prenait son fils dans ses bras puis elle me prenait à son tour. J'adore vraiment sa mère. C'est une femme incroyable.
Elle nous laissait entrer puis je voyais mon bébé dans les bras de sa marraine qui n'est personne d'autre que ma belle sœur Maud.
Je disais bonjour à Théo puis Alain pour finir avec Maud qui tenait Mia dans ses bras. Elle me tendait ma fille et je lui faisait pleins de bisous.Antoine : Passe moi un peu ma fille aussi.
Isabelle : Ho mon fils...
Antoine : Maman...Je lui tendait Mia et je souriais instinctivement quand je voyais l'homme que j'aime avec sa fille dans ses bras. J'aime vraiment les voir ensemble parce qu'ils se ressemblent tellement.
Je m'asseyais à côté de ma belle sœur et je prenais le verre d'ice tea que m'avait servi Isabelle. Antoine s'était assis sur un fauteuil et avait mit Mia sur ses genoux et je ne trouvais même pas les mots pour décrire le regard qu'il avait sur elle.
Maud s'approcha de moi et me disait dans l'oreille en chuchotant.Maud : Alors c'était bien hier soir ?
Elle me fit un clin d'œil qui faisait référence à la marque rouge violacée que j'avais dans le cou. Je sentais mes joues chauffées. Qu'est-ce que c'est gênant.
Moi : Plus que génial.
Je souriais gênée. C'était évident que cette trace n'allais pas passer inaperçu. Je passais ma main dans mon cou et souriait en repensant à cette nuit.
Il était aux alentours de 22:30 quand nous avons décidés, avec Antoine d'aller nous coucher car avec notre "insomnie" de la veille plus la route qu'on a du faire nous étions fatigués. Mia dormait depuis une bonne heure déjà et c'était une joie d'avoir Antoine à mes côtés pour la coucher car ce n'est pas souvent qu'il le fait, parce que soit il n'est pas la, soit il dort, soit il a la flemme.
On allait dans la chambre d'Antoine la ou il a passé toute son enfance et une minime partie de son adolescence. Je mettais un t-shirt qui lui appartient et enlevais mon pantalon. Je me mettais dans son lit et il me rejoignait sans attendre. Il s'était mis sur le dos et j'avais posé ma tête sur son épaule et ma main sur son torse. Je me laissais bercer par sa respiration calme et je m'endormais en un rien de temps.
J'ai besoin de ton aide
Depuis le début