- Ton intelligence, ta détermination, ta beauté, tes formes, ton petit côté perfectionniste que j'adore. Tu es magnifique lorsque tu te casses la tête pour donner toujours le meilleur de toi-même. Et c'est aussi très amusant lorsque tu veux toujours avoir raison.
- Ça devient gênant, je ne t'ai jamais entendu parler de cette manière à quelqu'un et surtout en étant aussi gentil...
- Je pense que l'on devrait attendre le bal pour savoir ce qu'il en est de cette relation, décida Malfoy.
- Moi aussi, mais...
- On continuera sans problème nos baisers volés, nos nuits torrides, tout ça. Je veux prouver à tout le monde que tu n'es pas la fille coincée que tout le monde pense connaître et que je ne suis pas un aussi gros connard que j'en ai l'air.
Je me jetai à son cou et l'embrassais passionnément, et il ne se fit pas prier pour répondre à mon avance. Peu de temps après il rompit notre contact.
- Mais toi tu connais mes sentiments maintenant, je me suis mis à nu pour toi Hermione. C'est à ton tour de me dire ce que tu ressens ?
- Je n'osais me l'avouer, mais je t'aimais beaucoup, ton corps ta personnalité... Il faut dire que tu es wow...
S'en suivit un long silence où Drago attendait que je lui dise trois petits mots magiques : je t'aime.
- Granger... je veux t'entendre le dire s'il te plait.
- ...
- Ne fais pas ta tête de mule...
Devant mon silence, il se leva et retourna dans sa chambre, blessé. Je me décidais alors à le suivre et je le découvrais installé dans un petit canapé en cuir noir près de son lit.
Je soufflais une dernière fois, pris mon courage à deux mains et récitais d'une traite :
- Drago Malfoy, je déteste ta famille et les propos que tu as eu à mon égard durant toutes ces années, ta maltraitance envers les elfes de maison, ton caractère de cochon, et je n'aurais jamais pensé que tout ton charme combiné à ta liste interminable de défauts de merde et qui m'ont fait pleurer plus d'une fois m'aurait rendue amoureuse. Alors oui, tu es insupportable, mais je pense que c'est aussi pour ça que je t'aime.
En guise de réponse il se contenta de venir m'enlacer longuement, il glissait et enroulait autour de ses doigts des mèches de mon énorme touffe de cheveux. Il me fit virevolter autour de lui en me portant par la taille et en même temps il me couvrait de baiser, puis il me reposa. Nous fîmes un rapide détour dans ma chambre pour nous rhabiller puis nous sortîmes en toute discrétion du dortoir pour une balade nocturne dans Poudlard, main dans la main. Nous étions si fiers des révélations de la soirée.
Cependant, je changeais totalement de sentiment lorsque l'on vit Pansy Parkinson au détour d'un couloir... Drago me fit une petite pression au niveau de la main pour me rassurer, et il chuchota dans le creux de mon oreille d'une manière si douce que j'en frissonnais :
- Tu n'as pas à t'inquiéter, elle et Blaise Zabini sont comme moi. On a aucun soucis à se faire.
- Tiens, tiens ! Les deux tourtereaux enfin réunis, elle nous fit un clin d'œil. Je le savais ! Vous avez de la chance ne pas être tombés sur Blaise, parce qu'il vous aurait posé au moins un demi million de questions ! Ce que je ne ferais pas, bien entendu.
- Pansy, tu peux nous laisser s'il te plait ?
- Pas de soucis, de toute façon vous n'avez pas besoin de moi pour vos cochonneries d'amoureux, elle s'éloigna en riant.
Une fois partie, Drago se tourna vers moi, et je lui dis d'un ton qui se voulait tendre malgré ma surprise et ma colère :
- Ses parents sont recherchés par les Aurors !
- Tout comme ceux de Blaise, mais leurs parents ne sont pas comme les miens, ils ont été contraints de faire parti du mauvais côté...
- Oh oui, bien sûr ! je pestais, méfiante.
- Fais-moi confiance. Ses parents et d'autres font semblant maintenant que tout est terminé, ce sont des espions. On sait qu'il va se passer quelque chose de très grave au moment du bal et on essaye de découvrir quoi exactement... pour l'instant, tout ce qu'on sait c'est que les Mangemorts dévoués cherchent à prendre leur revanche sur ceux qui sont repassés du bon côté et ceux qui ont tué Voldemort...
- Et toi tu fais partie de ceux qui sont repassés du bon côté, dis-je d'un ton paniqué.
- Oui, mais pour l'instant on se contente de mener l'enquête.
- Drago, c'est très grave il faut prévenir Abelforth !
- Non, tu es folle ! Mes amis risquent leur vie, on ne peut pas se permettre d'en parler ! Je fais l'exception pour toi parce que Abelforth m'a expliqué que ta transformation est dû à l'approche d'un événement grave, sûrement ça d'ailleurs, mais tu ne dois pas en parler ! Nous devons absolument garder le secret !
- Mon dieu, les Mangemorts n'ont-ils pas eu assez de décès ?! Il faut que je termine de lire le livre au plus vite, il faut que j'apprenne à manipuler la Magie Miroir pour nous défendre...
- De quel livre parles-tu ? m'interrogea Drago.
- Viens, on rentre. Je t'en parlerais demain matin car rien ne vaut une bonne nuit de sommeil pour réfléchir à la manière d'agir.
- Hermione, tu me troubles.
- C'est mon habitude paraît-il, mais tu sauras demain.
On termina le chemin en silence, remontant au dortoir le plus rapidement possible. On se décidait à dormir dans la chambre du grand blond. Nous nous changeâmes rapidement, Malfoy en boxer et moi en t-shirt culotte pour une fois. Son regard parcourait mon corps, ces lèvres s'étiraient en un petit sourire coquin, et je déposais mes mains sur mes hanches pour me donner de l'autorité. Par dessus ça, je lui fis un regard glacial et il fut assez intelligent pour comprendre ce que cela signifiait. Il se plaignit :
- Comment veux-tu que je réussisse à dormir avec toi habillée comme ça à mes côtés ?!
- Je n'en ai aucune idée, tu te débrouilles avec tes pulsions !
- Très bien, mais dans ce cas je ne serais pas le seul à devoir me débrouiller avec mes pulsions !
Il me sourit d'un air jour, et baissa son boxer d'un coup sec, sans aucune gêne. Je me retrouvais à lui faire les gros yeux ce qui ne fit qu'agrandir son sourire espiègle. Le jeune homme s'approcha dangereusement de moi, son corps nu quasiment contre le mien. Je le repoussais, mais ne serait-ce qu'avoir touché sa peau pour le faire reculer fit accroître mon désir. Je me décidais à l'imiter et à lui faire comprendre ma douleur d'avoir à supporter sa perfection sans pouvoir y toucher en me mettant nue à mon tour, et je l'embrassais langoureusement. Le désir devînt une passion enflammée, je savais qu'il s'attendait sûrement à plus, mais pour assouvir encore ma vengeance je l'abandonnais en allant me rouler dans les couvertures. Drago râla un peu avant de me rejoindre. Sentir ce petit parfum mentholé près de moi me fit frissonner, et les papillons dans mon ventre surgirent lorsqu'il se colla à mon corps nu. Il embrassa ma nuque et nous nous endormîmes avec les jambes entremêlées et ses bras autour de ma taille.
Je l'aimais et j'étais si heureuse de cette soirée.
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Après la guerre - Dramione
FanfictionAprès la guerre, les jeunes élèves de Poudlard reviennent pour une année de rattrapage, avec de nouvelles règles, de nouveaux professeurs, un nouveau directeur et de nouveaux préfets. Ainsi, Hermione et Drago devront partager un dortoir... entre enq...
Chapitre 18 : Parlons sentiments
Depuis le début