Dawnstar

By Azarieth

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Une guerre fait rage pour savoir qui contrôlerait le monde. Livia Aubis, nouvellement étudiante, est plongée... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Epilogue

Chapitre 2

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By Azarieth


« Woah, je suis trop contente ! On va vraiment habiter là ?

-Oui. »

Livia et Mia se tenaient devant leur future collocation durant l'année. Mia et Livia étaient amies depuis longtemps malgré leur caractère différent. Livia était plus calme et raisonnable tandis que Mia voulait toujours tout explorer, faire la fête et se trouver des amis. Avoir uniquement Mia en ami convenait très bien à Livia. Bien sûr, il y avait également Edwin, mais ce dernier était parti à Paris pour étudier.

Elles se tenaient devant une vieille maison, assez grande, avec un petit jardin qui laissait un peu d'air libre entre les autres maisons, plus récentes. La collocation n'était vraiment pas chère pour ce que c'était. Ils allaient être quatre en tout à se partager ce petit manoir. Les deux autres, Manon et Lucie, étudiaient en droit et en littérature, respectivement. C'était le grand-père de Manon qui avait proposé de louer cette demeure en collocation pour l'année car personne n'y habitait et c'était proche du campus. Manon avait déjà emménagé et il ne restait plus que Lucie, et elles seraient toutes les quatre réunies.

Livia prit ses sacs et son énorme valise et passa le portique, suivit de Mia qui n'en pouvait plus d'être émerveillée. Elles venaient toutes les deux d'Hirson, dans le département de l'Aisne, à dix minutes de la Belgique. Elles saluèrent Manon. Livia monta s'installer pendant que Mia faisait connaissance avec leur colocataire, qui était aussi la petite-fille du propriétaire. La chambre réservée à Livia était assez grande, avec une grande armoire, un lit double et un bureau spacieux, en plus de quelques étagères accrochées au mur. La fenêtre donnait sur un petit balcon au-dessus du jardin arrière qui n'avait pas été entretenu depuis longtemps. Livia commença à sortir ses affaires et à les ranger. Elle fut arrêtée par son téléphone qui se mit à vibrer. Elle le prit et lut le nom qui s'affichait. Elias Aubis. C'était son frère. Elle décrocha :

« Salut, grand frère !

-Alors ? Tu es arrivée ? »

Livia pouvait entendre le sourire de son frère à travers le téléphone. Il avait toujours été comme ça, même maintenant qu'il était médecin sans frontière et qu'il devait sûrement voir des atrocités, il gardait le sourire. Elle répondit :

« Oui. C'est un peu vieillot, mais c'est grand et propre. Il y a tout ce qu'il faut.

-Woah, c'est bien ça. Cuisine et salle de bain ?

-En commun.

-Ah. Tu vas voir ce que ça donne. Vous êtes combien déjà ?

-Quatre.

-Mouais, ça passe. Tu as le proprio dans le coin ?

-Sa petite fille est notre coloc. Tu veux que je te la passe ? Elle est en bas avec Mia.

-Une autre fois. Avec Mia dans le coin, ça va durer longtemps et mon temps est compté. Prend soin de toi et n'hésite pas à me demander des trucs si t'as des problèmes.

-Oui, oui. T'inquiète.

-Ouais, c'est mon boulot de m'inquiéter. »

Ils se dirent au revoir au son de son frère qui se faisait appeler et Livia raccrocha. Elias avait toujours été le « père » de famille, et d'ailleurs la seule famille de ce nom à Livia. Son père était mort alors qu'elle n'était qu'une enfant. Sa mère était tombée en dépression puis était partie. Livia se fichait bien de ce qu'elle faisait, mais depuis qu'elle était revenue, elle n'arrêtait pas de demander de l'argent régulièrement, s'étant ruiné après que son petit ami l'avait quitté. En plus d'obliger son fils à travailler plus et sa fille à se limiter encore plus qu'elle ne le faisait déjà, elle ne voulait pas abandonner leur charge, obligeant Livia à devoir attendre que sa mère daigne signer les papiers qu'elle lui envoyait, ce qui causait des soucis au niveau des délais. Livia soupira. Les choses étaient telles qu'elles étaient.

Le soir, après l'arrivé de Lucie, Manon les invitèrent tous à manger avec elle pour fêter leur collocation. Pendant tout le dîner, Mia parla pour Livia qui ne fit qu'écouter. Elle apprit ainsi que Lucie était fan de tout ce qui était occulte, surnaturel et d'autres sujets du même type. Manon elle était comme Mia, fêtarde et très sociale. Livia ne pensait pas qu'elle s'entendrait aussi bien avec ses colocataires qu'elle espérait. Elle apprit également qu'il y avait une cave sous la maison qu'elles pouvaient explorer.

Après le dîner, les filles voulurent descendre dans la cave. Manon remarqua :

« Ce sera la seule fois. Mon papi n'aime pas la cave et n'y va lui-même uniquement pour quelques minutes.

-Il doit y avoir un fantôme qui envoie des ondes, hypothésa Lucie en remontant les lunettes sur son nez. On devrait emmener de quoi le chasser.

-Tu as ça ?

-Bien sûr.

-Livia, tu viens avec nous ? proposa Mia. Ce sera marrant.

-Je suppose qu'il faut bien quelqu'un pour vous tenir à carreau. » marmonna l'intéressé.

