— J'ai oublié. Désolé.

Elle souffle puis me demande :

— Et ça fait depuis quand ?

— Samedi soir.

— Hein ? Depuis samedi ?

— Ouais.

— Je comprends mieux pourquoi vous vous souriez comme des cons a table. Je trouvais ça suspect.

— On ne se souriait pas du tout comme des cons.

— Si.

Bon peut-être un peu mais j'étais heureux aussi, faut me comprendre.

— Tu m'en veux toujours alors ?

— Non, c'est bon. Je te pardonne.

Je suis content. Je n'aime pas être en froid avec elle.

— La prochaine fois que vous prenez un bain fermé la porte à clef. Parce que bon là c'était que moi donc c'est pas grave, mais imagine c'est Maman ou Papa. Tu les aurais tués sur place.

— Ouais on a oublié.

— La prochaine fois oubliez pas.

J'ai eu vraiment peur que ce soit mes parents, j'ai d'ailleurs failli mourir de honte. Mais heureusement ce n'était que ma sœur.

— Je suis désolé d'avoir interrompu un moment important en tout cas.

Elle dit ça avec un sourire au lèvre, elle se fout de ma geule encore.

— C'était pas important.

— Oui bien sûr.

— Il ne se passait rien.

— Oui c'est ça. Tous les deux dans un bain et il ne se passait rien. Ment doucement.

— Va te faire voir il c'est strictement rien passer.

J'aurais bien aimé qu'il se passe quelque chose mais on a était interrompu.

— Vous étiez tout les deux dans un bain, nu et tu étais entrain de lui bouffer le visage.
Donc me dit pas qu'il ne se passait rien.

— Je ne lui bouffais pas le visage.

— Je t'assure que si.

— Tu es dans toujours dans l'excès toi.

— Non pas du tout. Je sais ce que j'ai vu.

— Bon on peut éviter de parler de ce sujet.

Je tire une mine exaspérée et un peu boudeuse. Elle remarque assez vite et vient me faire un énorme câlin dans la foulée. Son câlin était tellement violent que je suis tombé en arrière sur le lit. Je me suis pris tout son poids dessus en plus, elle me tire la joue.

— Oh boude pas.

Je lui enlève sa main.

— Je ne boude pas.

Elle me serre contre elle.

— Je suis tellement contente pour toi.

— Moi aussi.

— Ça je m'en doute.

Je suis vraiment heureux d'être avec lui. C'est grâce à elle un peu, elle a sût m'aider alors qu'avant on se déchirait.

— Qui aurait pus croire il y a un an que tu me ferais un câlin ?

— C'est vrai que c'était pas l'amour fou avant.

Ambiguity [ NAMGI ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant