{ 𝑀𝑎𝑑 𝑇𝑖𝑚𝑒 } - Dusttale Sans

Depuis le début
                                    

Ce sera sûrement la dernière fois que je le verrais, mais je ne m'en fais pas, je suis parfaitement serein, même si la personne pour laquelle je tiens le plus au monde va mourir.

Je mettrais mon plan à exécution, coûte que coûte.

Pour Papyrus. Pour tous.

Celui-ci me parla, mais je ne l'écoutai pas, je n'en avais rien à faire.

— SANS !!!

Je relevai la tête, et remarquai mon frère ; il avait remarqué que mon attention était ailleurs et se tenait devant moi, visiblement agacé.

 —Sans ! Reprit-t-il d'une voix forte. Il faut que tu m'écoutes ! Je vais capturer un humain aujourd'hui, tu sais, celui qui vient d'arriver des ruines !!

Un humain, encore, toujours un humain.

Attends... Un humain ?


Un Humain ??

Je fus pris de nausées et une expression de dégoût s'afficha sur mon visage. Je commençai à tousser, comme pour vomir une chose inexistante, mais infâme.

L'humain nous traquera tous jusqu'au dernier.

Papyrus, inquiété, essayai de m'aider, en appelant mon nom, et en me réconfortant, mais je ne l'entendais pas. Je n'entendais plus rien.

 — Papyrus... L'humain... parvins-je à articuler, ne t'en approche pas.


                    Tue-le.


— Mais pourquoi Sans ? il n'est pas dangereux ! Et puis on pourra peut-être devenir amis !

Sauve-le.

 — Papyrus !... Tu ne comprends pas !! Il va tous vous massacrer les uns après les autres, il va avoir le sourire aux lèvres lorsque votre poussière s'écoulera sur le sol. Ca fait cent-cinquante-fois !! cent-cinquante-fois que je vis dans la souffrance !! Que je vois vos cadavres et entends vos cris d'agonie lorsque je ferme les yeux... Alors...


                    Tue-le.


— Sans... C'est bien toi ? Tu es sûr que ça va ?... Dit-il, effrayé

— FAIS CE QUE JE TE DIS !!

Mon cri a effrayé mon petit frère, qui a maintenant les larmes aux yeux. Je ne suis qu'un monstre. Je ne suis même pas capable de faire autrement pour le sauver. Mais, je suis obligé, je ne peux plus supporter autant de morts. Je dois le faire.

Pour Papyrus, pour tous.


                  Tue-le.


Je le poussai par terre, violemment. Il s'effondra en poussant un cri de terreur. Et dire que j'en étais arrivé jusqu'à là,

A tuer mon propre frère.

— Sans, qu'est ce qui te prends ?...


                 Tue-le, tue-le, tue-le.

...

—SANS !

Mon choix est fait.

C'est terminé.


                    Tue-le.

hopes and dreamsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant