Je voulais juste m'arracher le cœur pour me sentir mieux

Le sur lendemain, fatiguée de pleurer mon sort, j'avais pris une décision !

Tenter le tout pour le tout !

Qu'il n'est pas trop tard..Et j'étais sûre qu'il me donnera la chance de m'expliquer

Je ne vais pas rester les bras croisés attendant un miracle. Même s'il m'avait dit de ne jamais essayer de venir vers lui, j'étais prête à le supplier même à genoux

Ça fait désespéré pour le coup mais, je m'en foutais !

Il n'est pas question de laisser une pimbêche sortie de nulle venir me l'arracher, il est mien !

Arrivée chez lui, il n'y avait âme qui vive.Une fois à l'hôtel, il m'ont dit qu'il était parti en voyage, en dernière minute

Je suis rentrée la mort dans l'âme, mais ça ne me décourageais pas pour autant.Le soir, je me suis décidée de lui passer un coup de fil

C'est après moult tentatives, qu'il a daigné de décrocher l'appel.Il n'a pipé mot et moi non plus

Pourtant, j'avais tant à lui dire. Comme quoi, lui dire à quel point je suis désolée, à quel point je l'aime, à quel point je suis incomplète sans lui et pleins d'autres choses. Mais, pleurant comme une fontaine, les mots refusaient de franchir la barrière de mes lèvres

J'ai été morte plusieurs fois quand j'ai entendu une voix..

C'était la sienne !

Fallait se rendre à l'évidence, c'est fini

Je repense aux paroles de Naya :

"- Je vais te dire une chose, d'habitude, on ne reconnait pas les instants marquants de nos vies au moment où on est en train de les vivre. On s'habitue à tout, les choses, les idées, les gens, mais on ne se rend pas compte de notre chance parfois. C'est seulement lorsqu'on risque de perdre quelque chose qu'on se rend compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin, à quel point on l'aime !"

Ça me prouvait encore plus Ô combien je suis stupide et Ô combien j'ai raté ma vie !

En me réveillant le matin, j'étais pas bien du tout. J'avais le corps lourd, de la fièvre, des nausées et la tête qui tournait dans tous les sens

Bon, j'étais juste malade, rien de plus normal

*

-Ça fait quatre jours qu'on essaye de te joindre et quatre putains de jours que je fais la navette pour te voir !. Chaque jour que Dieu fait, je sonne et je toque à ta porte jusqu'à ce que je ne puisse plus sentir mes doigts !

Ma sœur sur mes talons, jacassant comme une pie, je me traîne jusqu'à la chambre puis me laisse tomber sur le lit, dépourvue de toute énergie

Je tire la couette avant de me rouler en boule lui signifiant clairement que j'ai pas envie de papoter

-.....Et pendant qu'on se fait un sang d'encre, mademoiselle se terre tranquillement chez elle, ne voulant voir personne afin de montrer à qui veut le voir, qu'elle a un chagrin d'amour !

Les rideaux de la chambre tirés subitement, laissant la lumière du jour s'infiltrer dans la pièce me fit sortir un grognement de mécontentement

-Lèves toi !. M'ordonne t-elle en tirant sur la couette

-Fous moi...la paix !. Grognais je en enfouissant ma tête dans l'oreiller

-Nokhul diok la wakh !
(Bouges de là j'ai dit !)

𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝐴̀ 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐴̀ 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant