Jeunes demoiselles recherchen...

By SawakoDragneel

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C'est l'histoire de Sawako et Elodie, deux amies d'enfance inséparables, dont les cœurs esseulés commencent à... More

Chapitre 1
Chapitre 2 - Elodie fait sa rentrée
Chapitre 3 - Sawako commence bien sa deuxième année
Chapitre 4 - Elodie et le garçon du stage
Chapitre 5 - Sawako revient sur sa première impression
Chapitre 6 - Elodie va au restaurant
Chapitre 7 - Sawako à la bibliothèque
Chapitre 8 - Elodie et le tremblement de terre
Chapitre 9 - Sawako se met au boulot
Chapitre 11 - Sawako à l'hôpital
Chapitre 12 - Elodie est en colère
Chapitre 13 - Sawako s'endurcit
Chapitre 14 - Elodie et la soirée étudiante
Chapitre 15 - Sawako a bien fait de venir
Chapitre 16 - Elodie a le cœur brisé
Chapitre 17 - Sawako face à son cauchemar
Chapitre 18 - Elodie va à la fête foraine
Chapitre 19 - Sawako a grandi
Chapitre 20 - Elodie sait ce qu'elle veut
Chapitre 21 - Sawako et Tetsuro
Chapitre 22 - Elodie et Tsumu
Chapitre 23 - Sawako a trouvé sa place
Chapitre 24 - Elodie face à l'avenir

Chapitre 10 - Elodie invite un garçon chez elle

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By SawakoDragneel

- Elle a peut-être perdu son portable ou alors il est cassé, tente de la rassurer Atsumu.

À chaque nouvel essai infructueux de joindre Sawako, le visage d'Elodie perd un peu plus de couleurs. Ses mains tremblent et son esprit tourne à plein régime, échafaudant les pires scénarios possibles. Sawako est sa meilleure amie depuis si longtemps, elle est sa confidente, son garde-fou, son acolyte, sa sœur de cœur. Elodie ne peut envisager de la perdre. Lorsque l'adrénaline se décide à quitter son corps, seule l'angoisse parcoure les veines de la brune et ses jambes flageolantes se dérobent sous elle brusquement. Elodie n'évite la chute que grâce aux reflexes aiguisés d'Atsumu qui la rattrape juste à temps et enroule un bras autour de sa taille.

- Viens t'asseoir, dit-il en la guidant vers un banc.

La faiblesse d'Elodie n'a pas échappée à l'œil averti d'une des secouristes qui s'approche du couple d'un pas rapide. Elle regarde avec une attention professionnelle la jeune femme tenter une énième fois d'appeler son amie.

- Elle va bien ? demande la secouriste à Atsumu. Il m'a semblé la voir vaciller à l'instant.

- Oui, elle n'a rien. C'est juste qu'elle n'arrive pas à joindre un proche et elle est inquiète.

- Je comprends... Mademoiselle ? ajoute t-elle en posant une main sur l'épaule tremblante d'Elodie. Les réseaux téléphoniques doivent être saturés en ce moment. Le mieux que vous ayez à faire, c'est de rentrer chez vous et de vous reposer. Prenez un douche, buvez un bol de soupe et déjà, vous vous sentirez mieux. Pouvez vous raccompagner votre amie, jeune homme ?

Atsumu hoche la tête et lance un coup d'œil au centre de formation.

- De toute manière, je pense que l'entraînement est fini pour aujourd'hui...

- Mais je... Je n'ai pas mes affaires, ma carte de bus, mon porte feuille... bredouille Elodie en ouvrant la bouche pour la première fois depuis de longues minutes.

- Vu la situation actuelle, vous pouvez utiliser les transports en commun sans carte, explique la secouristes. Mais que les bus et trains. Les lignes de métros souterraines vont être fermées par mesure de sécurité.

Elle salue les deux jeunes gens d'un signe de tête et retourne auprès de personnes en attente de soins.

- Il commence à faire nuit, annonce Atsumu en posant sa veste de survêtement sur les épaules frissonnantes d'Elodie. Viens, je te raccompagne chez toi.

.

