Ellipse de 5 heures
Je ne suis pas restée au lycée, je suis rentré directement chez moi, et j'ai finis par m'endormir à force de pleurer, c'est le bruit de ma porte qui claque contre le mur, qui me sort de mon sommeil. Je dirais plutôt qui me fait sursauter de mon sommeil, j'ai la tête qui me fait mal, les yeux qui s'ouvre à peine. Je tourne mon regard vers la porte et je distingue à peine la personne, car mes yeux s'ouvre à peine.
- Tu peux me dire ce que tu fous à la maison ? Me crie mon père.
"Merde" penser-je
Je suis sûr que c'est l'école qui l'a prévenu de mon absence. Je prends mon coussin et le mets au-dessus de ma tête.
Mon père : Je te parle jeune fille. Dit-il prenant le coussin pour le jeter de l'autre côté du lit.
Je me redresse pour m'asseoir. Je crois que je vais devoir m'expliquer avec lui j'espère juste qu'il ne va pas se mettre en colère même si je pense que c'est déjà le cas.
Moi : Papa je ne me sentais pas bien c'est pour cela je suis rentrée.
Mon père : Et depuis quand on quitte l'école comme ça sans prévenir..., attend ils ont quoi tes yeux ? C'est moi ou tu as pleuré.
Moi : Je voulais juste rentrer et je n'ai pas pensé à prévenir. Et non je n'ai pas pleuré. Dis-je sans vraiment le regarder.
Mon père : Tu as les yeux rouges et gonflés, et tu me dis pas que tu n'as pas pleuré alors que je vois très bien que c'est le cas. Me prends-tu pour un con ?
Moi : Papa ! Mais tu sais bien que non
Mon père : Alors qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu es dans cet état ?Demande-t-il plus calmement. Il fallait commencer à parlé comme ça dès le départ.
Je souffle car je ne sais pas quoi lui dire, d'habitude je parle de ce genre de chose avec ma mère.
Mon père : Écoute-moi... Dit-il en s'asseyant à côté de moi sur mon lit... Je sais on n'a pas l'habitude de parler ensemble mais sache que tu peux tout me dire. S'il y a un truc qui ne va pas, tu peux m'en parler. Finit-il en posant sa main sur la mienne.
Je le regarde, dans ses yeux je vois de la sincérité, C'est bien la première fois depuis des années que mon père me parle de cette façon-là. D'une façon très douce et très compréhensible et je le reconnais pas du tout.
Je ne sais pas du tout quoi répondre parce que je ne m'y attendais pas. Depuis le temps que je désire avoir une discussion, père fille avec lui, savoir qu'il est là pour moi qui me soutiens, pour la première fois, j'ai l'impression que c'est ce qui est en train de se passer, j'ai l'impression que je peux tout lui dire et qu'il sera toujours là pour moi. Mais j'ai toujours cette peur qu'il réagisse mal, car il est totalement imprévisible la preuve.
Mon père : Tu sais quoi, tu n'as même pas besoin de parler, je veux juste que tu saches que je suis là.
Je pose ma tête sur son épaule, et je ferme les yeux savoir qu'il est là me fait beaucoup de bien, il me fait un bisou le front, c'est très rassurant. Après tout même s'il a son caractère spécial et que des fois il est dur ça reste quand même mon père et moi je suis sa fille.
Mon père : Je vais prévenir ton école que tu es bien à la maison, et que tu ne te sens pas bien c'est pour cela que tu es partie.
Moi : Merci papa.
Mon père : C'est normal, repose-toi. Murmure-t-il en me fessant un dernier bisou avant de se lever. Je serais en bas si t'a besoin de quelque chose.
Moi : Tu ne retournes pas au travail.
Mon père : Non je vais reste la, en plus il est 15 heures et bientôt je vais devoirs aller chercher ta sœur.
Moi : D'accord, maman rentre à quelle heure ?
Mon père : vers 19 h 00 comme ça. Mais ce n'est pas sûr.
Moi : D'accord.
Mon père : À plus tard,
Moi : Oui, dit-il avant de fermer la porte.
Je m'allonge sur le lit, je n'en reviens toujours pas du comportement de mon père, j'ai l'impression qu'il commence à changer. C'est une bonne chose et j'aimerais qu'il soit avec moi comme ça tout le temps.
Je soupire, prends mon téléphone et je remarque que j'ai plusieurs messages et appels en absence, la plupart sont de mon ex. Je les supprime sans même les lire, car je m'en fous maintenant de ce qu'elle peut me dire même si c'est dur. Je lis les messages de mes amies qui disent qu'ils vont passer me voir à la fin des cours. Je réponds par un d'accord avant de laisser mon téléphone sur la table de chevet. Mon regard et maintenant rivé sur le plafond, et ma tête remplie de pensées et de question mais c'est toujours les mêmes encore et encore.
Je finis par me lever du lit je rentre dans la salle de bain, je me rince le visage, voyant la tête que j'ai au miroir je comprends pourquoi mon père me parler calmement. Je suis dans un état pitoyable est je dirais même que je fais pitié, je souffle me nettoie le visage, me sèche avec une serviette puis je sors de ma chambre pour descendre au rez-de-chaussée, et je retrouve mon père dans le salon assis en train de regarder une émission, je me dirige vers lui et dès qu'il me voit il me fait signe de m'asseoir avec lui. Je fais qu'il me demande.
Mon père : Je pensais que tu voulais te reposer !
Moi : Oui, c'est ce que je voulais mais je n'y arrive plus
Mon père : Tu n'as pas trop mal à la tête ?
Moi : Un peu vue la façon dont tu m'as réveillé. Dis-je en le regardant avec un petit sourire.
Mon père : Je m'excuse de cette entrée un peu fracassante.
Moi : Un peu tu dis ?
Mon père : Ok j'avoue que c'était brutal.
Moi : Voilà tu vois quand tu veux. Dis-je en posant ma tête sur épaule avec hésitation.
Mon père : Tu as trop mal ou pas ?
Moi : Un peu mais ça ira.
Mon père : D'accord, C'est peut-être dû au faîte que tu as trop pleuré.
Moi : Oui c'est dû à ça.
Mon père : Je peux savoir ce qui s'est passé à l'école pour que tu sois dans cet état. Je réfléchis avant de lui répondre.
Moi : Rien de grave.
Mon père : Ce n'est pas ton genre de manqué des cours, comme ça ! Dit-il en me regardant avec un regard inquiet. Au moins sur ça il a raison.
Moi : Oui ! Mais je n'ai pas trop envie de parler de se qui s'est passé.
Mon père : D'accord je comprends je ne vais pas insister. Faut que j'aille chercher ta sœur à l'école il est déjà l'heure. J'enlève ma tête de son épaule et lui se lève.
Moi : D'accord, papa ! Mes amis vont venir tout à l'heure pour prendre de mes nouvelles.
Mon père : T'inquiète y'a pas de problème. À tout à l'heure.
Moi : Merci. À toute. Puis il part.
Je ne sais pas combien de fois je vais me répéter mais ça me fait beaucoup de bien de parler avec mon père, et surtout de le voir comme ça, car c'est tellement rare que je veux en profiter le plus possible. C'est la première fois que je lui dis que mes amis vont venir et qu'il dit d'accord sans me poser de question. J'espère de tout cœur que cela va durer le plus possible.
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