Les maraudeurs sont réuni depuis seulement 72h que la cuisine s'est transformé en champs de guerre trois fois, la salon cinq et la totalité de la maison deux fois. C'est é-pou-van-ta-ble. Mes cheveux ont pris la couleur rouge pendant cette période, cadeau des maraudeurs à cause de se qui c'est passé dans le train.
Malheureusement, Fabian n'a pas pu venir. Il allait rendre visite à sa tante et sa famille en Écosse avec sa soeur, son frère et ses parents. Mais bon, au moins, on a pu se voir une fois pendant les vacances. On est même allé au terrier! J'en ai presque pleuré.
Flashback
-Tu es sûr que ça ne dérangera pas ta soeur si on s'incruste comme ça, demandai-je
-Non, vraiment pas, s'exclame Fabian.
Je soupires et lâche sa main pour qu'il toque à la porte du terrier, enfin, une partie du terrier car il manque plusieurs étages. La porte s'ouvre quelques secondes plus tard pour nous dévoiler un petit garçon de quelques années.
-ONCLE FABAN, s'écrit le petit une main dans la bouche et un doudou dans l'autre.
Il enlève sa main de sa bouche et attrape la veste de Fabian pour le tiré vers l'intérieur. Le roux rit à gorge déployée et prend dans ses bras l'enfant pour le jeter plusieurs fois dans les airs et le rattraper. Le petit au cheveux roux rit au éclat.
-Je souis un dwagon, crie-t-il entre deux trois rires.
-Un dragon, reprend une voix au loin. Je suis un dragon, Charles. Pas un Dwagon.
Une jeune femme rousse, enceinte jusqu'au yeux, apparait dans l'entré. Coiffé d'un carré roux, elle porte un autre petit garçon d'environ un an dans ses bras. Les larmes me montent au yeux, mais j'arrive à les contenir.
-Combien de fois fais-je devoir te dire que tu ne dois pas ouvrir la porte au étranger Charles, sermonne Molly. Oh! Entrez ma chère. Ça fait si longtemps que je désespère une présence féminine. En plus avec les jumeaux qui arrivent, ça ne risque pas d'améliorer mon cas.
Elle pousse sans ménage Fabian et me tire à l'intérieur de la maison. Wouah, ça m'étonnera toujours la force que Molly a. J'entre dans la maisonnette.
-Fabian, aide un peu ton amie et va porter son gâteau dans la cuisine pour qu'il reste au froid. On le mangera avec la salade de citrouille et le poisson qu'Arthur reportera de sa pèche. Oh, j'ai oublié de me présenter! Je suis Molly Weasley mais appelle moi Molly.
-Élye Potter, enchanté, dis-je ému de la revoir.
-C'est ton amoureuse, chuchote, pas du tout discrètement, un troisième petit garçon qui vient d'arriver, à Fabian.
Nous nous regardons dans le blanc des yeux et éclatons de rire. Je me penche pour être à la hauteur de ce qui me semble être Bill.
-Non, je ne suis pas son amoureuse. Mais je me cherche un amoureux! Tu veux être le mien? Demandai-je en souriant.
Bill se cache derrière les jambes Fabian en rougissant. Son petit frère se débat dans les bras de Fab et réussit à s'échapper.
-Non! Ce sera mon amouweuse, s'écrit-il en venant me prendre la main.
Bill sort immédiatement de sa cachette en protestant.
-Mais non, c'est la mienne!
-Je peux être l'amoureuse de vous deux, ça vous va?
Les deux petits hochent la tête et m'entrainent dans la cour pour jouer à attrape gnome.
Fin du Flashback
J'ai joué avec les petits Weasley une grande partie de mon séjour chez Fabian. C'est bizarre de pensé que je les ai connu quand ils étaient jeunes comme ils m'ont connu moi quand j'étais jeune. En y repensant, ils me jetaient souvent des regards étranges. Je pensais qu'ils m'appréciaient pas.
Bref, aujourd'hui, Merlin merci, Emmeline est arrivé avec son équipement anti-maraudeur, Coco. C'est un petit bébé chien trop chou qui jappe et court après les garçons quand ils approchent trop de nous. Ma tante a accepté qu'il vienne ici.
-... et là, il m'a demandé si j'avais, moi aussi, un petit frère dans le ventre, m'exclamai-je. Fabian et moi on a tellement rit que le petit s'est insulté et a dit que j'étais une mauvaise amouweuse.
Emmeline esquisse un mince sourire, comme à son habitude. Ce qui diffère cette fois, c'est que je sais pourquoi elle agit comme ça. Je sais aussi pourquoi elle était seul dans son dortoir. Je l'ai demandé à Fabian quand j'étais chez lui. Au début, il a hésité à me le dire car il jugeait que ça devait être elle qui me le dise. Ensuite, il a pensé au fait que tout le monde à Poudlard savait, alors si ce n'était pas lui qui me l'apprenait, ce serait quelqu'un d'autre. Je me souviens mot pour mot de se qu'il m'a dit.
« Ça c'est passé en quatrième année, avait-il commencé. Elles étaient les meilleures amies, plus souder encore que ton cousin, James, et Sirius Black. Elles étaient déjà inséparables depuis leur naissance mais ça c'est renforcé quand elles ont toutes les deux été à Poufsouffle. Elle et Opaline, Opaline Selwyn. Dans leur dortoir, il avait une autre fille, Margaret Byrne, une née-moldu. Au début, tout allait bien. Emmeline s'est liée d'amitié avec Margaret mais Opaline avait de la difficulté à la supporté à cause... à cause de ses origines. Puis, ça a dégénéré. Selwyn est devenu cruel. Elle a fini par pousser Margaret... au suicide. C'est Emmeline qui l'a trouvé en premier dans leur salle de toilette.»
La conversation c'était fini comme ça. Perturbé, j'étais allé me coucher et nous n'en n'avions pas reparlé. Des jappements de chien me sortent de mes pensées. Dans le même réflexe qu'Emmeline, je sors ma baguette et la pointe vers la porte. Celle-ci s'ouvre d'un coup.
-Aguamenti!/Tarantallegra!, crions-nous en direction du nouvel arrivant.
Malheureusement pour nous, ce n'était pas un arrivant mais une arrivante. À la suite de nos deux sorts, Euphemia dansait une danse endiablé et elle était toute mouillé.
-Oh Merlin, m'écriai-je horrifier. Je suis désoler tante Euphemia!
Ma grand-mère me lance un sourire rassurant.
-Ce n'est rien Élye. Je suis habitué avec James, rigole-t-elle. Mais bon, il serait peut-être temps que vous arrêtiez le sortilège.
-Oh, oui, bien sûr madame Potter, s'écrit Emmeline en se précipitant pour lui enlever le sortilège de danse.
Ma grand-mère arrête de danser puis s'assoit avec nous sur un des fauteuils du salon des dames.
-Je suis venu vous voir car nous partons dans quelques minutes pour aller chercher les fournitures scolaires. Je voulais savoir si vous vouliez venir, nous demande-t-elle en me regardant attentivement.
Je sais qu'elle me demande implicitement si j'aurais le courage d'y aller. Mais je me dis que si j'ai pu survivre au terrier je pourrais survivre au chemin de traverse. J'échange un regard avec Emmeline.
-Moi j'aimerai bien, dit-elle.
-Je... on vient, dis-je la gorge sèche. Nous nous changeons et nous arrivons.
-Bonne idée, s'exclame Euphemia en regardant nos pyjamas de niffleur pour Emmeline et de Toy story pour moi.
Elle se lève ensuite et nous laisse seul. Je mets des jeans courts et un chandail blanc avec Woody dessus. Je chausse mes converses rouge et attrape une cape légère noir. Je refais mon chignon et attrape ma baguette et mon sac sans fond.
-Je suis prête, dis-je. Je t'attends en bas!
Je dévale les escaliers à une vitesse folle, sans tombé bien sûr, ça aurait été moins impressionnant. Mon animagus me permet maintenant se genre de truc. Je saute sur mes pieds et m'accote sur la porte
-Mais c'est quoi se chandail encore, s'écrit Euphemia quand elle arrive suivit des garçons.
Je vire rouge comme une tomate et regarde mon chandail de Toy Story.
-Mais il a quoi mon chandail, demandai-je dans une incompréhension totale.
-Mais on voit ton ventre, s'exclame Euphemia la voix toute aigu, horrifier.
-Euh, oui? Et?
-Mais c'est, c'est...
-C'est la mode, dis-je en haussant les épaules. C'est confortable, ça fait respiré mon ventre et en plus c'est...
Je ravale la boule dans ma gorge en pensant à cette journée où Drago me l'avait acheté. Euphemia me lance un regard désoler et je vois bien qu'elle culpabilise de me rappeler tout ça.
-Non! Ne culpabilise pas, m'exclamai-je à mon tour mal. Ce n'est pas grave! Je... si tu culpabilise, moi aussi je vais me sentir mal de te faire... Bref, ce n'est pas important, finis-je en jouant avec mon collier en forme de coeur.
Les garçons, en arrière, se lancent des regards interrogateurs. Merde, ça sens la bouse de dragon à plein nez ce regard. Emmeline descend à se moment, vêtu de riche vêtement sorcier. Elle doit appartenir à une puissante famille de Sang-mêlée.
-Bon, on y va, s'écrit James en sautillant.
Euphemia soupire et nous tend un beau coffret remplit de poudre de cheminée. Quelques minutes plus tard, nous nous trouvons dans l'auberge sombre qu'est le Chaudron Baveur. Un pincement au coeur me prends quand je vois la table au fond, derrière une grande plante verte, la seul plante de la pièce en fait. Instinctivement, je m'approche de la table et laisse parcourir mes doigts sur ses chaises. C'est ici que je mangeais avec mes amis et c'est à cette table que je rejoignais Drago.
Une main se pose sur mon épaule. Je me retourne et vois le regard compatissant de Fleamont. Les autres nous regardent intrigués au loin.
-Aller, tu vas y arrivé, me chuchote-t-il.
J'hoche la tête et nous entrons dans le vestibule qui mène au passage secret pour aller au chemin de traverse. Deux briques vers le haut, mes mains tremblent d'anticipation. Deux briques sur le côté, ma cicatrice me démange sous mon grattement répétitif. Le passage commence à se former aussi vite que ma respiration s'accélère. Quand il est presque ouvert à son maximum, je recule brutalement. Je fonce dans Sirius mais bien trop paniquer je recule encore pour me retrouver dos au mur.
-Je... je... dis-je le souffle court.
Le passage s'ouvre en entier mais il n'a pas de trace du nouveau magasin des jumeaux. Ils n'est pas la car je ne suis plus à cette époque. Il n'est pas la car ils ne sont pas encore née. Il n'est pas là car je ne devrais pas être là...
-Élye! Crie une femme qui me semble familière. James, écarte toi.
La femme s'approche de moi et essaye de me prendre par les épaules mais je me recule brusquement paniqué.
-Lulu, soufflais-je dans un complet délire.
-EUPHEMIA, rapporte-la à la maison! Crie un homme.
Quelqu'un m'agrippe par le bras et un sentiment de transplanage me retourne l'estomac. Quand le tourbillons cesse, je vomis sur le gazon et reprends mes esprits. Je me couche un peu plus loin sur le gazon en pleur.
-Je suis désoler, je suis désoler, répétai-je en me mettant en boule.
Dernier chapitre pour cette partie. Pour les prochains chapitres ça va être un peu long car j'ai pas trop le temps en ce moment. N'hésitez pas à donné votre avis ou de me dire ce que vous pensez qu'il va arrivé par la suite.
Léna.