16. RÉVÉLATION

Depuis le début
                                    

Le problème quand on gâte trop un enfant et qu'on l'habitue à avoir tout , tout de suite, dès qu'il en fait la demande et bien, c'est qu'il veut toujours tout, tout de suite, dès qu'il en fait la demande.

Quoique enfant déjà, souvenons nous que la patience n'était pas vraiment le fort de Max. Les caprices étaient fréquents. Sa vie chez les Hardwin n'aura fait qu'exacerber ce défaut.

Isabella prit de court par la question, se tourna vers l'homme à qui elle s'adressait. Neith désemparé, affichait une expression dubitative, il ne savait visiblement pas s'il devait répondre.

Comme la réponse ne venait pas, Max fronça les sourcils et claqua la langue, chose qu'il avait pris l'habitude de faire lorsqu'il était contrarié.
Chose qui apparemment surpris grandement l'inconnu, puisque se dernier afficha un regard ahuri puis un mini sourire étrange. Max ne fut que plus agacé encore et réprima une pic, puis appuya sur sa question.

- Alors?

Le demi-sourire de l'étranger s'effaça derechef , ce qui n'était pas pour déplaire à Max. Neith afficha une mou contrite , puis répondit enfin, un peu sur la défensive.

- Euh... Oui, c'est bien moi, enfin je suppose. Je m'appelle Neith.

- Vous supposez?

Max posa sa question tout en arquant un sourcil pour montrer que la réponse était bien trop imprécise de son point de vue. Neith voulu répondre quelque chose mais Max le coupa en balayant le problème d' un revers de la main. Puis claqua sa langue de nouveau.

- De plus je ne me souviens pas vous avoir demandé votre prénom. Je vous ai posé une question à laquelle il suffisait de répondre par oui ou non.

- Maximilien, ce n'est pas une façon de parler à plus grand que soit. S'écria soudain Lady Hardwin. Neith est...

- Laisse-le Isabella, intervint ce dernier, il est normal qu'il pose des questions et même qu'il soit en colère.
Que veux-tu savoir d'autre?

Max tout d'abord ébranlé par le soutien de l'inconnu, non pas qu'il en eu besoin car il savait qu'il aurait pu faire taire sa mère de son regard incisif, le regarda longuement puis se repris et vu qu'on lui donnait carte blanche pour poser ses questions, ne se gêna pas.

- C'est vous qui avez tué Mr Ford?

- Oui. Répondit l'ami de sa mère qui, visiblement, avait compris comment on répondait à une interrogation totale.

- Comment?

- Je lui est collé une balle entre les deux yeux.

La réponse fut laconique, comme si cela avait été la chose la plus normal qui soit.

- Il l'a mérité et il a eu de la chance qu'Isabella est préféré qu'on en finisse tout de suite. Si ça n'avait tenu qu'à moi, il aurait souffert.

Max regarda l'homme avec circonspection et aussi avec un peu de crainte. Visiblement il n'avait pas affaire à un ange. L'homme pouvait tuer sans pitié. Il commença à se demander s'il ne devrait pas baisser d'un ton.  Ce qu'il fit quand il sorti d'une toute petite voix la question qu'il ne voulait pas posé car la réponse n'allait pas lui plaire, bien qu'il la connaisse déjà.

- Pourquoi?

Comme s'il avait perçu le malaise induit par le changement dans le ton employé, Neith se hâta de le rassurer.

- Tu n'as pas à avoir peur de moi, je ne te ferais jamais de mal. Tu peux poser tes questions sans crainte.
Maintenant, quant à savoir pourquoi, et bien...
Parce qu'il s'en est pris à toi , il a essayé de te tuer et ça de mon point de vue c'est impardonnable.

Rêve Ou Souvenir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant