Si t'étais là...

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« 7h30 / Paris / lundi 2 décembre / chambre de Leslie »

Mon téléphone vibra à côté de moi, signifiant le début de ma journée de lycée. Et je peux vous assurer que je n'ai aucune envie d'y aller. Enfin, je n'ai plus envie d'y aller.

Je ne peux plus. Ça me rappelle trop de souvenirs, et ça me fait trop souffrir de penser à lui.

« Leslie ! Tu vas vraiment être en retard ! » me cria ma mère. « J'arrive ! » . Je me prépara en vitesse, pris les habits les plus proche, et m'habilla très rapidement. Je noua mes boucles brunes en une queue de cheval, et cacha mes cernes avec du maquillage.

Je descendis ensuite, plus calmement, afin de manger et de partir au bus rejoindre mes deux meilleurs amis, Leanna et Antony.

Leanna est un peu tout le contraire de moi. Blonde, grande, fine, non pas que je sois grosse, mais que je n'ai pas non plus un corps de ouf. Elle est folle, têtue, et très très bavarde. Nous nous connaissons maintenant depuis plus de 9 ans. Sachant que l'on en a 17, je vous laisse faire le calcul.

Mais cette fois ci, elle mis du temps à arriver. Ce qui est plutôt bizarre car elle est très ponctuelle. Après encore 5 minute d'attente, je montai seul dans le car.

En arrivant au lycée , je la vue. Elle était tout simplement avec Antony, son petit ami. J'arrive alors à sa hauteur et les salue. Ça me fait toujours bizarre de les voir en couple, car nous avons toujours était un trio de meilleurs amis.

Mais depuis 2 mois, je me sens comme, rejetée. Leanna me sourit, puis reporta son attention à son petit ami ... Et me revoilà encore seule...

Ils se sont bien trouvés . Moi, je suis célibataire. Célibataire mais amoureuse. Mais jamais je ne pourrai sortir avec celui que j'aime. Plus jamais en tout cas. Bref, je les rejoignis pour aller en cour.

~ellipse du cours~

Le cours passé, je n'attendu pas mes amis et partis au seul et unique endroit où je me sent bien depuis l'accident : à la cabane. C'était là que je retrouvai Liam le soir.

C'était ici, dans cette cabane abritée dans les branches de ce saul pleureur, qu'on se confiait tous nos secrets, nos doutes et nos peines. Maintenant, il n'y a plus que moi qui m'y réfugie pour pleurer sans que personne ne me voit.

Personne ne sais vraiment comment c'est arrivé, sauf moi. J'étais là, et j'ai tout vu. Mes larmes commencèrent à couler dès que j'aperçus la croix contenant l'inscription «Liam. 1999-2017 » sous la cabane.

C'était trop dur. Pour moi seulement. Il était mon allié, mon ami, mon amoureux. Je le dévorais des yeux à chaque fois que je le voyais. Je pouvais l'écouter parler des heures sans jamais m'ennuyer, pour la simple et bonne raison que je l'aimais.

Et je l'aime toujours, même si je ferais mieux de l'oublier. Dans cette petite maisonette, il y a un canapé, une table, un mini frigo vide et une bibliothèque. L'habitude fait que je prend le livre « une dimension sans toi » et que je m'assois sur le canapé. Il y a encore quelques mois, j'aurais poser la tête sur son épaule. Mais maintenant, c'est le mur qui le remplace.

Mon téléphone vibra et je pensai au fait que je n'avais pas prévenu ma mère de l'endroit où je me trouvai, elle devait sans doute se demande où je suis passé. Je décide donc de partir. En regardant mon portable, je vu que j'avais plusieurs notifications :

-Facebook ; vous avez 11 demandes d'amis

-message :

« maman : ma chérie où est tu ? »

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