Bon, après un retard d'une journée à cause de mes soucis d'Internet, voici le chapitre. J'espère qu'il vous plaira, alors dîtes-moi à la fin ce que vous en avez pensé ! :)
Bonne lecture ! ;)
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— Comment se passent les cours ? demandai-je à Elijah.
Mon frère se contenta de hausser les épaules, comme il avait toujours l'habitude de faire lorsqu'il était petit. Dernièrement, je trouvais qu'il avait souvent la tête ailleurs. J'ignorais si c'était à cause de la situation précaire de son meilleur ami ou s'il y avait quelque chose d'autre.
La dernière fois que nous avions causé, ça remontait au moment où Ivy avait parlé du fait que son paternel avait été sur l'affaire de la mort de la sœur de Cole. Apprendre cette nouvelle l'avait vraiment déboussolé. Il avait même piqué une crise, surtout auprès d'Olivia parce qu'elle savait tout ça depuis belle lurette et qu'elle n'avait rien dit. Ça avait fait beaucoup de nouvelles à encaisser en ce qui concernait Jayden Coleman. Il avait fulminé pendant plus d'une heure, dans ma voiture, sur le fait de ne savoir même pas qui il était au fond, alors qu'il était censé le connaître. Il n'arrivait pas à comprendre comment son ami avait pu se confier à Olivia, qu'il avait connu pendant tout au plus un mois, au lieu de lui. Leur amitié remontait à près de deux ans, pourtant il avait tu toutes les choses qui le consumaient de l'intérieur. Je ne savais pas s'il en voulait à Cole de lui avoir caché tout ça ou à lui-même de n'avoir strictement rien remarqué.
Afin de lui changer les idées, je lui avais proposé de l'emmener manger un bout. Je savais qu'il s'inquiétait pour son ami, que le savoir dans cette étrange situation le travaillait. Olivia avait beau tous nous mettre au courant de l'avancée de Porter, j'avais l'impression que l'affaire stagnait, alors je n'imaginais même pas ce qui devait traverser l'esprit de mon frangin.
Au fond, je crois qu'il en voulait à Liv d'avoir élaboré son plan débile au lieu de laisser Cole tranquille. Si nous n'avions pas tous mis notre grain de sel, il n'en serait pas là aujourd'hui. Mais si lui-même il comprenait le pourquoi des agissements de sa chérie, qui étions-nous pour tout remettre en question ? Et ça, Eli avait beaucoup de mal à le digérer. D'une certaine façon, il se sentait trahi par Olivia, à cause de toutes ces cachotteries, mais également par Cole, qui lui avait préféré une presque étrangère. Oui, je pensais sincèrement que ça l'avait blessé dans son égo.
— On fait aller. C'est chiant, tu t'en doutes bien, soupira-t-il avant de prendre une gorgée de son soda.
— Oui, mais c'est essentiel pour ton avenir. Tu ne veux pas finir comme moi, non ? Alors bosse bien à l'école.
Oui, je prenais mon rôle d'aîné très au sérieux. J'avais sacrifié une partie de mon adolescence afin qu'il ne manque jamais de rien. Je ne regrettais pas mes choix, j'avais tout fait pour que ma famille voit enfin la lumière au bout du tunnel. Je voulais alléger la charge de travail de ma mère. Je n'avais certes pas fait les bons choix et opté pour la voie facile, mais je ne déplorais pas les raisons les raisons pour lesquelles je les avais faits.
— Tu te prends pour mon père ou quoi ?
Il serra les mâchoires, sans même m'accorder un regard.
J'avais la sensation que plus le temps passait, plus notre relation se détériorait. Il devait se sentir déchiré à devoir choisir entre maman et moi. Je savais que cette dernière lui avait formellement interdit de me voir.
Quant à la remarque d'Eli, elle me fit rire intérieurement. Si je me prenais pour son père ? J'avais dû endosser ce rôle à l'instant où notre géniteur avait foutu le camp avec sa maîtresse. J'ignorais ce qu'il était advenu de lui et je m'en foutais royalement. Dès l'instant où il nous avait quitté, pour moi, il avait cessé d'exister. C'était comme si je n'avais jamais eu de père.