Le ciel s'est teinté de bleu marine et les étoiles commencent à briller quand le couple arrive devant la résidence d'Elodie. Réalisant que l'appartement voisin au sien sera probablement vide, une bouffée d'angoisse gonfle dans la poitrine de la brune.

- Tu veux monter ? propose t-elle alors sans réfléchir à Atsumu.

- Si tu veux, sourit le jeune homme.

Ce n'est qu'une fois coincée dans l'ascenseur avec lui qu'Elodie prend conscience de ce qu'elle vient de faire et un stress nouveau s'empare d'elle.
Elle n'est pas prête, ils se sont embrassés moins de dix secondes et il y a à peine quelques heures, en plus elle est affreusement inquiète pour Sawako et n'a pas la tête à s'inquiéter pour autre chose que ça pour le moment.
C'est donc avec une légère anxiété et en sentant la présence d'Atsumu dans son dos qu'Elodie ouvre la porte de son appartement grâce à la serrure à digicode.

- Désolée, mon studio n'est pas très grand, lance telle en prenant un ton amusé pour dissimuler son malaise.

- C'est toujours plus grand que ma chambre au centre, sourit le blond tout en s'approchant d'elle pour poser ses mains sur ses hanches.

La nervosité d'Elodie atteint des sommets alors qu'elle rigole à la remarque d'Atsumu un peu trop fort pour que ça soit naturel et s'écarte doucement de lui prétextant de vouloir quitter sa veste. Il brille une lueur de surprise dans les prunelles noisettes du jeune homme avant de laisser place à une certaine douceur. Il perçoit le stress de la brune comme des vagues qui émanent d'elle et décide de ne pas trop la taquiner ce soir à ce sujet.

- Je... Je vais prendre une douche rapide, annonce Elodie avec des petites rougeurs sur les pommettes. Tu...

- Je t'attends sagement ici, termine Atsumu avec un petit rire. Il s'assoit sur le bout du lit et avec un signe de tête vers la petite télévision ajoute, je vais regarder ce qu'ils disent du séisme aux infos.

- Très bien, je me dépêche. Il doit y avoir deux ou trois sodas dans le frigo si tu as soif...

- Ne t'en fais pas pour moi ! Va prendre ta douche !

- D'accord, acquiesce t-elle doucement alors qu'il allume la chaîne d'information locale.

Elodie reste sans bouger à regarder la scène depuis le seuil de sa salle de bain. Tout cela lui semble tellement surréaliste. Miya Atsumu est assis sur son lit à regarder la télé, après l'avoir raccompagné et après l'avoir embrassé à la suite d'un violent séisme qu'ils ont vécu ensemble. Si elle avait dormi, ça serait exactement le genre de rêve qu'elle aurait fait et elle sait tout aussi exactement quelle tournure aurait pris les choses. La jeune femme secoue la tête pour chasser cette pensée de son esprit encore ankylosé par cette journée aux portes de la fiction et s'enferme dans la salle de bain.

Quand Elodie sort de la douche, elle prend conscience avec horreur qu'elle n'a pas pensé à prendre des vêtements de rechange. Ceux qu'elle portait gisent sur le sol, poussiéreux et roulés en boule. Enroulée dans sa courte serviette, les cheveux gouttant sur le sol, elle réalise qu'elle n'a que deux options qui s'offrent à elle. La première : prendre une grande inspiration, sortir naturellement dans cette tenue et passer devant Atsumu pour atteindre sa commode pour ensuite revenir s'habiller dans la salle de bain. La deuxième : entrouvir la porte et demander à Atsumu de lui faire passer des vêtements propres. Cette option lui semble la moins gênante jusqu'à ce qu'elle pense qu'il faudra aussi qu'il lui fasse passer des sous vêtements. Rien que d'imaginer Atsumu ouvrir son tiroir à culottes la fait rougir jusqu'à la racine des cheveux.
Sauf qu'à force de réfléchir sans se décider, le temps passe et soudain des petits coups à la porte de la salle de bain font sursauter la jeune femme.

- Elodie ? Tout va bien ? demande la voix à la fois intriguée et inquiète d'Atsumu de l'autre côté du battant.

- Ou...oui, oui, ça va !

- Je demande parce que... Ça fait un moment que t'es là dedans et j'avais peur que tu te sois évanouie ou un truc du style.

- Merde ! Comment je vais faire ? pense Elodie. Réfléchis ! Réfléchis !

La jeune femme respire profondément en resserrant la serviette autour de son corps presque totalement sec à présent et s'avance pour entrebailler la porte. Elle découvre dans l'interstice le visage d'Atsumu, nonchalement appuyé contre l'encadrement, un sourire au coin des lèvres et le regard rempli de malice. Cela ne dure qu'une poignée de secondes pourtant Elodie sent les yeux du blond la balayer de la tête au pieds.

- Un souci ? demande t-il en replongeant ses iris brûlantes dans celles troublées de la brune.

- Je n'ai pas pris de vêtements de rechange, confesse celle ci en baissant les yeux.

- Je vois...

Elle est prête à parier qu'il se retient de rire devant la situation et qu'il attend patiemment de voir où cela va les mener. Elle est toujours incapable de décider entre ses deux options, aussi fatalement gênantes l'une que l'autre puis brutalement elle est frappée par une troisième solution.

- Est-ce que tu peux fermer les yeux et rester dans le couloir s'il te plaît ?

Atsumu se redresse en explosant franchement de rire cette fois, ce qui fait rougir de plus belle Elodie.

- S'il te plaît Atsumu...insiste t-elle. Je commence à avoir froid.

Le volleyeur hoche la tête, un grand sourire sur les lèvres et d'un mouvement fluide pivote pour s'adosser juste à côté de la porte. Sa tête bascule, s'appuye contre le mur et il ferme les yeux.

- C'est bon comme ça, demande t-il amusé.

Elodie le regarde, comme paralysée tellement elle le trouve beau à tomber. Elle fait un pas en dehors de son repère et profite qu'il ne la voit pas pour admirer son visage. Son regard retrace la ligne de sa mâchoire, la forme forme de ses yeux, ses cils sombres qui caressent ses joues, l'arrête de son nez fin, la courbe de ses lèvres sensuelles.

- Je croyais que t'avais froid... lance Atsumu d'un ton espiègle, les paupières toujours closes.

Elodie se précipite alors vers sa commode pour attraper en quatrième vitesse la première tenue qui lui tombe sous la main et repasse en courant, les bras chargés devant un Atsumu toujours aveugle. Quand la porte de la salle de bain claque, Elodie attend le rire de ce dernier retentir.

- J'ai regardé !

La brune se laisse glisser le cœur affolé contre le battant et finit assise sur le carrelage froid. Elle ne sait pas si c'est vrai ou pas mais elle n'a de toute manière aucun moyen de le vérifier.

.

Une fois vêtue décemment, Elodie sort enfin de la salle de bain et aperçoit la lune haute dans le ciel à travers la fenêtre près du lit. Il commence à être tard. Ses prunelles chocolat passe de l'astre lunaire au sportif d'1m85 allongé sur son lit, les bras derrière la tête. Il tourne son sublime regard séducteur vers elle et lui sourit avec une tendresse qui fait bondir son cœur.

" Miya Atsumu est allongé sur ton lit !" semble crier le cerveau en ébullition de la jeune femme.

- On dirait que la douche t'a fait du bien, t'as meilleure mine...dit Atsumu. Comment tu te sens ?

- Mieux merci, avoue Elodie en se laissant tomber sur le lit puis après un regard à l'écran de télévision elle demande, Ils ont dit quoi ?

- Pas de morts déclarés, ni d'alerte tsunami. Ils ont annoncé environ 200 blessés pour le moment et des gens bloqués dans quelques bâtiments du centre ville.

- D'accord...

Les yeux d'Elodie se posent sur son téléphone toujours aussi silencieux. Elle allume l'écran, juste pour être sûre, et voit le message "réseau indisponible" avant de soupirer. Elle ne peut s'empêcher de penser que si tout allait pour Sawako, son amie serait déjà rentrée.

- Je vais te laisser te reposer, lâche soudain le blond en se redressant en position assise sur le lit.

