Hawk

Révélations

Y/N : "Tu veux qu'on fasse quelque chose en particulier aujourd'hui ?"

Natsuki : "On pourrait aller au centre commercial ?"

Y/N : "Ouais ça me va."

Nous nous levons et nous nous préparons à partir.

13h28
Maison de Y/N

Y/N : "Prête à partir ?"

Natsuki : "Ouais, on peut y aller !"

Nous sortons de la maison et je verrouille la porte. Nous commençons notre trajet en direction du centre commercial, il est à moins de 10 minutes de marche alors pas besoin de prendre le bus.Alors que nous tournons à un carrefour, j'entends le bruit d'un moteur d'une voiture de sport s'approcher. Je me retourne pour regarder, et j'aperçois la vitre arrière de la voiture se baisser, une main en sort tenant un pistolet mitrailleur. Oh non, c'est... Natsuki, étant à mes côtés, n'a pas remarqué ce qui s'apprête à se passer.

Sans hésiter, je la saisis par la taille et nous plongeons derrière un muret. Les balles commencent instantanément à siffler autour de nous. Le cri des passants se trouvant aux alentours commencent à se faire entendre. Je me place contre le muret et je colle Natsuki contre moi, si une balle traverse le mur, ce n'est pas elle qui sera blessée. Après quelques secondes, les bruits de tirs s'interrompent, et la voiture redémarre. Je me relève rapidement pour repérer et noter la plaque d'immatriculation. Putain... C'est ce que je craignais... Encore eux... Fausse plaque, mais identique à celle de la nuit dernière... C'est pas le même modèle de voiture par contre, donc c'est bien une organisation et pas un groupe indépendant il avait raison... Et merde...

Je retourne mon attention vers Natsuki, qui est toujours au sol en train de sangloter. Je l'aide à se relever et l'entraîne dans une profonde étreinte. Je caresse le derrière de sa tête pour tenter de la calmer.

Y/N : "Ça va Natsuki, ça va... C'est fini shhhhhhh~..."

Après plusieurs minutes, je la sens se calmer peu à peu.

Y/N : "Allez viens, on rentre."

Elle acquiesce doucement et nous commençons à rentrer. Je sens sa main s'enrouler dans la mienne, sans hésiter je fais de même. Nous continuons à marcher, sans un mot.

Dix minutes plus tard

Nous arrivons à la maison, Natsuki entre la première. Avant d'entrer, je m'assure que personne ne nous observe, puis j'entre à mon tour.
Je referme la porte et la verrouille à double tour. Natsuki et moi nous installons sur le canapé, presque naturellement j'enroule mon bras autour d'elle et l'attire contre moi. Je crois qu'il est l'heure que la vérité éclate...

Y/N : "Natsuki ?"

Natsuki : "Ou-oui ?"

Sa voix est toujours toute tremblante, je caresse donc ses cheveux pour qu'elle puisse se détendre.

Y/N : "Je... Je t'ai pas tout dit à propos de moi Natsuki..."

Natsuki relève la tête et me regarde avec un regard interrogateur.

Y/N : "Mais vu ce qu'il vient de se passer, je peux plus te le cacher..."

Natsuki : "Tu peux me parler de quoi que ce soit tu sais, je serais toujours de ton côté."

Y/N : "Merci N/N. Et bien voilà. Quand j'avais onze ans et que mes parents vivaient encore avec moi, ces derniers ont décidé de me faire entrer dans une sorte d'association réservée aux enfants. En gros, on nous donnait des missions à faire contre un peu d'argent. On pouvait nous demander de transporter un colis, aider à faire du ménage etc. Cela permettait aux enfants de gagner un peu d'argent, car à partir du collège, l'argent peut s'avérer utile. Mais quelques années plus tard, l'entreprise a "fait faillite". Mais c'était faux. L'entreprise a été virée des entrepôts qu'elle utilisait par une unité internationale anti-terroriste d'élite. La plupart des enfants sont partis, pensant que l'entreprise avait réellement fait faillite, et j'en faisait parti mais, il s'est passé... un certain truc... qui fait qu'ils m'ont remarqués. J'avais quinze ans à cette époque et je vivais seul... Ils m'ont contacté et ils m'ont expliqué que suite à ce qu'il s'est passé de mon côté et ce qu'il se passe dans le monde actuellement, les capacités donc j'ai fait preuve pourrait être utile et ils m'ont proposés de se joindre à eux. J'ai donc accepté, comme tu peux t'en douter..."