Oui, il fallait croire que j'avais hérité la rancœur de ma mère, car tout comme elle, il m'était assez difficile de pardonner... même si j'essayais de travailler sur ce trait de personnalité qui me menait la vie dure. Par exemple, je n'avais plus envie de me venger de l'inspecteur Keller et Ivy était pour beaucoup dans cette décision. À sa façon à elle, elle avait réussi à me toucher et à me faire réfléchir sur la responsabilité de mes actes. Lorsqu'elle m'avait parlé de sa sœur ainsi que de son problème avec les stupéfiants, certaines choses s'étaient mises en place dans ma tête. Puis quand elle m'avait dévoilé qu'elle fréquentait Aaron McCall, j'avais culpabilisé instantanément. Peut-être que je ne lui avais jamais vendu de la drogue directement, mais il y avait de fortes chances pour que je l'aie fait indirectement.
Alors le comportement exacerbé de leur paternel m'avait paru logique. Je me souvenais de cet air désespéré qui arborait son visage lorsqu'il m'avait abordé ce soir-là. D'après ce que j'avais compris, Kelly leur avait fait voir de toutes les couleurs pendant sa dernière année de lycée avant de disparaître. Ses parents avaient fini par abandonner, déçus par le comportement de leur fille, mais Ivy tenait bon, malgré les nombreux coups-bas de son aînée.
Sous ses airs fragiles, elle était bien plus tenace qu'il n'y paraissait et elle avait aussi un caractère bien trempé. Elle cachait bien son jeu.
— Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?
Hein ?
Je soulevai un sourcil, surpris.
— Tu souriais comme une pauvre débile, me nargua Elijah. C'est une fille qui te fait tourner la tête ?
Je réfléchis à sa question. Eh bien que cela puisse paraître tordu, oui, c'était bel et bien le cas. Cependant, je ne savais pas encore comment interpréter ces nouvelles pensées vis-à-vis d'Ivyann. Elle était mignonne et tout ce qui s'en suivait, il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte, pourtant, j'étais conscient que cette fille n'était pas faite pour moi et qu'elle ne le serait jamais. Ce serait malsain d'avoir des pensées pas très catholiques à son égard, même si, dernièrement, elle hantait pas mal mes rêves. Lorsque je me réveillais en pleine nuit ou au matin, instinctivement, elle était la première pensée à me venir à l'esprit. Comment étais-je censé interpréter ça ? Je n'en avais aucune idée. Je mettais ça sur mes hormones en pleine ébullition depuis trop longtemps ainsi que sur mon abstinence sexuelle.
Je pourrais payer pour assouvir mes besoins, mais je ne voulais pas. Vraiment, je ne voulais pas me rabaisser à un tel niveau. Certes, je crevais d'envie d'avoir une fille dans mon lit, de pouvoir parcourir toutes les courbes de son corps, de les découvrir à l'aide de mes mains et de ma bouche, mais je ne voulais pas quelque chose de mécanique, d'irréel, car c'était ce que la prostitution représentait pour moi. Drake ne cessait de me tanner de me taper une de ces filles qu'il ramenait à la maison, mais je n'étais pas désespéré à ce point.
— Alors ? continua Eli en croquant dans son burger.
Est-ce que c'était Ivy qui me faisait sourire ? Peut-être bien, mais simplement parce qu'il s'avérait qu'elle était très à l'opposé de ce que j'avais toujours imaginé. Je m'étais efforcé de la détester tout autant que son paternel pendant plus de deux ans, et finalement, je me rendais compte qu'elle et moi avions pas mal de chose en commun.
Et la tension sexuelle indéniable entre vous deux, tu l'oublies ? se marra ma conscience.
À vrai dire, je préférais l'ignorer. Nous deux, ça ne marcherait jamais. Et combien même, il était hors de question qu'il se passe quelque chose entre nous. Point ! Je m'étais amusé à la taquiner pendant de longs mois afin de la faire sortir de ses gonds, mais je me rendais compte que je n'avais fait qu'attiser mon propre désir, comme un vrai con.
