Trois ans plus tard
_ hey bb, tu m'as manqué. Bon arrivé dis-je en l'embrassant amoureusement. Un baiser dont il répond avant de constater ma mine
* Chérie, tes yeux sont enflées. Ne me dit pas que tu as encore pleuré?
A ces mots je baisse la tête avant de lui faire dos.
_ tu ne pourrais jamais comprendre ma douleur. C'est pas que je suis égoïste où que je ne suis pas contente pour Amina. Loin de moi cette idée. Juste que...
* Juste que quoi Leïla? Jusqu'à quand vas tu continuer tout ceci ? Tu ne vois pas que tu te fais du mal, que tu nous fait du mal? Moi je t'aime, et je te soutiens à 200% et tu le sais très bien. Alors, je crois qu'il est temps pour toi de te ressaisir. Est-ce un crime de ne pas donner naissance maintenant ? T'ai je dit que j'étais pressé ? Pourquoi te mettre toute cette pression à seulement deux ans de mariage alors que je n'en fait pas cas. S'il te plaît Leïla bon sang pour l'amour du ciel, soit patiente dit-il en me prenant par derrière pour me faire un câlin. Les choses arrivent au point à qui sait attendre. pourquoi tu veux forcément détruire notre vie de couple pour une quelconque histoire d'enfant ? C'est toi que j'aime et c'est toi que j'ai épousé. Si toutefois Dieu nous donne un enfant j'en serai ravi car il serait le fruit de notre amour. Dans le cas contraire, on adoptera et puis voilà, ce n'est pas la fin du monde, en plus de nos jours, il existe plusieurs manières pour donner la chance aux couples d'être parents, la science se développe de jour en jour et je n'ai pas perdu espoir, d'ailleurs, je ne l'ai jamais perdu car je suis confiant qu'on aura autant d'enfants qu'on le souhaite.
_ le fait que tu ne t'inquiète pas de la situation, c'est ce qui me fait encore plus peur Ismaël
* Mais pourquoi ? Ce n'est pas que je m'en fous, au contraire mais je trouve juste que nous sommes des jeunes mariés et nous avons tout le temps nécessaire pour faire des enfants
_ et si tu faisais un enfant dehors ?ou si tu partais voire ailleurs ? Ou si tu epousais une autre femme ? Je ne le supporterai pas Ismaël
* Trop de si ma belle, tu es trop intelligente c'est pourquoi tu réfléchis un peu trop ce qui complique toujours les choses avec toi. Bb laisse les choses se faire d'elle même. Je ne suis pas inquiet parceque j'ai foi en Dieu et puis tu n'es pas stérile que je sache. Après ta fausse couche, il y avait un problème certes mais le médecin nous avait prescrit un traitement qui a marché alors il ne reste plus qu'à patienter. Alors sèche moi ces larmes et va prendre une bonne douche et te préparer pour le dîner de ce soir chez ta mère. Non laisse je vais te faire couler un bon bain plutôt qui va te permettre de te relaxer. J'ai pas envie que ta mère te voit dans cet état oh, elle risquerai de me tirer les oreilles alors que je ne suis pour rien. Elle pensera que je te fais souffrir alors que c'est loin d'être le cas. Attend moi j'arrive.
Que c'est juste exceptionnel d'avoir un mari comme le mien. Il est doux, attentionné, beau, charismatique, il est celui qui trouve toujours les mots justes pour me réconforter dans mes moments de crises. Oui, ce n'est pas la première fois que j'ai ces genres de crises, depuis notre mariage, je n'arrête pas d'y pensée au fait qu'on a toujours pas d'enfant même pas une seule fausse couche de ma part alors qu'on fait l'amour à tout bout de champs et cela sans protection, ce qui m'inquiète d'ailleurs car normalement je devrais être enceinte. Ma réaction est normale en tant que femme, car dans notre société nous sommes les seules à endosser ce poids de stérilité même si dans certains cas, cela ne relève pas de notre faute. Mais moi je sais déjà que mon mari n'est pas stérile, si les choses tardent à venir, cela relève uniquement de ma faute mais contrairement aux autres femmes dont la plupart sont stressés par leurs maris ou belle famille, cela n'est pas mon cas alhamdoulilah. Certes ma belle mère peut être désagréable des fois mais mon mari veuille à ce que cela ne se produise jamais si toutefois on est ensemble donc ce n'est pas lui qui va me stresser à ce propos.
C'est juste que j'ai trop hâte d'être maman, je suis sûre que les femmes de ma situation me comprennent. J'ai envie de sentir la vie en moi, de voir mon ventre prendre du volume à chaque étape, de vivre les moments de saute d'humeur ou de perte d'appétit pour d'autres mais aussi d'apprécier mon corps prendre du volume pour la bonne cause: celle de donner la vie. Un enfant est la plus belle chose qui puisse arriver à une femme, j'ai tellement hâte d'être appelé maman par mes progénitures et cela qu'importe leurs sexes mais aussi de les voir courir dans cette maison tout en faisant des bêtises. Je crois que c'est sa le vrai bonheur pour moi en tout cas.
Bref, je crois qu'il est temps pour moi de me ressaisir au risque que mon désir de tomber enceinte affecte mon couple à jamais, chose que je ne souhaite aucunement.
Je ne remercierai jamais assez le ciel d'avoir mis un tel homme sur mon chemin et je ne pense pas pouvoir supporter si toutefois je venais à le perdre.
Ah je vous dois sûrement des explications?
Eh bien vous ne rêvez pas, c'est bien moi Leïla et c'est bien Ismaël, mon mari. Après le refus des parents pour notre union plus précisément la mère d'Ismaël car la réaction de ma mère était juste de l'étonnement et elle voulait pas aussi me voir répéter les mêmes erreurs que dans le passé, plus précisément l'histoire d'Idy. Ce qui est tout à fait logique, c'est ma mère après tout et c'est normal qu'elle s'inquiète pour moi
#FLASHBACK#
_ Bonjour maman, bonjour maman, maman pardonne moi s'il te plaît dis-je après une unième salutation sans réponse. Arrête de me bouder. Tu sais combien tu comptes pour moi dis-je en larme agenouillé près d'elle
* Leila ma fille dit-elle en soulevant ma tête, tu es mon unique fille, la prunelle de mes yeux, mon monde, ma vie n'a point de sens sans toi mon enfant. Tu es une bénédiction pour moi Leïla. Ta grossesse n'a pas dû tout été facile. Quand j'ai eu ton frère, j'ai fait six longues années sans pouvoir retomber de nouveau enceinte, j'ai pleuré, j'ai supplié Dieu nuit et jour car ma belle famille se moquait de moi. J'étais la risée de tout le monde. Et c'est dans ce moment de solitude et de souffrance surtout que ton père ne m'accordait plus d'importance car il entretenait une liaison, qu'un soir, étant assise seule en me remémorant du passé et de l'état actuel de mon foyer, qu'il est venu m'offrir un cadeau et m'a demandé pardon pour tout le mal dont il me faisait subir ma fille et c'est ce soir là que je t'ai conçu, dans l'amour et le pardon.
Quand j'ai appris pour ta grossesse deux mois après. J'ai fait dix rakas pour remercier mon créateur et offrir des offrandes aux orphelins. C'était une grossesse risquée et le médecin nous avait demander d'interrompre au risque de perdre la vie en te donnant naissance. Ton père ne voulant pas me perdre, m'a supplié d'écouter les médecins mais j'ai refusé categoriquement et je lui ai dit : "Mon Dieu n'a pas encore dit son dernier mot pour moi, il ne m'a pas fait patienter pendant 6 longues années pour ensuite me donner de tel résultat. Et j'ai l'ultime conviction qu'il ne m'aurait point donner une grossesse si ce n'était pas pour arriver à terme".
L'amour que j'avais pour toi sans pour autant te tenir dans mes bras était plus fort que tout et n'avait point d'égal et c'est cet amour qui m'a donné le courage et la force de te garder dans mon ventre pendant 9 mois entre la fatigue, l'insomnie, les vomissements et les maladies. J'ai passé la majeure partie de ma grossesse allongée sur le lit d'hôpital, juste pour te permettre de survivre.
En un mot tu étais ma force depuis que j'ai su que tu existais. Tu es celle qui a essuyé tous mes mots mon enfant, en un mot, tu étais l'enfant tant désirée qui a pointé son nez quand je ne croyais plus à rien, tu es l'enfant qui a essuyé mes larmes de toutes ses années d'humiliation que j'ai subit dans mon ménage. Mais tu es aussi venu au moment opportun et rien que penser à l'idée de choisir entre toi et moi, le choix était déjà fait. Comment avorter de mon propre enfant sous prétexte que c'était pour ma santé ? Je ne l'aurai jamais pu supporter. Et puis neuf mois plus tard tu as pointé ton nez dit-elle en me pinçant le nez, après un travail intense de deux jours. J'étais trop fatiguée pour pousser, on a dû faire recours à la césarienne. Une marque que je porte toujours en moi d'ailleurs et j'en suis fière car elle est le témoin redoutable de mon combat entre la vie et la mort. Et te voir dormir à mes côtés une fois réveillée, cela m'a juste confirmer que ce combat en valait la peine et sache que je ne regrette rien.
Je te dis tout ceci pas pour te rendre triste ou te montrer que ton père ne t'aime pas ou pour diminuer l'estime que tu as envers lui, non mon enfant rassure toi, c'est loin d'être le cas. Au contraire pendant toutes ces étapes ton père était à mon chevet nuit et jour, il me dorlotait, me rassurait même si je voyais la peur dans ces yeux mais il faisait en sorte pour ne pas m'inquiéter.
Si je te dis tout ceci, c'est juste pour te montrer à quel point toi et ton frère sont mon unique centre d'intérêt sur cette terre, vous êtes là plus belle chose qui me soit arrivée et je suis fière de le dire mais surtout fière de vous, de ce que vous êtes devenus et je rends grâce à Dieu de vous avoir confié à moi dans cette vie. Car vous ne m'aviez pas fatiguée et vous n'aviez jamais fait partie de ce cercle d'enfants qui déçoivent leurs parents. Je suis une mère comblée et partout où j'irai je suis fière de dire que je suis votre mère. Oui celle qui vous a donné la vie et qui vous a inculqué des valeurs avec votre père bien sûr.
