Le Labyrinthe •Enora•

I : NOUVEL ESPOIR

-Lâches là un peu mec, souffla discrètement Thomas à son ami.

-Je la sens pas cette fille...

-Eh, je te ferais dire que j'entends tout ce que tu dis !

Je leur ordonnai de se taire et poussai la porte boisée de la cabane. En arrivant dans la pièce principale, je découvris Alby qui affichait une mine mélancolique. Il semblait calme et pensif et jugeant qu'il n'y avait aucun danger apparent, je m'approchai :

-Eh, Enora attends. Tu as écouté ce qu'a dit Teresa, demanda Thomas en me tirant le bras.

-Regardes le Tommy... Il n'y a aucun risque, le rassurai je.

Je m'accroupis aussitôt prêt du pauvre garçon et déclarai d' une voix douce :

-Eh, comment tu te sens Alby ?

Il resta silencieux et son regard scruta le vide pendant qu'une larme s'écrasai sur sa joue. Thomas s'approcha et chuchota :

-Je vais essay-

-C'est de votre faute, le coupa Alby d'une voix tremblante.

-Qui ça nous ?

-Enora fais attention, me prévint calmement Newt.

-C'est à cause de vous ! À cause de toi qu'on est ici Thomas, hurla t'il en reportant son attention sur le brun.

Sans attendre une seconde de plus, il plaqua Thomas contre le mur et je criai :

-Stop ! Arrêtes Alby, je t'en pris !

Il m'ignora et continua :

-Vous avez été envoyer ici pour tout foutre en l'air n'est-ce pas ? Regardes moi Thomas !  Tu as préféré suivre la traîtresse ! Et voilà où ça nous à mené !

Il le projeta sur le sol et je le suppliai :

-Alby...

-Pardonnes moi Enora, mais il faut que je mette fin à tout ça.

Une douleur atroce se répandit soudainement dans mon crâne et je m'écroulai au sol, inconsciente.

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Quelque chose d'humide et froid était posé sur ma joue et cette drôle de sensation m'obligea à émerger. En ouvrant les yeux, je découvris Newt et Minho installés à mon chevet. Je me redressai difficilement et demandai :

-Que s'est-il passé ?

-Alby t'a frappé et... Tu t'es évanouie, avoua le blond.

Les souvenirs revinrent aussitôt et je jetai un coup d'œil à notre ancien chef, allongé sur le lit d'à côté :

-Comment va-t' il ?

Minho haussa les épaules et répondit :

-J'en sais trop rien... À vrai dire, on a pas eu d'autre choix que d'utiliser les fioles de la fille.

Sans que je m'en aperçoive, la brune avait fait irruption dans la pièce. Elle lança un regard meurtrier à Minho et je l'interrogeai :

-Je peux savoir ce que tu fais ici ?

-Je suis Medjack à présent.

Elle essora un petit morceau de tissu et le posa sur le front du blessé avant d'ajouter :

-Son état s'est amélioré. La fièvre est tombée et son rythme cardiaque est régulier. Je resterais ici le reste de la matinée afin de veiller à ce qu'il ne refasse pas de crise.

Je hochai la tête, rassurée et reportai mon attention sur Newt :

-Est ce que vous avez vu Thomas ?

Le blond perdit son sourire en coin et Minho ricana :

-Il est allé prendre l'air. Après ce qu'il s'est passé hier, on a jugé qu'il était préférable que personne n'aille dans le labyrinthe aujourd'hui.

J'enfilai mes rangers et adressai un dernier signe de tête à mes amis avant de me faufiler vers la sortie. Je savais pertinemment où il se trouvait et me dépêchai d'atteindre le bois.

-Alors comme ça on joue les solitaires, lançai-je en m'affalant à ses côtés.

Il sourit et soupira :

-J'essaye de comprendre...

J'arrachai un brin d'herbe et le regardai droit dans les yeux :

-Cesses de te torturer l'esprit Tommy...

-Que voulais t'il dire par c'est de votre faute ?

-Nous les avons peut-être envoyés dans le labyrinthe, hasardai-je.

-Mais dans ce cas, pourquoi le WICKED nous a t'il fait venir ?

-Je pense qu'on ne tardera pas à le savoir. Si on arrive à s'évader, on aura des explications.

Le brun baissa les yeux et posa sa tête sur ses main. Nous restâmes silencieux pendant de longues minutes, jusqu'à ce que je ne déclare :

-D'ailleurs, il faut que je te fasse part de mes inquiétudes concernant Teresa. Alby à mentionné le fait qu'elle nous avait comme... Trahi.

-Tu as peut-être raison mais pour le moment on a aucune preuve. Alors on se doit de lui faire confiance tant qu'on en sait pas plus.

Je hochai la tête et me relevai :

-Bien ! Je pense qu'on à suffisamment cogité pour aujourd'hui tu ne crois pas ? Je meurs de faim, pas toi ?

Je l'aidai à se relever et ajoutai :

-On va aller filer un coup de main à Fry, qu'est ce que t'en dis ?

-Je pense qu'un peu de positivité nous fera le plus grand bien !

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