Ce qui nous unit

Chapitre 1

2072, lycée de jeunes filles à l'Ouest de la capitale, Bloc C.

Au lieu de ma sonnerie ce matin, c'est la douce voix criarde de ma directrice qui résonna dans ma tête.

« Chères élèves de notre admirable institut, j'ai l'honneur et la joie de vous annoncer que dix d'entre vous sont dorénavant être les grandes chanceuses, les grandes privilégiées pour participer au nouveau projet de l'État ! N'est ce pas magnifique? Félicitation à ces jeunes filles ! Voilà, voilà...Bon et bien, retournez à vos occupations. Les heureuses gagnantes se verront accompagner jusqu'à ma demeure pour plus de renseignements.
Ah aussi mes chères je vous rappelle que notre institut est un des établissements les plus respectable de notre État donc je n'autoriserait aucun écart de comportement de votre part quand vous saurez la nouvelle, au moindre écart de comportement je sévirai . »

L'annonce s'arrêta, j'avais à peine ouvert les yeux et je n'avais écouté qu'une petite partie de son discours qui ne me concernait en rien. Sans accorder la moindre attention à cette toute nouvelle annonce, il faut dire que je n'avais pas vraiment compris grand chose de celle-ci  comme j'étais à moitié endormie, je me retourna vers mon réveil. Il était déjà 5 : 50 et mince j'étais encore en retard ! Je n'avais plus que dix minutes pour me préparer.

Sautant du lit dur et sentant le moisis à cause de l'humidité présente en ce début d'été, j'atterrissais sur un sol gelé qui me glaçait toute entière. Mais je n'avais pas le temps d'avoir froid, je me dirigeais directement vers le petit coin réservé à notre toilette par habitude. Ce coin de toilette installé dans chaque chambre de l'Institut était composé d'un robinet qui ne cessait de fuit et de couler goutte à goutte formant dessous une coulée de calcaire, au dessus était placé une petite étagère avec à l'intérieur le nécessaire féminin qu'on avait besoin avec en son centre un miroir.

J'avais essayé d'égayer la pièce quelques mois avant, en collant un peu partout dans la pièce ou des œuvres à moi, des penses têtes, des images de manuels,... Et je peux dire que j'étais assez fière du résultat, le tout faisait de cet endroit mon coin personnel qui me servait de refuge, de cocon.

A côté du lavabo était disposé dans un petit caisson avec a l'intérieur le costume réglementaire qu'instaurait notre institue posé ici grâce à une trappe reliant un réseaux logistique liant les chambres unes à unes. Je pris alors la tenue, enleva l'espèce de pyjama gris que je portais et l'envoya en boule sur mon lit. J'enfilai vite fait la tenue composée d'une jupe bleue marine montant légèrement au dessus des genoux, une chemise blanche et le blason bleu marine qui allait avec la jupe, puis finis par mettre mes chaussettes blanches et mes chaussures impeccablement cirées. Ces vêtement empestait la lavande à des kilomètres à la ronde empêchant de sentir l'herbe fraîchement coupée ou encore l'odeur des sapins l'hiver...

Le réveil affichait 5:56, je regarda la glace sans vraiment prendre le temps de me regarder suffisamment pour voir que j'avais encore d'énormes cernes et que je faisais peur à voir... Je passa la brosse rapidement sur mes cheveux puis monta mes cheveux sur mon crâne pour faire une queue de cheval bien plaquée pour qu'aucun cheveu ne puisse s'échapper de ma coiffure, cela m'étais déjà arriver plusieurs fois d'avoir quelque cheveu dépassant de ma coiffure et à chaque fois une punition était en prime ensuite... Il fallait, nous filles de  l'établissement veiller à être ou du moins paraître impeccable chaque jour de la semaine où sinon gare à nous, avec les punitions qui fusaient au moindre faux pas.

J'ouvris le robinet qui fît un affreux crissement et laissa couler un filet d'eau. Je passa alors mes mains dessous et lava mon visage rapidement avec cette eau fraîche ce qui eu comme conséquence que j'étais dorénavant bel et bien réveillée. Je passa la serviette rapidement pour enlever les dernières goûttes qui se répandaient sur mon visage, il était 5:59, c'est bon je suis prête.