Est-ce qu'elle me plaisait ? Je n'en savais rien. Peut-être me posais-je trop de questions ? Sans doute, mais je n'oubliais pas une chose essentiel : son père restait le flic qui m'avait tabassé puis coffré. S'il apprenait que j'avais des « vues » sur sa gosse, il me ferait la peau dans le meilleur des cas et dans le pire, il trouverait un prétexte pour me remettre derrière les barreaux.
J'avais vingt ans, Ivy dix-sept. C'était une raison suffisante pour me maintenir éloignée d'elle afin d'éviter les ennuis. Le détournement de mineur n'était pas pris à la légère en Californie. D'ailleurs, la majorité sexuelle était établie aux dix-huit ans et même si je n'étais pas bien plus âgé qu'elle, je n'en restais pas moins un adulte légalement et elle, une mineure. Si je me faisais accuser d'une telle chose, surtout par un parent furax, je pouvais prendre encore plus cher en comparaison avec ma condamnation pour trafic de stupéfiants.
Ouais, voilà de quoi bien refroidir mes ardeurs. Un nouveau passage par la case prison n'était pas du tout envisageable. Surtout que si je me faisais enfermer pour détournement de mineur, j'intégrerais une liste de délinquants sexuels du FBI accessible à tout le monde. Mon nom serait encore plus sali. Rien que d'y songer, j'en avais des sueurs froides.
— Mec, ça va ? Tu es blanc comme un linge.
Et il y avait de quoi ! Je me faisais des films, certes, parce qu'il n'arriverait jamais rien entre nous, mais ces événements n'en restaient pas moins plausibles.
— Tu ne m'as toujours pas répondu pour le lycée, me repris-je en me raclant la gorge.
— Si, je l'ai fait, certifia-t-il.
Et en effet, il avait raison. Bordel, j'étais définitivement coincé, il n'allait pas lâcher l'affaire maintenant.
— T'as l'air complètement ailleurs, je suis certain que c'est à cause d'une fille.
Il gloussa en me lançant des regards entendus.
— Tu m'en parles ?
— Quoi ? Tu veux jouer à Docteur Love ? ironisai-je.
— Je le faisais bien il y a quelques années. Dois-je te rappeler combien de fois je t'ai couvert lorsque tu te faufilais hors de la maison pendant la nuit pour aller trouver une de tes midinettes ?
Il n'avait pas besoin de me le rappeler, ce petit con m'avait plus d'une fois sauvé la peau des fesses.
— Alors ? Qui est cette nana qui occupe tes pensées ?
— Personne en particulier, mentis-je en haussant les épaules et en trempant une de mes frites dans du ketchup.
Je l'avalai sous le regard goguenard de mon frangin. Il savait parfaitement que je ne disais pas la vérité, mais il était hors de question que j'avoue que cette fille en question était Ivy. Pour qui me prendrait-il ? Sans doute pour un pauvre malade avec des penchants masochistes.
— Tu finiras par cracher le morceau, certifia-t-il d'un air de défi.
Voilà, se mêler de ma vie sentimentale semblait vraiment le rebooster. Si ça pouvait lui faire oublier les problèmes des dernières semaines, ça m'allait parfaitement.
— Tu es bien sûr de toi.
— Je te connais comme la paume de ma main, Diego. C'est juste une question de temps avant qu'une de tes réactions te trahisse et me dise ce que je veux savoir.
Je ricanai, amusé par son assurance. Lorsque nous étions plus jeunes et que je faisais une bêtise, il trouvait avant ma mère ce que j'avais fait comme connerie. Ce sale gosse me menaçait de tout raconter à notre génitrice, alors j'étais obligé d'acheter son silence avec des bonbons et des snacks. Bon, au moins, il ne me soutirait pas des sommes d'argent immenses. Ça avait toujours marché comme ça, tant que je lui fournissais sa dose de sucre, il était aussi muet qu'une tombe.
Maintenant que j'y songeais, j'avais été le dealer d'Elijah avant même d'en devenir un...
Face à cette pensée, j'éclatai de rire. On pouvait dire que c'était une belle ironie du sort.