Et peu importe ce que cette femme a pu bien dire l'autre jour, cela ne m'a cure touché car je sais en âme et en conscience le genre d'éducation que je t'ai donné et je sais le genre de personne que tu es.
Si tu n'as pas pu épousé idy, cela relève du destin sinon je sais impérativement qu'il t'aimait et que tu l'aimais aussi mais ce qui n'est pas à nous, ne nous reviendra pas ma fille, c'est la vie, les choses sont ainsi faites. Et le fait même de lui avoir donné ta virginité était juste la fougue de l'amour, à ton âge c'est normal de ressentir cela. Mais ce qui me fascine en toi, malgré toutes ces épreuves tu n'as pas flancher, tu ne t'ai pas laissé aller en te morfondant sur ton sort. Au contraire, tu t'es battu et tu as imposé le respect autours de toi et mon plus grand bonheur, c'est le fait que tu ne t'es pas vengé de ce couple. Tu pouvais bien le faire, juste pour leur faire du mal surtout sachant bien qu'idy t'aimait encore et que sa femme te narguait sans cesse. Mais tu ne t'ai pas rabaissé à son niveau, tu as fait preuve de retenu et de maturité, chose dont je n'aurai certainement pas pu à ta place. Tu incarnes le respect, l'admiration, l'humilité mais surtout la sagesse. Sache que je t'aime, je sais que tu le sais déjà mais je tenais quand même à te le dire et te faire savoir que tu peux toujours compter sur moi. Ma réaction de l'autre jour était normal en tant que mère, je ne voulais pas que tu commettes les mêmes erreurs qu'avec idy. Car contrairement à idy, Ismaël est ton cousin donc si toutefois cela se passait entre vous, sa allait empatir sur nos relations familiales juste sa. Mais si tu l'aimes, je ne m'y opposerait point, en plus il paraît qu'il t'a fait une demande que tu as accepté, j'en suis honorée. Et concernant sa mère, ta tante, ne prends pas trop à cœur ces dires, elle et moi, nous ne nous sommes jamais entendues, donc cela pourrait expliquer sa réaction vis-à-vis de toi mais ne l'en veux pas. C'est une histoire entre elle et moi dont tu n'es nullement concernée, ni de prêt ni de loin. Certes on ne s'entend pas mais je la respecte car elle est avant tout la femme de mon frère, rien que pour cela je lui dois du respect tout comme toi car en plus d'être là femme de ton oncle, c'est aussi ta future belle mère alors ne te ligue pas contre Elle. Essaie juste de la comprendre comme si c'était moi et gagne son cœur, elle n'est pas dû tout méchante, elle aboie mais ne mord pas. Arrête de pleurer maintenant et sèche tes larmes. Tu vas te rendre malade dit-elle avant de me serrer fort dans ses bras"
Fin du flashback
Rien que de penser à ce jour, j'en pleure encore, l'émotion était au compte. Savoir que nos parents sont fières de nous est là plus belle chose qu'un enfant peut savoir mais qu'ils nous le disent aussi de vive voix surtout pour les parents africains qui ne sont pas trop expressifs, cela est encore plus plaisant.
Pour juste vous dire à quel point je suis comblée et pour rien au monde, je ne changerai ma vie, il ne manque qu'un petit Ismaël au tableau et tout serai parfait.
Bref, je cesse de rêvasser quand mon mari me ramène dans la salle de bain.
Après y avoir passer une heure, on s'habille avant de nous diriger chez mes parents qui fête leur 30 ans de mariage. Et seigneur, j'implore aussi mon créateur pour me donner cette longévité dans mon couple voire plus en étant toujours aussi amoureux comme mes parents qui le sont toujours.
A SUIVRE***********************************************************************************************
Beaucoup m'ont écrit pour connaître la suite de cette histoire, honnêtement je ne voulais plus la finir pas pour vous punir mais par manque d'inspiration. Tout ce que J'écrivais ne me satisfaisait pas. Je voulais de l'émotion et je n'arrivais pas à faire ressortir cela dans mes écrits. C'est pourquoi cette histoire était en pause même si je l'avais dit que j'allais en faire un livre. Sa n'a plus été le cas, car je n'étais plus inspirée. Eh bizarrement, aujourd'hui alors que j'ai un moral très bat, voilà que je suis inspirée à terminer cette épisode 40 que j'avais débuté depuis.
Je m'excuse de vous avoir fait patienter car j'ai su à travers mes absences que vous teniez à cette histoire.
Alors j'ai décidé de la finalisé, pour vous avant de débuter une nouvelle chronique que j'ai commencé à rédiger.
Votre chroniqueuse tant inspirée est de retour, vous n'allez pas vous ennuyer inchallah.
Réagissez en commentaire pour vos différentes propositions ou suggestions.
Bisous 💋