Ailes Mortelles

By Raven842

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Il fait nuit, la pleine lune arrive et mes pieds tambourinent beaucoup trop vite sur le bitume. Mon cœur réso... More

Prologue
Présentation des personnages
Chapitre 1 - Le loup dans la bergerie
Chapitre 2 - Solitude
Chapitre 3 - Dérapages incontrôlés
Chapitre 4 - Masque
Chapitre 5 - Surveille tes partenaires de jeu
Chapitre 6 - Attrape-moi si tu peux
Chapitre 7 - Fuite impossible
Chapitre 8 - Night Out
Chapitre 9 - Perte de souffle
Chapitre 10 - If I seem dangerous, would you be scared ?
Chapitre 11 - If I told you what I was, would you turn your back on me ?
Chapitre 12 - You run on gasoline
Chapitre 13 - Premier match
Chapitre 14 - Tippi's
Chapitre 15 - Camping
Chapitre 16 - You should be scared of me
Chapitre 17 - Chasse ouverte
Chapitre 18 - Fuite
Chapitre 19 - Echappatoire
Chapitre 20 - Précipice
Chapitre 21 - Au bord du gouffre
Chapitre 23 - Pile ou face

Chapitre 22 - Acceptation

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By Raven842

Lorsque j'ouvris les paupières, la première chose que je vis fut un dessin.

Non, pas un dessin. Un tatouage.

Surprise, j'écarquillai les yeux et eus un mouvement de recul. J'étais dans l'appartement de Maxence et Nessah, Askel dormait paisiblement à mes côtés. Nous étions dans le salon, étendus sur le canapé déplié, tout était silencieux. Mon regard se posa sur le tatoué.

Il était allongé sur le ventre, bras relevés et mains enfouies sous son oreiller. Son tatouage sur l'avant-bras formait une tache d'encre qui contrastait avec la blancheur des draps. La couverture s'arrêtait au milieu de son dos, dévoilant sa peau nue parcourue de quelques grains de beauté. C'était la première fois que je voyais son visage si apaisé. Ses traits n'étaient plus crispés, il paraissait plus jeune. Ses cheveux bleus étaient la seule touche de couleur. Ses mèches tombaient sur ses paupières closes, et ses lèvres pleines étaient entr'ouvertes. Je ne voulais pas faire le moindre mouvement, de peur de briser cet équilibre de tranquillité. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, mais sûrement assez tôt pour que personne ne soit réveillé. Je pouvais peut-être partir et rentrer chez moi sans qu'ils s'en rendent compte...

Chez moi...

Cette pensée me fit un pincement au cœur. Qu'allais-je dire à oncle Henri ? Comment allait-il réagir ?

Refoulant la boule qui me serrait la gorge, je me redressai, presque au ralenti pour ne pas faire de bruit. Je constatai avec soulagement que j'étais toujours vêtue de mon jean et de mon pull noir. J'avais cruellement envie de prendre une douche, je n'osais même pas ne fut-ce que passer ma main dans mes cheveux sales et emmêlés. Je devais avoir une tête affreuse.

Lentement, je posai un pied sur le parquet glacé et me levai en retenant mon souffle lorsque le lit grinça. Je me figeai, mais la respiration régulière d'Askel n'avait pas changé. Soulagée, je repérai mes chaussures et m'en approchai en silence. Jamais les enfiler ne m'avait pris autant de temps. Mon genou cogna contre la table, et je serrai les lèvres pour ne pas laisser échapper une plainte. Je finis par me diriger vers la porte d'entrée. J'abaissai la poignée, mais le battant ne bougea pas.

C'était fermé à clé.

Et merde ! Où sont ces fichues clés ?!

— Dans le panier à côté de la télé.

Je sursautai et fis volte-face vers Askel, toujours allongé, mais qui me fixait de ses yeux grands ouverts.

— Je... je ne voulais pas te réveiller.

— Le moindre bruit me réveille, dit-il en roulant sur le dos.

Je l'observai malgré moi s'étirer, et mes yeux s'égarèrent sur son ventre musclé.

— Tu comptais déjà t'enfuir ? fit-il en me détaillant.

— Je ne veux pas déranger.

Il ne dit rien pendant un instant, puis détourna le regard.

— Mange un truc, je te ramène après.

— Tu en as déjà assez fait. Je peux me débrouiller.

— Max et Ness ne se lèveront pas avant au moins dix heures, continua-t-il comme s'il ne m'avait pas entendue. Prends ton temps, j'ai appelé ton oncle hier.

Mon corps se crispa tandis qu'il se levait. Son jogging gris lui tombait sur les hanches et ses cheveux étaient en bataille.

— Pourquoi as-tu fait ça ?! m'exclamai-je.

— Je l'ai simplement prévenu que tu allais bien et que tu rentrerais aujourd'hui.

Une partie de moi était soulagée qu'oncle Henri soit rassuré de mon état, mais une autre avait peur d'affronter l'inquiétude que mon départ avait laissée.

— Merci, finis-je par souffler.

— Prends ce que tu veux dans le frigo, fit-il avant de s'enfermer dans la salle de bain.

J'entendis l'eau couler quelques secondes plus tard. J'avais le ventre noué par l'angoisse et la faim. J'entrai dans la petite cuisine après une hésitation. Le froid qui émanait du frigidaire me fit du bien lorsque je l'ouvris. Parcourant les aliments des yeux, je pris un simple yaourt aux fruits. Je m'adossai ensuite contre le mur et laissai mon regard dériver sur le décor qui m'entourait.

J'étais déjà venue ici, mais sans vraiment faire attention. Plusieurs posters de super-héros et autres décoraient les murs. Si j'avais bien compris, c'était Maxence qui était fan de Marvel et de tous les trucs surnaturels. J'avais peut-être une chance de le fasciner plus que de l'effrayer...

Des autocollants divers coloraient les meubles, et une peluche en forme de lapin reposait à côté de la télé. Le tapis sous la table semblait trop usé par le temps, et quelques étoiles fluorescentes étaient fixées au plafond au-dessus du canapé. Des photos étaient collées sur la porte de la chambre. On y voyait pour la plupart le couple durant des moments de joie, mais aussi les sœurs de Max, et la tête souvent boudeuse d'Askel.

Cet appartement débordait de vie.

Je terminais mon yaourt lorsque le tatoué sortit de la salle de bain. Il avait revêtu un pull sombre par-dessus le jogging qu'il avait gardé. Comme je ne voyais pas de commode dans le salon, j'en déduisis que ses vêtements devaient être dans la chambre du couple.

Le tatoué passa devant moi et une odeur fruitée m'assaillit les narines. Il mit en marche la machine à café et s'adossa au plan de travail.

— Tu veux y aller pour quelle heure ? demanda-t-il.

— Quand tu seras prêt.

Ses yeux caramel se tournèrent vers l'horloge.

— Il est debout, ton oncle, à sept heures ?

Je me mordis la lèvre en me rendant compte de l'heure, et que non, oncle Henri était probablement en train de dormir.

— Je ne pense pas.

— On peut attendre neuf heures.

Je hochais la tête pour signifier mon accord.

— Tu peux aller te doucher, j'ai mis une serviette propre sur la table.

Je le remerciai du bout des lèvres et entrai à mon tour dans la salle de bain. Je me glissai sous le jet brûlant qui détendit mes muscles et retirai la crasse qui me collait à la peau. Je repérai le savon qu'Askel avait utilisé, saveur noix de coco. Celui à la cannelle devait être à Nessah. Je pris donc celui-ci et frottai vigoureusement mon corps et mes cheveux avec soulagement. Une fois complètement lavée et séchée, je trouvai un peigne sous le lavabo et entrepris de démêler ma tignasse. Je revêtis ensuite à contrecœur mes vêtements sales, faute de mieux.