Ce petit moment de détente nous fit beaucoup de bien à tous les deux, ça nous permit de relâcher les tensions entre nous, car je savais qu'elles étaient très nombreuses. Bien qu'il ne le dise pas et qu'il m'ait toujours soutenu malgré les interdictions de notre mère, au fond de moi je savais que mes actions l'avaient beaucoup perturbé. Mais j'essayais vraiment d'être quelqu'un de meilleur et je savais qu'il en était conscient. Depuis mon entrée en prison, je faisais beaucoup d'efforts pour changer, mais davantage depuis ma sortie.
— Oh ! Ivy ! gueula-t-il en faisant des grands signes avec ses bras.
Je me figeai. Quoi ? Avais-je mal entendu ou venait-il de dire « Ivy » ?
À cause de ma tête ahurie, il se dépêcha de s'expliquer avant son arrivée auprès de nous.
— Désolée de te l'imposer, mais on parlait ce matin, elle n'avait rien à faire alors je lui ai dit de venir. Elle n'était pas sûre de pouvoir, mais il faut croire que si. Alors sois gentil et tiens-toi.
J'avalai ma salive. Personne n'était au courant de la conversation que nous avions eue à peine une semaine plus tôt. Les choses entre nous n'étaient plus au même point qu'avant, et je n'avais pas vu l'utilité d'informer les autres de ce changement. Après tout, ça ne regardait que nous. Puis je doutais beaucoup qu'Ivy veuille entrer dans les détails en s'étalant en ce qui concernait sa sœur.
— Tu lui as dit que je serais là et elle est venue ? fus-je surpris.
— Non, je ne lui ai pas parlé de toi.
Déception... enfin... non, seulement, j'aurais été curieux de voir sa réaction si elle avait été au courant de ma présence. Serait-elle venue ou se serait-elle dérobée ?
— Salut les gars, dit Ivy en me contournant et en s'asseyant à mes côtés.
Cette décision prit au dépourvu Eli qui, visiblement, s'attendait à ce qu'elle prenne place plutôt de l'autre côté de la table. En effet, pour lui ou encore les autres, ça devait être très étrange. S'ils savaient qu'on avait passé plus d'une heure dans une voiture, côte à côte, sans se sauter à la gorge, ils feraient péter le champagne.
— Tu veux commander quelque chose ? lui demandai-je.
Ma question me valut encore une fois un autre coup d'œil bizarre de la part de mon cadet. Il allait falloir s'il soit cohérent : soit j'étais gentil, soit je me comportais comme un enfoiré. Je ne pouvais pas faire les deux.
— Non, merci, j'ai déjà mangé.
— Tu voulais de la compagnie alors ?
— Oui, on va dire ça. Olivia est à fond avec Graham Porter sur la tactique de libération de Cole, alors je me retrouve un peu...
— Je te comprends. Alex aide beaucoup sa sœur et je me retrouve un peu dans la même situation, me confiai-je.
— Ah ! Très bien ! Donc si je vous comprends bien, je suis le bouche-trou ?
Ivy vira au rouge, coupable à cent pour cent, tandis que j'envoyais un coup de pied dans le tibia de mon frère.
— Aïe ! Je plaisantais ! grogna-t-il.
— Je ne veux pas que tu penses ça, continua Ivy. Tout au long de ces mois, j'aime penser qu'on est devenus amis toi et moi. Avec tout ce qui arrive à Cole, ça ne doit pas être simple pour toi non plus.
Je fis une grimace, ayant peur qu'elle n'ait ouvert la boîte de Pandore sans le vouloir. Le sujet super sensible dernièrement à éviter d'aborder avec mon frangin, c'était bien celui de Jayden Coleman.
— Je suis certain qu'Olivia va réussir à atteindre son but, certifia-t-il en s'efforçant d'esquisser un sourire. J'ai un peu l'impression de ne servir à rien depuis qu'il est revu en ville. Je n'aurais jamais imaginé qu'il se ferait enfermer chez lui, sinon jamais je n'aurais pris part aux recherches.
Personne ne l'aurait fait d'après moi. Même Olivia m'avait confié n'avoir jamais envisagé une telle issue lorsqu'elle avait mis en scène sa propre mort pour le faire débarquer à Fairfield. On pouvait dire qu'on s'était tous bien fait baiser.
— Cette Piper est le mal réincarné, siffla Ivy, les poings serrés.
— Ouais, mais sans preuves, personne ne croira jamais que cette femme est le Diable. Tu penses que le père de Cole croira ses accusations ? la questionnai-je.
— C'est très peu probable d'après Liv. Porter a parlé avec mon père et ensemble, ils ont essayé de mettre quelque chose en place. Je n'ai pas les détails, mais Graham fait tout son possible pour constituer un dossier en béton qui lui permettra de retirer la garde de Cole à son père pour le faire sortir du manoir.
— Ce type est un requin, commenta Elijah. On dit qu'il n'a jamais perdu une affaire. C'était déjà un miracle qu'il ait accepté de s'occuper du cas d'Alex pour le faire sortir de prison et maintenant...
— Il doit faire sortir Cole d'un tout autre genre de prison, soupirai-je. Je ne sais vraiment pas quand tout ceci prendra fin.
Je me sentais vraiment mal pour mon amie, mais aussi pour mon frère. D'après Liv, son copain n'allait pas bien et elle craignait pour sa vie, car ses idées noires ne lui étaient pas étrangères. J'imaginais que ces dernières semaines, isolé et pris au piège, il avait dû songer au suicide plus d'une fois. Je pouvais me mettre à sa place, ayant moi aussi été enfermé et subi ce genre de pensées parasites. Face aux adversités, tout être humain parfaitement constitué pensait à une issue rapide pour mettre fin à son calvaire.
Lorsqu'on se pensait seul au monde, cette envie pouvait être décuplée.
J'avais été dégueulasse avec lui à un moment donné, désormais, je m'en voulais. À l'époque, je cherchais surtout à protéger Olivia et à me comporter comme une espèce de grand frère avec elle, mais j'avais été un véritable connard avec Jayden. Je l'avais jugé, pris de haut parce qu'il avait du fric, tout en supposant qu'il ignorait ce qu'étaient les vrais problèmes. Je n'aurais pas pu être plus fourvoyé.
— J'espère vraiment que ce ne sera plus très long, reprit Ivy.
— Mais pour le coup, ça ne sera pas fini pour autant. Et pour Ronnie ? s'égosilla Eli. Si c'est vraiment cette folle qui lui a fait du mal ? Comment vont-ils faire pour lui faire payer ?
Veronica... parfois, avec tous ces problèmes, elle quittait mon esprit, pour me percuter ensuite avec plus de force. Je ne l'avais pas connue de son vivant, mais de la façon dont Elijah en parlait, je voyais parfaitement qu'il la considérait comme une petite sœur. Une personne que lui et Cole avaient pris sous leur aile.
— On trouvera un moyen, certifiai-je.
Eli me lança un sourire franc pour hocher ensuite la tête à plusieurs reprises, l'air de réfléchir.
— Oui, tu as raison. Comme avec Cole, on finira par trouver une solution.
Je n'en doutais pas. Même dans les situations les plus désespérées, il ne fallait jamais perdre espoir. Sans ça, la vie ne vaudrait même pas la peine d'être vécu. J'en savais quelque chose, comme chaque membre de notre petit groupe.
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Un chapitre du point de vue de Jake où on se plonge plus dans le ressentis du groupe vis à vis de ce qui arrive à Cole, la façon dont ils vivent les choses, surtout à travers Elijah, le plus proche de Cole. On y voit aussi ses pensées vis à vis d'Ivy et de ce désir qu'il s'efforce de retenir, mais qu'il a lui-même attisé pendant des mois à l'enquiquiner. Vous pensez qu'Eli a remarqué quelque chose ?
Enfin bref, j'espère vous avez hâte de connaître la suite !
J'espère également que ce tome et ses tournants vous plaisent et qu'ils vous tiennent en haleine!
Comme vous le savez, les retours sont très importants pour les auteurs, alors savoir ce que vous pensez au fur et à mesure, tout comme à la fin de votre lecture, me serait d'une grande aide. Je rappelle que les auteurs wattpad ne gagnent rien en contrepartie de leur boulot (car oui, c'est un boulot, du temps investi etc) et que vos votes ainsi que vos commentaires sont la meilleure façon de nous soutenir et nous encourager.
On se retrouve dans deux semaines pour la publication d'un nouveau chapitre !
Bye !