Chapitre 3 : Rapprochement et sentiments?!

Depuis le début
                                    

(t/p) : Reste avec moi. S'il te plait.

Ce fut la première fois que je la vis aussi sensible, sans sa carapace de gamine capricieuse.

Livai : Tch.

Je la poussa un peu et m'allongea à côté d'elle. Puis, je la tira vers moi afin de poser sa tête sur mon torse. Je lui caressa les cheveux et essuya le reste de ses larmes. Elle s'endormit, presque paisiblement quelques minutes plus tard. Mais pourquoi j'ai fais ça moi ? Je la regardais dormir un petit moment jusqu'au moment où je lui fis un bisou sur la joue et m'endormis à mon tour. Ouais, peut être que cette gamine ne me laisse pas indifférent après tout.

PDV (t/p)

Je me réveillais le lendemain. Etrangement, j'avais bien dormi malgré le fait que je sois au cachot. Ma bouillotte me tenait bien chaud, je décidais donc de la coller d'avantage contre moi. J'étais bien.

Livai : Oï, qu'est ce que tu fous, gamine ?

Une bouillotte qui parle et qui à la même voix que Livai ? Boh, je dois surement être en train de rêver. Mais, en bougeant ma main, je constata que la bouillotte avait...des cheveux. Je tournais lentement, mais alors trèèèèèès lentement ma tête. Et je fis face au gnome qui me regardait avec son visage habituel, inexpressif.

(t/p) : Ahhhh ! Un gnome !

Je décidais de me levé rapidement du lit mais, en ayant oublié que j'étais enchainé par des chaines, je me cassais la gueule par terre.

Livai : Tu peux pas faire gaffe un peu ?

Le caporal nain se rapprocha de moi et  me libéra de mes chaines.

(t/p) : Merci…

Il regarda l'entaille au genou que je venais de me faire. Il se releva, me relevant aussi par la même occasion, mais délicatement, ce qui me surpris venant de sa part.

Livai : Tch. On fera mieux d'aller désinfecter ça.

Je ne bronchais pas et le suivis jusqu'au poste de soins. Il m'avais pris la main tout le long du trajet ce qui m'avais fais rougir. Mais qu'est ce qui lui arrivait ? Une fois ma plaie nettoyer et désinfecter, enfin, chose qui n'a pas servi à grand-chose étant donné qu'avec mon pouvoir de régénation de titan, la plaie s'était vite refermé, Livai m'ordonna de le suivre dans son bureau. Notre proximité me fis battre le coeur à la chamade. Qu'est ce qui m'arrive, bordel ? Non, je ne veux pas tomber amoureuse, je ne peux pas...Je ne veux pas encore perdre des êtres auquel je tiens. Je me secoua la tête afin de faire partir cette idée de ma tête.

Livai : Oï, qu'est ce que tu fous ? T'es pas dans un zoo.

(t/p) : Excusez moi, Monsieur le caporal chef, mais il m'arrive de réfléchir et de penser.

Livai : A quoi tu pensais ?

(t/p) : A rien.

Livai : Dis le moi.

(t/p) : Non.

Il ferma à clé la porte de sa chambre.

(t/p) : Pourquoi tu a fermer la porte ?

Livai : Dis moi à quoi tu pensais.

Il m'avait collé contre le mur. Et impossible de me dégager. J'essayais du mieux que je peux de cacher mes rougeurs, en vain.

(t/p) : Si...sinon quoi ?

Livai : Sinon, je t'embrasse.

(t/p) : Qu...ha, la bonne blague. Je sais que tu ne le fera pas.

Pour toute réponse, Livai colla ses lèvres aux miennes. J'étais complètement déstabiliser. Il me mordilla la lèvre inférieur afin qu'il puisse avoir accès à ma langue. Je rougis de plus belle mais je n'affichais aucune résistance. Au contraire, je répondis à son baiser et nos langues entamèrent une danse endiablée. Puis, la tension dans la pièce se fit de plus en plus tendue. Il m'embrassa dans le cou tout en passant une main sous ma chemise. Qu'est ce qu'il compte faire au juste ? Je ne suis pas prête pour ça.

(t/p) : A...arrête…

Et, étrangement, il s'arrêta. Il s'éloigna de moi, ce qui, je ne sais pourquoi me fis un pincement au coeur.

Livai : Oï, (t/p), ce qui viens de se passer. Si tu en parle à quelqu'un, tu peux préparer ta tombe.

Tiens, il m'avait appeler par  mon prénom, pour une fois.

Livai : Au fait, Erwin veut te voir.

(t.p) : J'y vais.

Je sortis du bureau de Livai tout en étant complètement déboussolé par ce qui venait de se passer. Qu'est ce qu'il attend de moi, au juste ? Et, est ce que je serais amoureuse de lui ? J'étais complètement perdue. Je me dirigea donc vers le bureau de mon papa. Une fois arrivé, j'entrais dans son bureau sans toquer.

(t/p) : Salut, 'pa.

Erwin : Ah, (t/p), ravi que Livai t'ai laissé sortir du cachot. Pour tout te dire, je voulais aller te rendre ta liberté mais tu connais Livai, il avait gardé la clé sur lui.

(t/p) : Pas grave. Mais fais gaffe, le gnome est un pervers.

Erwin : Que veut tu dire ?

(t/p) : Je l'ai retrouvé dans mon lit ce matin, en me réveillant. Il aurait pu au moins respecter ma pudeur.

Erwin se mit à sourire et un petite rire se fit entendre.

(t/p) : Qu'est ce qui te fais rire ?

Erwin : Non rien. Bon, si je t'ai fais appelé, ce n'est pas pour rien. (t/p), que dirais tu de prendre cette journée rien que tout les deux ?

(t/p) : Tu veux dire, une journée en père et fille ?

Erwin : Oui.

(t/p) : Mais...et le bataillon alors ?

Erwin : J'ai prévenu Hanji, qui prend les commandes du bataillon en mon absence.

(t/p) : Ah, la folle dingue des titans.

Erwin : Alors ? Tu veux bien ?

(t/p) : Bien sur. Mais avant, j'ai quelque chose à faire avec Sasha et Connie.

Erwin : Et qu'est ce donc ?

(t/p) : On veut aller mettre le lit de Jean dans l'écurie.

Erwin : (t/p)…

(t/p) : Si jamais Livai te demande qui a fais le coup, ne dis pas que c'est nous. Ou alors, dis que c'est Reiner et Berthold !

Je sortis de son bureau et partis rejoindre Sasha et Connie qui m'attendais afin de mettre le plan à exécution. Une fois le lit de Jean bien installé dans l'écurie, alors que je me rendais dans le bureau de mon progéniteur, une main me retient et m'amena à l'extérieur du QG, dans un endroit où personne ne se trouvait.

Coeur Et Âme. [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant