Jeunesse en émoi

L'amour comme phare

« Danse envoûtante »

Toi qui liras un jour ces vers, ma danseuse,

Prends-les comme une rose, aussi chaleureuse

Que ton rayonnement, cher éclat de soleil,

Toi que j'aime et admire comme seule merveille.

Tout chez toi provoque en mon jeune cœur un bond,

Tes perles, d'un clair vert et d'un marron profond,

Tes fins fils de soie noisette si soyeux et parfumés,

Et un charmant ensemble aux courbures emplies de volupté.

Cerise sur le gâteau, ornement nouveau,

Qui ajoute la touche de parfait à ta jolie mine,

De subtils verres aux légères bordures dorées et fines.

Ô charmante femme de légende des eaux,

Quel risque d'approcher en ce froid de tes mains,

Dans ce cas, nos souffles chauds ne feront plus qu'un.

« Rose des sables »

Sur une colline lisse et bien en hauteur,

Se trouvaient un joli et parfumé champ,

Composé de roses toutes au joli cœur,

Et à l'allure fière et majestueuse du vent.

L'une d'elle, aux airs toujours radieux et enjoués,

Aux pétales d'un doré somptueux et doux comme l'été

Aux parures qui toutes, lui vont à merveille,

Apporte à nos esprits la délicate chaleur du Soleil.

Sensible parfois, jusqu'à ce que la rosée caresse son visage,

Mais quand le contact des autres roses l'effleure,

La voilà redevenue plus majestueuse des fleurs.

Enfin une plume tâchée par moult orages

Hésite de nouveau vers cette colline,

A prendre son envol, de peur d'une énième ruine.

"Sucrerie dorée"

Parfois, notre espace n'est qu'une galerie

Remplie d'œuvres pleine de mystères,

Insufflées d'un grand savoir-faire,

Que seule la beauté parfaite a saisi.

Parlons alors de la Demoiselle d'or,

Au sourire blanc comme l'ivoire,

A la chevelure douce et aurore

Et aux yeux, chefs d'œuvre de son art.

Teinte subtile de rouge parfois,

Sur son jeune et sublime minois,

Qui sait en toute situation se comporter.

Exquise statue d'une grande majesté,

Presque comme un délicieux chocolat

Qui ravi son palais même dans le froid.

  "Sans une plume"

Beau scorpion aux lèvres parfois rougies, 

À la silhouette élégante pleine de vie, 

Créature des eaux aux plus beaux chants 

Et d'une beauté qui dépassera son temps 

 Charme oculaire qui ne laisse de glace, 

Irisé de pomme et de noisette croquante, 

Morceau de soleil aux courbures envoûtantes, 

Tandis que je ne suis que lune sans face. 

 Nouvel ornement aux bordures dorées, 

Ainsi qu'un belle cascade de soie ajustée, 

Qui la rendent plus fascinante que jamais. 

 Puisse le ciel la soulager de ses fardeaux, 

D'alléger son cœur jusqu'aux roseaux, 

Quitte à avancer sans un vent de Rome mauvais.  

"Île du souvenir"

Sensations égarées retrouvées

Le temps d'un instant sur l'île isolée,

La chaleur de nos deux corps

Réunis dans le froid, dans le parc d'or

Larmes de Crystal,

Après que soit fait le mal,

Se brisant en éclats monotone

Sur les feuilles orangées de l'automne

Perte de lumière et d'espoir,

Efforts se révélant tous vains

Alors qu'approche le soir,

Seul le Je reste, le nous s'en va,

Et laisse place au désarroi

D'un cœur au feu de nouveau éteint