C'est ainsi qu'elle se retrouva avec les filles à descendre dans la cave avec de quoi chasser un fantôme, d'après Lucie, des lampes et quelques trucs à grignoter. La cave avait les murs en pierre et le sol en terre. Des plafonniers éclairaient pauvrement les rayons d'alcool divers et variés. Mia ricana :

« Voilà pourquoi ton papi voulait pas qu'on descende. Il veut pas qu'on pique son alcool.

-Manon savait déjà qu'il y avait de l'alcool. » remarqua distraitement Livia.

Les filles continuèrent de discuter pendant que Livia examinait les murs. C'était mieux que de se tourner vers les bouteilles d'alcool. Rien que l'odeur lui donnait la nausée. Puis elle remarqua un très léger courant d'air, ressentit uniquement pas la température qui baissait légèrement quand on frôlait le mur. Il y avait quelque chose derrière, très bien caché. Une trappe secrète ou un tunnel rebouché ? Comment savoir ? Ce n'était pas à elle de se demander, de toute façon, la maison n'était pas à elle et elle n'était pas prête à rembourser les dommages. Elle sursauta quand Mia demanda par-dessus son épaule :

« Tu as trouvé quelque chose ?

-Il y a quelque chose derrière ce mur.

-Oh ! Manon ? Tu savais qu'il y a une autre partie de la cave ?

-Quoi ? Non. Il y a quelque chose ? »

Les quatre filles se retrouvèrent devant le pan de mur. Lucie remarqua en tendant une antenne :

« Le fantôme doit provenir de par là. Mon appareil détecte une énergie provenant de par-là, faible mais existante.

-On va détruire le mur ? » ricana Mia

Livia continua son exploration. Puis elle trouva quelque chose. Derrière un rayon et des toiles d'araignée, gardé dans une pénombre totale, non atteinte par les plafonniers, il y avait une vieille porte en bois. Elle appela les autres qui vinrent, toutes excités. Mia la gracia même d'un câlin. Ils s'y mirent à quatre pour l'ouvrir et n'arrivèrent qu'à l'ouvrir à moitié, devant se glisser dans l'entrebâillement une par une. De l'autre côté, il y avait une série de couloir en pierre et pièces divers et variées. Lucie avoua :

« T'es forte, Livia. »

Elles explorèrent les différentes pièces, une par une, toutes vides ou presque. Certaines avaient des restes de meuble en bois, mais la plupart étaient détruits. Elles arrivèrent enfin à une pièce tellement bizarre qu'elles hésitèrent à entrer. Lucie murmura quand elles se décidèrent de faire quelques pas à l'intérieur :

« C'est là que l'énergie est la plus forte. Notre fantôme est ici. »

Elles auraient pu deviner ça sans l'aide d'un appareil. C'était la seule pièce qu'elles croisaient avec les meubles entièrement intacts malgré leur âge avancé. Des bureaux, des étagères et des tables longeaient les murs, contenant de la verrerie, verres, bouteilles, ainsi que des livres ruinés et d'autres babioles. A l'autre bout de la pièce, il y avait un bureau, plus grand que les autres, avec dessus, posé au milieu, un crâne. Le crâne aurait pu paraître normal si ce n'était pour les dents un peu plus pointues que la normal, mais surtout les canines supérieures et inférieures qui étaient longues et pointues. Comme un vampire.

Sur le sol, il y avait des dalles formant un cercle avec, en son centre, un pentacle rouge vif. Livia alla voir le crâne, plus intrigué par lui. Il était posé là, au milieu du bureau. Pourquoi ? Où était le corps ? C'était sûrement du toc, une farce par le dernier à être ici. Quand Livia toucha le crâne et les dents, elle dût avouer que c'était bien fait.

« Livia ? »

Quand elle se retourna à l'appel de son nom, elle grimaça. Elle s'était coupée tout du long de la paume sur l'une des canines du crâne et saignait abondamment. Mia remarqua :

« Ouh là ! Pardon. Tout va bien ?

-Je saigne beaucoup. Quelqu'un a un mouchoir ?

-Tiens. »

Le mouchoir fut rapidement rouge sans que ça semble s'arrêter. Livia remarqua :

« Je vais remonter. Le saignement n'a pas l'air de vouloir s'arrêter.

-Ok. On y va, nous aussi ?

-Non, je veux voir quelque chose d'abord, s'empressa d'affirmer Lucie, des étoiles dans les yeux.

-On ne va pas trop traîner non plus, remarqua Manon. Je ne crois pas qu'on ait le droit d'être ici. »

Livia hocha la tête et s'en alla. Elle était presque arrivée à la porte quand elle entendit un cri inhumain qui lui glaça les os et la paralysa de terreur. Elle se mit à courir et ferma la porte derrière elle par réflexe puis se rappela que les filles étaient toujours à l'intérieur. Elle les avait condamnées. Mais voulait-elle vraiment que ce qui venait de pousser ce cri remonte avec elle et la trouve ? Elle tremblait toujours et pleurait. Elle devait se mettre en route. Elle avait trop peur pour rester ici et attendre de voir qui arriverait en premier. Mais elle condamnait les filles dans ce cas-là. Elle les condamnait à être de la pâtée pour ce qui errait dans les couloirs. Maintenant, c'était trop tard. Elle avait fermé la porte. Elle pouvait toujours appeler la police en renfort. Ils pourront les débarrasser de ce qui pouvait y avoir dans ces couloirs. Elle avait laissé son téléphone dans sa chambre. Elle prit une respiration pour calmer ses battements de cœur déchaînés. Elle ne devait pas faire une crise d'asthme maintenant. Elle se mit enfin en marche. 

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