Note de l'auteur : Je tiens à m'excuser pour cette semaine de silence, mais j'ai eu des cours intenses avec une préparation d'examens.. C'est toujours pas fini :'( bref j'espère que vous m'en voulez pas et que la suite vous plaira. MOUAH *^*
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Je fus réveillée par le son de mon portable. Il était posé sur la table de chevet. Je tendis la main pour l'attraper, mais mes côte me rappelèrent à l'ordre immédiatement et je lâchais un cri.
"Doucement alors.."
Lentement et avec beaucoup de délicatesse, je réussis à m'emparer de ce maudit appareil, pour faire glisser mon pouce sur l'écran.
- On a pas eu le droit de te visiter à l'infirmerie, mais quand tu iras mieux viens vite nous voir !!!! T'as intérêt à vite te remettre. - Amel
Je ris doucement. Je posais mon portable sur mon ventre et soupirais. Où est Cody ?
Non mais réveille toi ma vieille, il va pas rester à ton chevet H/24.
Je décidais que je m'étais assez reposée. Mais comment sortir du lit sans me faire mal. Et comment faire pour quitter l'infirmerie légalement. J'eu une idée.
Je roulais hors du lit et tombait au sol amortie par la fine chi retire. Une fois à terre, je rampais jusqu'à la porte pour être interrompue par l'infirmière du lycée qui frappa puis entra directement. Elle stoppa net devant moi en criant de peur.
"Mon dieu mais qu'est-ce que tu fais par terre ?
- Heeeu.. De l'exercice ?"
Après une demi-heure d'interrogatoire sur l'origine de mes blessures, auquel je répondis que je me promenais et que j'ai essayé de grimper à un arbre mais qu'une branche avait craqué, elle me donna ma médication et des conseils. Elle me laissa enfin partir à midi.
Je sortis donc du bâtiment en boitant étrangement, marchant jusqu'à l'internat. On était dimanche. J'avais suivi le loup la nuit du mercredi au jeudi, m'étais perdue jeudi, retrouvée le soir et inconsciente samedi après-midi. Arrivée à la chambre qui était la mienne et celle de Vic, je le trouvais vide, comme chaque dimanche. On avait l'habitude de sortir en ville pour regarder un film au ciné, manger au centre et faire les boutiques. C'était un petit rituel à nous. J'allais être seule jusqu'au soir. J'envoyais un sms groupé aux filles pour les prévenir que j'étais sortie de l'infirmerie et que j'allais bien.
Je ne savais pas trop quoi faire. Mais je me rendis vite compte que cela faisait deux jours que ma poussière n'était pas sortie. J'en ressentais le besoin. Moins fort que d'habitude, cependant. Mieux valait attendre le soir. Pour l'heure j'avais faim.
Je me rendis à la cafète pour me faire un sandwich, et après l'avoir dévoré, je retournais dans la chambre pour me préparer à me laver. Je sentais un mélange de médicaments et de forêt. Beuh.
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Vêtue d'un jean confortable, de baskets, d'un t-shirt et d'un sweat à capuche, je m'installais sur le toit, enroulée dans un couverture sous la voute étoilée. Les filles devaient être rentrées, mais je ne voulais pas bouger.
"Ça va mieux ?"
Je tournais la tête pour voir Amel avancer vers moi, les mains dans les poches de sa veste. Elle vint s'assoir à mes côtés et j'acquiesçais.
"Vous vous êtes amusées ?"
Elle me regarda comme si j'étais folle.
"Tu rigoles ? On était mortes d'inquiétude. Lilah était angoissée, Vic ne parlait pas, et Paris regardait dans me vide et moi je tenais pas en place. Pourquoi tu es partie dans la forêt comme ça ?
- Tout doux, Amel.. Je pensais pas que ça vous atteindrait autant. Et puis si je suis restée si longtemps dans la forêt, c'est parce que je me suis perdue.
- Perdue ?"
Elle ne comprenait pas. Et c'était normal. J'aurai voulu pouvoir lui expliquer. Mais je ne voulais pas qu'elle ai peur de moi. Je ne le supporterai pas. Sans que je m'en rende compte, les larmes coulaient sur mes joues.
"Alexis ! Pleure pas ! Je suis la maintenant.
- C'était terrifiant, j'ai cru ne jamais revenir.."
Après un câlin plutôt long (sachant qu'elle n'aime pas ça), je lui posais une question qui tournait dans la tête depuis un petit moment.
"Qui m'a sorti de la forêt ?"
Elle me regardait surprise.
"Tu ne le sais pas ? L'infirmière ne l'a pas reconnu. Elle nous a juste dit qu'il devait avoir notre âge, et qu'il était brun bouclé avec des yeux vairons. Il est parti après t'avoir amenée, sans lâcher un mot."
Vairons ? Comme le loup ? Oh arrête de te faire un film, ça peut pas être ça.
"Tu le connais ?"
Je secouais la tête négativement avant d'essayer de me lever. Je tressailli, mais Amel m'aida et on descendit ensemble jusqu'à ma chambre.
Je fus accueillie par mes trois autres amies qui me serrèrent fort contre elles. Ça me fit un bien fou de les avoir auprès de moi. On discuta de tout et de rien pendant le reste de la soirée avant d'aller dormir. Avant de m'endormir, je glissais à Vic une petite phrase.
"Vous êtes les seules personnes qui m'auraient manquées si je n'étais pas revenue.."
J'entendis un bruit étouffé (un rire ?).
"Ne t'avises pas de nous refaire le coup ou on te retrouve et on te dilapide"
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Voilà. Bravo Alexis. T'as voulu te débrouiller seule comme une grande et maintenant t'es dedans jusqu'au cou.
Avant d'aller en cours, j'avais mis du temps à me sortir du lit avec mes blessures. Quand Vic m'avait proposé son aide, je n'avais pas voulu la retarder et je lui avais dit que je pouvais m'en sortir soeur. Elle avait insisté mais avait cédé. Le problème c'est que vu que je suis trèèès douée, arrivée aux escaliers du bâtiment des cours, je n'arrivais pas à les grimper sans avoir atrocement mal. J'étais donc assise sur une marche, les mains sur les côtes, à attendre que ça aille mieux pour continuer.
Je me mis à penser au loup. Et au garçon qui m'avait ramenée ici. Si ce garçon n'est pas le loup, qui est il ? Et qu'est ce qu'il faisait dans la forêt ?
"Tu ne devrais pas être en cours ?"
Toujours cette putain de voix.