Sans pouvoir vraiment l'expliquer et malgré son malaise d'avoir une certaine intimité avec lui, Elodie ne veut pas qu'il s'en aille. Elle ne veut pas rester toute seule à angoisser toute la nuit alors quand Atsumu se lève et passe près d'elle, Elodie le retient par le bas de son t-shirt.

- Attends... Atsumu... Est-ce que tu peux rester avec moi ?

Le jeune homme pourrait sourire avec un air séducteur, il pourrait chercher les limites avec elle mais pourtant le regard qu'elle pose sur lui à cet instant l'en empêche. À la place, il attrape tendrement sa main et la serre dans la sienne. Elle lui semble si petite, si fine, si fragile. Un peu à l'image d'Elodie ce soir.

- Je reste si tu veux, dit-il simplement, sans ton moqueur, sans espièglerie, sans sous-entendu.

Elodie se lève alors à son tour du lit, ses doigts toujours heureux prisonniers de ceux du blond, et vient poser son front sur le torse réconfortant de celui-ci. Ils restent ainsi pendant quelques secondes, jusqu'à ce que les épaules de la jeune femme soient secouées de légers tremblements. Atsumu sent la panique monter en lui, ne sachant absolument pas comment consoler une fille qui pleure ainsi dans ses bras quand soudain un petit rire étranglé lui parvient.

- Tu te marres ou tu pleures ? interroge t-il perplexe en baissant la tête vers elle.

Elodie relève des yeux secs vers lui et pouffe de rire.

- Tu devrais aller prendre une douche toi aussi...

- Quoi ? Ici ? Mais...j'ai pas envie de sentir la fraise ou je sais pas quoi !

- Tu préfères sentir la poussière et la transpiration ? se moque Elodie.

- Mouais, grogne Atsumu avec une moue boudeuse, en croisant les bras. Et j'ai pas de fringues propres en plus !

- Je m'en charge, sourit d'un air mystèrieux la brune. Allez ! Fais pas le gamin et va te laver !

Elle le pousse alors vers la salle de bain dans laquelle il rentre en roulant des yeux. Dès que la jeune femme entend l'eau couler, elle empêche son esprit d'imaginer en détails ce qui se trouve derrière cette porte et file dans le couloir.

- J'espère qu'il est chez lui ! songe t-elle en appuyant sur le bouton de l'ascenseur.

Lorsque Elodie revient quelques minutes plus tard, elle s'installe contre le mur, là où se trouvait Atsumu peu de temps avant et attends qu'il est terminé. Quand le bruit de l'eau cesse, elle frappe doucement à la porte et dit:

- Je t'ai trouvé des vêtements... Je les pose devant...

Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase que le jeune homme ouvre la porte et apparaît vêtu seulement d'une serviette autour des hanches. Elodie frise l'apoplexie devant cette vison qu'elle dévore des yeux. Les cheveux d'Atsumu, encore humides, se dressent ébouriffés sur son crâne et des dizaines de gouttes d'eau dévalent son corps, glissant sur sa peau et se frayant un chemin entre les muscles saillants honteusement sexy de son torse.

- Où tu les as trouvé ? la sort de sa contemplation la voix d'Atsumu.

- Quoi ?

- Les vêtements ? Où tu les as trouvé ? répète le jeune homme.

- Oh ! C'est... Un ami de la résidence avec qui je joue parfois au basket. Il a à peu près ta carrure... Il me les a prêté, explique Elodie en essayant de se concentrer sur le visage du blond. Mes t-shirts, même les plus grands, te feraient un croc top ! rigole t-elle ensuite en lui tendant brusquement la petite pile de vêtements.

Pendant qu'Atsumu s'habille dans la salle de bain, Elodie retourne s'allonger sur son lit. Elle fixe le ciel étoilé par la fenêtre et se perd dans ses pensées jusqu'à ce qu'elle sente le poids du corps du blond la rejoindre sur le lit. Elle se retourne et les deux se font face, allongés sur le côté.

- Je ne sens plus mauvais ! déclare t-il avec un sourire enfantin qui fait pouffer la brune.

Ils restent ainsi, en silence pendant de longues minutes, les yeux dans les yeux. Imperceptiblement, Atsumu se rapproche d'Elodie jusqu'à ce que leurs corps s'effleurent à chaque mouvement. Il lève alors doucement la main et le bout de ses doigts va caresser le velours du bras d'Elodie. Il les fait glisser du poignet à l'épaule dans un va et viens lent et doux.

- Alors comme ça tu joues au basket ? demande t-il.

- Oui, j'en ai fait très longtemps en club mais avec la fac, j'ai du arrêter. Je ne fais plus que quelques parties de temps en temps, pour le loisir.

- C'est un sport très masculin, ça a pas du être tout le temps facile...

- C'est vrai mais mes côtés garçon manqué et baraqué auront au moins aidé pour ça, rigole la jeune femme.

Elle plaisante mais au fond d'elle, Elodie est légèrement complexée de ça. Elle a toujours aimé le sport et s'est donc forgée un corps plus musclé que la moyenne des jeunes femmes japonaises à force de pratique, ses origines occidentales n'aidant pas à avoir une silhouette menue comme la plupart des nippones.

- C'est sûr que je n'ai pas le physique de la jeune fille fragile, pense t-elle à voix haute. Tu verrais mon amie... Sawako... On a l'impression qu'on pourrait la briser rien quand la touchant. Elle sait pourtant se défendre, crois moi mais elle fait si fragile...

Sa voix se brise et sa mine s'assombrit quand elle pense à sa meilleure amie. Ses pensées sont tellement focalisées sur elle en ce moment qu'elle est arrivée dans la discussion avec Atsumu sans qu'Elodie le réalise.

- Tu sembles beaucoup tenir à elle, remarque ce dernier avec tendresse.

Elodie se contente d'acquiescer de la tête et ferme les paupières pour ravaler les larmes qui brillent déjà aux coins de ses yeux. La main d'Atsumu se pose doucement sur sa joue qu'il caresse doucement du pouce. Il avance son visage pour embrasser tendrement les lèvres entrouvertes de la jeune femme. Si leur baiser au centre de formation avait été rapide et furtif, celui-ci est doux et beaucoup plus langoureux. Leurs corps se moulent l'un à l'autre et expriment leur désir. Atsumu bascule au dessus d'Elodie en approfondissant son baiser et les mains de celle-ci agrippent les larges épaules du blond, savourant de sentir les muscles puissants rouler sous ses doigts à chaque mouvement. Sentant la situation déraper et malgré le désir qui incendit son corps, Elodie pose ses mains sur le torse d'Atsumu et le repousse doucement.

- Attends... Je... Enfin pas ce soir... bafouille t-elle avec gêne. Je veux dire, après tout, c'est tout nouveau et après la journée d'aujourd'hui, enfin je... Tu comprends ?

- Je suis capable de me retenir, tu sais, rit doucement Atsumu. Mais oui, je comprends.

Il bascule sur le dos en fermant les yeux, probablement pour reprendre le contrôle de lui même.
Ils continuent ensuite à discuter de tout et de rien pendant de longues heures et finissent par s'endormir.
Ce sont les premiers rayons du soleil qui tirent du sommeil Elodie. Groggy par une nuit trop courte et par l'inquiétude, le jeune femme émerge difficilement. Mais des coups à la porte d'entrée la font jaillir de son lit comme un diable de sa boîte. Elle se précipite pour ouvrir avec un sourire soulagé, persuadée de trouver sa meilleure amie sur le seuil.

- Sawako ! s'écrit-elle en ouvrant avant de se figer en découvrant l'identité de son visiteur. Thomas ! Qu'est-ce que tu fiches ici ?

- Les parents sont morts d'inquiétude à cause du tremblement de terre et tu réponds pas au téléphone alors je suis venu voir si tu étais toujours vivante !

Elodie soupire devant la venue impromptue de son frère aîné mais son exaspération se transforme en panique quand elle entend Atsumu se lever derrière elle.

************************************

Hey hey hey!

Alors voici Sawako pour un loooong chapitre !
J'espère que vous ne l'avez pas trouvé trop mou mais après le tremblement de terre, on calme un peu le jeu avec un chapitre plus fluffy ☺️

Je laisse la place à @Noctyss pour la suite des événements entre Kuroo et Sawako.

😘😘😘

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