Étant pensif à propos de la vie de Sarah,
Une voix me sortit de ma réflexion. Surpris, je sursautais légèrement et souriais à cette dame en face de moi.

... ― Tu m'as l'air bien pensif mon grand.

Je souriais.

― Oui, on peut le dire. J'aimerais voir la patiente de la chambre B408.

... ― Attends un instant.

Elle consultait son ordinateur,
En temps normal, sa ne prends même pas dix secondes pour cette procédure et ensuite je peux disposer. Aujourd'hui, particulièrement, ça a duré plus longtemps que prévu.

... ― Jeune homme, comment s'appelle la patiente ?

― Sarah Da Silva.

... ― C'est ce que je me disais. Elle est partie ce matin.

Étonné, je fronçais les sourcils.

― Partie ? Pour aller où ?

... ― Aucune idée, elle est partie. Désolé petit.

Cette dame rangeait ses dossiers et s'en alla.

J'étais comme désemparé,
Sarah à quitté l'hôpital sans laisser aucune trace. La culpabilité voulant s'installer en moi, je la chassais immédiatement avec autorité. La seule question était : Où était Sarah ?

Étant dans son état,
Elle était capable du pire comme de la catastrophe. Je réfléchissais en me demandant où elle pouvait être.

[...]

Le 22 janvier 2013,
Ville de Lyon.

[...]

Sarah,

*
* *

Une robe qui dessinait bien mon corps parfait. Des talons qui me tenait en hauteur, ce qui me rendait supérieure aux autres. Un verre à la main, mes cheveux qui descendait en cascade dans mon dos, j'étais au top de moi-même.

Toutes les musiques du moment animaient cette boite lugubre et obscure, c'était là que j'avais envie d'être. Tout mon corps était embrasé d'une chaleur, d'une chaleur qui se traduisait par l'excitation de pouvoir être au dessus de tout ces gens. De toutes ses femmes, car oui, je me sentais comme une reine sur son trône. Elles n'étaient rien face à moi.

Je les regardait tous danser,
Frotter leur corps les uns contre les autres. Ceci me procurait une joie immense, j'étais comme une reine. Alors que je me languissais de cette atmosphère, je vis un homme se démarquer de tous. Il était grand, avec une carrure imposante avec un teint clair. Je sentais une alchimie se créer entre nous, plus il s'avançait, plus mon esprit était appeler à aller vers lui. Alors que j'étais entouré de milliers d'hommes, je me levais et allait vers cet homme qui m'attirait énormément. J'étais comme un aimant, je marchais sans même regarder le sol.
En peu de temps, j'étais face à lui. Il posait ses mains brûlantes sur le dos de ma robe, mes mains sur son torse, mon regard était plongé dans le siens. Ses grands yeux noirs, aucun mot ne sortaient de la bouche ni de l'un ni de l'autre. Il s'abaissait légèrement à mon oreille en me chuchotant,

... ― Reine des ténèbres.

Je souriais et caressait sa joue,

« The choice. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant