Moi : en me retournant* tant mieux. Bon j'te laisse.

Je me suis dirigée vers mon portail le sourire aux lèvres. Le fait qu'il s'est déplacé juste pour me le dire me faisait amplement plaisir. Il aurait très bien pu me le cacher mais il ne l'a pas fait.


_______


Karim : tu vois j'te l'avais dis qu'il suçait !

Moi : mais arrête avec ça ! qui te dis qu'il le fait pas.

Karim : ma parole, j'te montrerai des vidéos !

Moi : non merci.

Karim : t'as un réel problème, pourquoi tu crois jamais c'que j'te dis ?!

Moi : c'est parce que c'est farfelu.. mais comment tu l'as sus ?

Karim : j'l'ai déjà cramer en train galoche un mec mais change pas de sujet. Pourquoi tu crois jamais c'que j'te dis ?! J'suis un menteur moi ?

Moi : mais t'entends ce que tu dis aussi. C'est comme ci, je viens te voir et je te dis que ta sœur est lesbienne. Tu me croirai ? Non, donc comprends que ce que tu dis était inimaginable pour moi.

Karim : t'as tout faux, j'te croirais parce que j'sais que tu ne me mentirai pas sur un truc comme ça.

Bon...

Moi : tu sais quoi..? dorénavant, je vais croire tout ceux que tu me dis.

Karim : ça tombe bien, tu vois hier, j'ai vus Wendy assise sur une licorne qui faisait de la trottinette.

Moi : en riant* tais toi.




Quelques jours plus tard..

Même si je ne voulais absolument pas quitter mon quartier et ma ville, j'étais clairement obligée d'aller à Besançon pour ma rentrée scolaire.

Vu que c'est assez éloigné de mon habitat actuel, mes parents voulaient absolument me prendre un appartement mais j'ai gentiment refusé.

Telle que je me connais, avoir un appartement à moi toute seul serait synonyme de dormir tout les jours. Me jugez pas, j'aime trop dormir, manger et dépenser dans les habits.

Du coup, pour éviter ça, ma tante qui habite dans une ville de Besançon à proposer à ma mère que j'aille séjourner chez elle le temps que je change d'avis.  C'était vraiment aimable de sa part mais elle n'avait que des garçons et sa seul fille était seulement âgée de 4 ans. Je serai mal à l'aise mais mon opinion à peu compter vu qu'à présent, j'étais assise dans le train en train de râler et de maronner comme j'ai l'habitude de faire.

J'étais sur le point d'arriver à la gare de Besançon-Viotte. J'ai sortie mon téléphone de mon sac avant d'envoyer un message à mon cousin, Nathan pour qu'il puisse être à l'heure pour venir me chercher.

Une trentaine de minutes passées, je regardais autour de moi afin de le trouver.. je galèrerais comme jamais surtout que la seule image que j'avais de lui était une assez vielle photo lorsqu'il était âgé de 14 ans.

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant