MédiCAtion

CHEMIN DU DESTIN

Ce Que tu veux devenir c'est toi qui le sait.
Ce que tu dois être est entre les main de Dieu.
De toutes les façons il te faudra choisir et travailler. De toutes les façons il te faudra quelques fois accepter les coups de la vie. Il te faudra quelques fois laisser le mal te montrer le canevas. Il te faudra quelques fois laisser la maltraitance entraînée tes mains au combat. Tout dépend de toi et ta conception de ce que c'est: survivre.
Tout ce que je sais, c'est que, advienne que pourra tu vivra. Moi je ne t'ai pas abandonné je m'en vais juste changer de lieu.

Ainsi, je conclus en priant. Je prie que la lumière t'accompagne sur ton chemin. J'invoque l'esprit d' Emmanuel sur toi, qu'il vienne te porter secours. Jean tu es un homme. Soit fort et le positive viendra à ta rencontre. Lumière jaillira!

mon frère je t'aime.
À Dieu"

Il a bien fumé. Déjà fini. Il demande à Jean :

Qu'y a-t-il dans ce bout de papier? En passant, Je suis Djibeléne

Jean lui répond :
-Je vois que vous êtes animés par le désir de savoir ce que contient cette feuille.
Djibeléne! le monde est grand bel homme, l'espace est infini et le temps reste le temps. C'est l'homme qui change en grandissant tout en restant lui même. Peu importe ce que tu ressens, nous autres aussi sommes passés par ce chemin et nous ne cesserons d'y passer.

La voiture vient de tomber en panne. Abel y profite et dit au chauffeur :

- chauffeur, j'aimerai bien me soulager vu que notre bagnole est encore en creux.

-oui Mr allez-y d'ailleurs toute personne qui aimerait descendre pourra descendre et se promener un peu en attendant que l'on puisse réparer la voiture. Répondit le conducteur.

Ils sont descendus chacune d'entre elle faisait leur besoin. Abel s'est déjà bien soulagé, il s'approcha d'une femme qu'il a cru reconnaître c'était Angèle la fille de la famille fortunée, celle qu'il avait rencontré il y'a 5 ans de cela au village.

-te souviens-tu de moi, femme?

-Abel ! C'est toi. Oui le fils de l'éboueur. Je m'en souviens.

-depuis le jour où on s'était croisé à la boutique j'étais avec mon père. Je n'avait jamais cessé de me demander quel était votre but de m'avoir pointé le doigt. Tu étais avec tes amies.

-oui. Peut être que c'était pour une bonne cause. Répondit elle Angèle.

Abel était déjà obnubilé par le bel regard de Angèle. Il regardait les lèvres de celle-là. Les seins bien placé. Bien habillée comme une riche jeune femme. Il ne pouvait expliquer cet  assortissent. Tout d'un coup il change d'emplacement. Il s'approcha de ces deux hommes qui étaient la en pleine discussion. Il feint de ne pas les entendre.

Jean est également un fumeur de premier degré il avait à la bouche une cigarette offerte par Djibeléne et tous deux il fumaient et causaient :

-je ne savait pas que tu était un maitre de la cigarette ? Disait Djibeléne

-c'est vrai. Mais tu l'as su maintenant que je fume.

-d'où viens-tu  Jean?

-j'suis de Tambacouba. Comme toi. Peut-être qu'on a pas eu à se connaître. Mais voilà l'heure suprême.

-j'ai aussi grandi là-bas. Mon cursus scolaire, primaire et secondaire c'est là-bas que je l'ai fait. Poursuivit Djibeléne. Mais changeons de sujet j'ne veux pas discuter de ce village et j'ne sais pourquoi.