Attack on titan : The story of the cursed child

- Chapitre VII - Révélation et Exutoire

Peut être que ce dossier contient les réponses que je cherche ? Bien que je me demande encore ce que je cherche à savoir exactement. Le moyen d'en connaître plus sur mes parents ? La raison de mon malaise vis-à-vis d'eux ? Ou un moyen de renforcer ma foie en ma mission ?
C'est sans réellement le savoir que mes yeux scrutent chaque page avide de connaissances.

Mes mains, ne tremblent pas. Je repose simplement ce que j'ai pris à sa place et je remets tout en ordre, il n'y aura aucune trace de mon passage. Rien. Rien du tout.
Mes pas se font calme et sans hésitation je reprend la route inverse de mon arrivé. Mon esprit est étonnement calme, serai-ce ça le calme avant la tempête ? Je me sens complètement vide. Je ne comprend plus rien, je ne sais pas quoi penser, c'est une blague n'est-ce pas ? Ils ne peuvent que ce tromper !
Jamais ma mère. Non. Mes parents m'auraient fait subir ça, jamais... Jamais...

- Qu'est-ce que j'en sais au final. Je souffle avec dépit tandis que mes pas me guident je ne sais trop où.

Au moins, maintenant je sais que la piste d'Eren est beaucoup plus suspecte et cela ne m'enchante guère de savoir que finalement, ce sont les trois compères qui ont une longueur d'avance sur moi.
En fait, est-ce que cela me concerne réellement tout ça ? Est-ce que vraiment je souhaite poursuivre tout ça ? J'y comprend plus rien à tout ça moi merde. Ça me saoule, putain j'ai vingt-trois ans et j'ai l'impression d'être une putain de gamine qui découvre la vie et qui cherche un but dans cette jungle impitoyable. J'aurais dû ne finalement pas me mêler à tout ce bordel.

Je suis complètement à l'ouest, le regard et l'esprit bien loin de la réalité. Je marche sans destination, sans but, sans rien.
... À quoi rime mon existence ? Qui suis-je ? Pourquoi suis-je là ? Qu'est-ce qu'on attend de moi ?
Ça me fatigue.

- Arwen ?! Par Maria ! C'est toi ! S'exclame une voix éraillée en partie par l'âge et une autre par l'émotion.

Je relève la tête, et finalement mes yeux s'ecarquillent de surprise lorsque je reconnais enfin mon interlocuteur, ou plutôt interlocutrice.

- Adélaïde ! Je m'exclame la gorge nouée et incrédule.

Les retrouvailles sont ponctués d'une accolade, ponctué d'une joie et d'un tel soulagement de la part de la vieille femme qui m'enlace et d'une telle vulnérabilité de ma part que je ne me connaissais pas. Je pense qu'au point où j'en suis, son contact chaleureux, je peux m'y noyer sans problème.

La vieille femme m'entraîne doucement, alerter par mon comportement moi qui n'avais jamais accepté quelconque contact physique jusqu'à maintenant de sa part, vers un établissement encore emprunt d'une ambiance fêtarde par les plus récalcitrant au sommeil. Un petit bar, à en juger par le nom de l'établissement, La Beuverie chez Jeanne, où de nombreux ouvriers et jeunes femmes sûrement de la nuit chantent et dansent en cœur sûrement la boisson ayant préalablement couler à flot.

- Je t'ai cherché... Pendant plusieurs mois. Mais impossible de te retrouver, j'étais si inquiète, je savais que tu avais été mise en sécurité au sein du mur Rose mais rien ne me disait si tu aurais survécu à la période de crise qui suivit la chute de Maria... commence d'une voix forte pour couvrir les bruits de la fête mais emplit de tristesse Adélaïde.

- Et pourtant vous voilà dans ce bar à... Je ne sais pas quoi faire et cela ne m'intéresse pas. Dans tous les cas les choses sont faites.

Ma réponse, énoncer platement marque un silence inconfortable pendant quelques minutes avant que la femme en face de moi ne reprenne la parole.

- Je suis désolée... Sincèrement Arwen... Les gens d'ici à partir d'une certaine heure ne font pas vraiment attention avec qui ils finissent leur nuit. C'est comme ça qu'on s'en sort pour les femmes de mon âge. C'est la dure réalité de notre condition, je vois que toi tu as intégré l'armée... C'est bien au moins tu es logé et nourrit et puis c'est la sécurité en quelque sorte la garnison. Dit-elle avec retenue, ne sachant pas quoi dire malgré toutes ces années.