Lorsque je sortis de la pièce, le corps propre et les cheveux humides, Askel était assis sur le canapé-lit, sa tasse fumante entre les mains, les yeux fixés sur l'écran de la télé allumée.

— Tu regardes quoi ? demandai-je après une hésitation.

Game of Thrones.

Je connaissais cette série, mais ne l'avais jamais visionnée.

Ne sachant pas quoi faire d'autre, je m'assis à l'extrémité du lit et regardai l'épisode avec lui. Je ne comprenais rien à l'histoire, et les combats trop gore pour moi me firent grimacer. Aucun de nous ne prononça un mot durant les minutes qui défilèrent. Lorsque le générique de fin arriva, il était presque l'heure.

— C'est... sympathique comme série, commentai-je pour briser le silence.

Le tatoué ricana. Il se leva ensuite et éteignit le téléviseur.

— Comment va ta main ? m'enquis-je en voyant qu'il avait posé la télécommande pour attraper sa tasse.

— Ça va.

Menteur.

Il ne l'avait pas utilisée depuis tout à l'heure. Une onde de culpabilité m'envahit.

— Tu veux rentrer ? demanda-t-il alors.

Non.

— Oui.

J'avais peur d'affronter mes erreurs, mais cela ne servait à rien de reculer.

La tatoué me tendit son second casque avant de déverrouiller la porte d'entrée. Je le suivis, les entrailles nouées.

***

Je me tenais depuis une bonne minute déjà devant la porte de ma maison. Askel m'avait déposée et était reparti directement. J'entendais quelques bruits à l'intérieur, me signifiant clairement que mon oncle était présent et réveillé.

Je finis par prendre une grande inspiration et toquai. La seconde qui suivit, je dus me faire violence pour ne pas m'enfuir à toute vitesse. Mais tandis que mon corps me criait de courir dans la direction opposée, le battant s'ouvrit.

Je me figeai, et regardai oncle Henri devant moi, ne sachant pas comment réagir.

— Oh, Merit !

Un soulagement sans nom envahit mon oncle qui s'avança vers moi et me serra dans ses bras. Toute la bonne volonté que j'avais tenté de construire s'effondra, et je répondis à son câlin sans pouvoir retenir mes larmes.

— Je suis tellement désolée...

Notre étreinte dura une bonne minute avant qu'Henri ne me regarde à nouveau en face. Ses yeux brillaient eux aussi, mais je savais que je n'allais pas m'en tirer avec quelques larmes.

— Toi et moi, on va parler, jeune fille.

Ma gorge se serra.

Askel m'avait aidée à inventer un mensonge, mais la honte que je ressentais me noua les entrailles. Alors sans rien dire, je suivis mon oncle dans le salon avec l'impression que mes jambes s'étaient transformées en plomb.

— Je t'écoute.

Son calme me faisait presque peur. Jamais je n'avais vu oncle Henri s'énerver ni même hausser le ton. Il était toujours d'une patience infinie. Mais à ce moment, j'avais le sentiment que laisser exploser sa colère aurait été plus facile que d'arborer ce masque impassible qui ne lui allait pas.

— Je... j'ai eu quelques problèmes... au lycée et... bafouillai-je.

Je déglutis avec difficulté. Mes idées s'embrouillaient, et je n'arrivais même plus à me rappeler ce que m'avait dit Askel. La panique s'insinua dans mes veines devant le regard interrogateur de mon oncle.

— Tu travailles tellement dur au restaurant, je ne voulais pas t'inquiéter ! Je... j'avais besoin d'air et je ne savais pas quoi faire, je te jure que je ne voulais pas partir aussi longtemps !

Tu voulais juste sauter du haut d'une falaise pour que tout se termine...

Je chassai cette pensée, réalisant vraiment l'impact qu'aurait pu avoir mon geste.

— Merit... fit Henri en abaissant les épaules. Tu sais que tu peux me parler !

Voir l'étincelle déçue dans son regard me fit plus mal que tout le reste.

— Est-ce que c'est à cause d'un garçon ? me demanda-t-il alors.

Je ne réagis pas au début, tellement surprise par cette question, et faillis éclater de rire.

— Non, oncle Henri, je te jure que ça n'a rien à voir !

— Tu es sûre ? Qui est ce garçon qui te ramène parfois en moto ? C'est lui qui m'a appelé hier soir, non ? Donc tu étais avec lui ?

Je restai muette devant cette avalanche de questions.

Oncle Henri pensait que j'avais un problème de cœur... avec Askel ?!

Déjà que j'arrive à le comprendre qu'une fois sur trois...

— C'est Askel, finis-je par répondre. C'est juste un bon ami qui m'a aidée.

Mais mon oncle ne semblait pas très convaincu.

En voyant que mes piètres excuses ne servaient à rien, j'abattis à contrecœur ma dernière carte.

— Désolée, oncle Henri, j'ai toujours du mal... avec cette date.

Je me sentais horrible. J'avais envie de ravaler les mots que j'avais prononcés et de les brûler. Mais c'était trop tard, et je vis le regard d'Henri s'adoucir directement.

Je venais d'utiliser l'excuse de la mort de mes parents pour faire passer ma fugue.

J'étais pitoyable.

Bien sûr qu'à cette date, je repensais toujours à mes parents. Bien sûr que je me rappelais le jour où on m'avait annoncé qu'une voiture avait percuté la leur et qu'ils ne s'en étaient pas sortis vivants. Je me souvenais encore de la douleur que j'avais ressentie et du cri que j'avais lâché. De la gamine de dix ans que j'étais et qui venait de voir son monde s'effondrer à ses pieds. Je ne voulais pas les oublier, mais les souvenirs que j'avais devenaient de plus en plus flous avec le temps, et cela me faisait peur.

Alors oui, juste avant qu'Askel ne me rattrape, ma dernière pensée avait été pour mes parents que j'allais enfin rejoindre.

Mais à croire que j'allais encore devoir attendre un peu.

— Tu sais que tu aurais pu m'en parler, fit mon oncle d'un ton doux.

Je secouai la tête et les larmes me montèrent aux yeux.

À cause des souvenirs de mes parents qui me revenaient en mémoire, à cause du sentiment de honte de les avoir utilisés comme excuse, et surtout en réalisant la faute que j'aurais commise en abandonnant mon oncle qui avait beaucoup perdu lui aussi.

Dans cet accident, il avait perdu sa sœur, et un ami. Mais je ne pensais toujours qu'à moi-même...

— Je suis désolée, répétai-je.

Cette fois, le vrai torrent de larmes que je contenais depuis trois jours déferla. Oncle Henri s'avança pour me serrer contre lui et je m'abandonnai à la chaleur en libérant ma peine.

***

Askel

En arrivant à l'appartement après une heure de balade à moto, je trouvai Maxence en train de fumer sur la terrasse.

Ce qui était mauvais signe.

Nessah détestait la nicotine plus que tout. Le tabac avait tué son cousin et elle s'en était voulu de ne pas l'avoir forcé à arrêter. Depuis qu'ils étaient ensemble, Max avait ainsi complètement stoppé les clopes, moi je n'avais pas réussi.

Bien qu'elle ait fortement réduit mes doses.

Cela faisait donc deux ans que je n'avais pas vu mon meilleur ami dans cet état, et je n'aimais pas ça du tout. Ness devait être dans la chambre, ou sortie. Laissant mes affaires sur le clic-clac, je rejoignis le rouquin dehors.

— Depuis quand tu fumes à onze heures ? fis-je en m'accoudant à la barrière.

— Depuis que j'ai appris que des créatures ailées existaient... et que je vais être un foutu daron.

Son regard vert ne s'était même pas tourné dans ma direction. Des deux révélations qu'il venait d'apprendre, je n'aurais pas su dire laquelle l'effrayait le plus.

— Où est Ness ?

— Toujours en train de dormir.

Durant une minute, aucun de nous deux ne parla. Je regardai Max tirer sur sa tige de tabac avec des gestes agités.

— Qu'est-ce qu'elle t'a dit exactement ? finis-je par dire.

— Qu'elle avait vu la... Chose, enfin le truc maléfique. Elle m'a expliqué d'au moins quatre manières différentes à quel point Merit avait besoin de nous.

— Et t'en penses quoi ?

— Qu'elle a convaincu ma meuf de garder l'Alien.

Je retins un ricanement. Une météorite pouvait tomber du ciel, Max n'aurait pas pensé à autre chose.

— Et les pouvoirs de Merit... ça fait flipper, continua-t-il. Mon côté fan de Marvel est super content, parce que les super pouvoirs c'est cool et les super-héros aussi. Mais son côté... maléfique, la partie lucide flippe un peu.

— C'est un côté qui parle pas souvent, pourtant.

Le rouquin me donna un coup dans l'épaule.

— Nan mais vraiment, j'arrive pas à réaliser parce que je ne l'ai pas vu mais... Ness a failli y passer.

Je ne répondis pas, fixant le paysage devant moi, tout comme Max.

— Si c'était arrivé...

— Ce n'est pas le cas, le coupai-je. Et Merit a failli se tuer à cause de ça.

Cette fois-ci, le regard du rouquin pivota enfin vers moi.

— Elle n'en peut plus de vivre avec ça, de faire du mal, dis-je d'un ton grave.

— Et t'as décidé de l'aider.

Ce n'était pas une question, mais je hochai la tête.

— J'peux savoir pourquoi exactement ? questionna-t-il en se mettant face à moi, le coude sur la rambarde.

Il savait mieux que quiconque que je ne tendais pas la main à tout le monde. Que mon côté froid ne tombait que devant de rares personnes, et que je m'attachais très peu. Alors oui, pourquoi avais-je tant besoin d'aider Merit ? Je m'étais trop de fois posé la question.

— Parce que je me suis rendu compte qu'elle ne pouvait pas porter son fardeau toute seule.

Une voix me souffla aussi par culpabilité, pour la fois où j'avais eu envie de la tuer. Mais je chassai cette impression aussi vite qu'elle était venue.

— J'avoue qu'elle est mignonne, fit Max.

Je roulai des yeux.

— Je ressens rien pour elle, je veux juste l'aider.

— Hum...

Max tira une longue taffe sur sa clope avant de la jeter par-dessus le balcon.

— J'veux bien essayer d'être son Yoda.

— T'as juste besoin d'être son pote.

Il ne dit rien, puis une ombre voila son regard.

— Et si je ne suis pas à la hauteur ? murmura-t-il.

Je savais que cette question n'avait plus rien à voir avec Merit. Je posai ma main sur son épaule et la serrai.

— Max, t'arrives très bien à t'occuper de tes sœurs. Sam a à peine cinq ans, et tu t'occupais déjà d'elle quand elle était bébé.

— Mais ma mère a...

— Tu t'es plus préoccupé d'elles que ta mère, le coupai-je. Et je serai toujours là pour faire la baby-sitter.

Un sourire qui n'atteignit pas ses yeux releva le coin de ses lèvres.

— J'me lève juste pas au milieu de la nuit, prévins-je.

— Si Nessah te l'ordonne, tu le feras quand même, ricana-t-il.

— Oui, mais elle a pas besoin de le savoir.

J'agrippai mon meilleur pote par sa tignasse rousse et l'emmenai à l'intérieur. Sans rien lui demander, je lui mis la manette de la PlayStation dans les mains et lançai son jeu préféré. Un faible sourire me remercia, et bien vite au fil des parties, le rouquin se détendit.

Il était tellement concentré qu'il cria de joie lorsqu'il me battit. J'avais réussi à le faire sourire, et c'était ma victoire à moi. 

Maxence - 

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