Tu n'es pas seul. [Terminée]

By Winged-Dream

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« Avoir souffert durant son enfance est une terrible chose. Certain cachent cette souffrance au fond d'eux, a... More

« Commencement »
« Secret Commun. »
« Jamais deux sans trois. »
« Tu m'emmerdes. »
« Surprise surprise ! »
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Besoin de vous !
Joyeux réveillon

« Étonnement. »

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By Winged-Dream

« Étonnement. »

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                C'est le jingle du flash info qui tira Vitaa Scott hors du pays des rêves. La belle châtain s'était endormie dans le salon de l'appartement, avec pour seul camarade : le poste de télévision. Ouvrant peu à peu ses petites prunelles vertes qu'elle n'avaient même pas démaquillées, la mannequine se redressa doucement et s'aperçut qu'elle était toujours vêtu de sa robe émeraude. Ses paumes appuyées sur le canapé, le dos courbé et tournant tranquillement la tête vers l'écran de télévision, Vitaa prenait au fur et à mesure conscience que la pièce était plutôt bien éclairée par rapport à l'idée qu'elle se faisait de l'heure.

        - Dix heures dix, que c'est drôle, rit la jeune femme, tel une personne bourrée, s'apprêtant à se rallonger. Dix heures dix ?! Répéta-t-elle d'une voix plus forte, s'étant redressée d'un coup sur le sofa, faisant voler la couverture qui la recouvrait et attrapant le téléphone fixe posé sur une petite table ronde en bois près du canapé pour composer le numéro du Studio Companie'Ether, paniquée. Bonjour, j'aimerais parler à mademoiselle Lauren Ritts au vingt-quatrième s'il vous plait. Demanda Vitaa de sa voix la plus calme et posée possible à la secrétaire du rez-de-chaussé.
        - Veuillez patienter, je vous prie. Répondit poliment la jeune femme.
        - Lauren Ritts, j'écoute ? Fit la voix de la photographe après un long moment d'attente pendant lequel la mannequine s'était mordillée les doigts.
        - Je ne me suis pas réveillée ! Dit la belle châtain arborant de gros yeux ronds, la main droite près de sa bouche, complètement désolée et se sentant idiote
        - Ah oui ? J'avais pas remarqué dis-donc. Plaisanta Lauren, en souriant derrière le combiné, imaginant la tête de son amie à l'autre bout du fil.
        - Je suis désolée ! S'excusa la petite châtain. J'arrive avant onze heures, c'est promis !
        - T'inquiète pas, prends ton temps. La rassura la photographe. À toute à l'heure !

                La phrase de Lauren à peine dite, Vitaa raccrocha, s'affairant au pliage de la couverture avant de rapidement éteindre la télévision et se précipiter à l'étage en courant, manquant de tomber à plusieurs reprises.

                 Jamais la petite mannequine n'avait mit si peu de temps dans la salle de bain. Vêtu d'un pantalon simple noir en tissu et d'un chemisier blanc qu'elle n'avait pas boutonné entièrement pour laisser apparaître son collier qui retombait au creux de sa poitrine, la belle enfilait désormais ses escarpins préférés.
Il était onze heures moins le quart lorsque la jeune hawaïenne fut face à la ville recouverte d'un manteau épais de poudre blanche. Immédiatement, Vitaa poussa la porte qu'elle s'apprêtait à fermer pour se munir de son bonnet et de ses gants en laines, et ensuite partir pour de bon, bien couverte, rejoindre son amie photographe au Studio Companie'Ether.

                De son côté Michael se réveillait tranquillement. Tout doucement. Aujourd'hui il disposait de sa journée entière. Il n'était donc pas nécessaire de se précipiter. Comme le faisait souvent le chanteur, cette journée était dédiée à sa visite dans un hôpital du coin, mais pas uniquement. En ce jour, la super star réservait une belle surprise aux enfants malades qu'il rencontreraient. Après de longues et interminables minutes à glandouiller dans son lit, le beau brun décida d'enfin lever son postérieur. Mais avant de faire quoi que ce soit, avant de bouger ne serait-ce que le petit orteil, Michael s'étira de tout son long, en baillant à s'en décrocher la mâchoire. Jackson eut d'ailleurs une brève crampe qui lui fit atrocement mal durant quelques secondes, mais le chanteur en rit de bon cœur. Un vrai gamin. Quand il fut debout, le premier geste de la pop star fut de s'approcher de la fenêtre. À son plus grand bonheur, il avait neigé. Prit d'une soudaine joie intense et immense, les lèvres du Roi de la pop s'étirèrent en un sourire large et béat laissant apparaître toutes ses dents, ce qui donnait un air quelque peu idiot au chanteur. Mais le voir heureux était si rare … Tout à coup impatient de rendre visite à tous ces enfants malades, le beau brun se retourna en un bond et dévia donc son regard de dehors pour le déplacer de part et d'autre de sa chambre, pour ensuite se diriger jusqu'à la salle de bain en sautillant comme un enfant. Un grand et heureux enfant. Michael avait envie de crier son bonheur. De le hurler. Au monde entier. Tout en se déshabillant, tel un streap-tiser, en faisant serpenter son corps, le jeune homme fredonnait des airs, connus ou non, certains étant le fruit complet de son imagination. Puis, sous la douche, le grand brun se lâcha totalement. Sa voix atteignait des notes que peu de personnes pouvaient reproduire.
Ce ne fut qu'à onze heure moins le quart que la super star pu constater la beauté du paysage. De la ville. Recouverte d'un tapis blanc somptueux et brillant. Les yeux remplis d'étoiles, un sourire suspendu à ses lèvres, Michael remerciait intérieurement Dieu d'avoir exaucé sa prière la plus précieuse. Sa surprise pour les enfants pourra donc être réalisée. Immense et intense plaisir pour le chanteur. La capuche de son manteau relevée de façon à camoufler une partie de son visage, emmitouflé dans son long manteau et son écharpe en laine enroulée autour de son cou, Jackson courrait dans les rues enneigée de Los Angeles. Sautant par endroits. Manquant de se retrouver les fesses à terre plusieurs fois. Il était impatient de passer la plus belle journée de sa semaine.

        - C'est officiel : J'ai horreur de la neige ! Se plaignit la belle mannequine qui faisait la bise à son amie photographe, tout en se débarrassant de ses vêtements d'hiver.
        - Tu rigoles ! Lâcha la grande photographe, c'est magique la neige ! Rétorqua-t-elle ayant fait tournoyer sa chaise, les bras levés au ciel telle une enfant. C'est beau, ça ne te ramène pas en enfance, toi ?
        - J'ai plutôt tendance a préférer l'oublier, mon enfance. Répondit la petite châtain se servant un café à l'autre bout de la grande et spacieuse pièce. Mais oui, je suis d'accord, c'est beau, magique et tout ce que tu veux d'autre, cependant tous les ans je me retrouve une paire de fois les fesses par terre, et par la faute de cette... Chose. Déballa-t-elle d'une traite, tu en veux ? Proposa gentiment Vitaa à son amie en lui montrant sa tasse de café.
        - J'ai ce qu'il faut, merci. Répondit poliment et en souriant la photographe qui désignait le mug rempli de boisson encore fumante. Et c'est pas de sa faute à la neige si tu n'es pas très douée, Miss Scott ! Lança Lauren d'un ton taquin.
        - Je rêve ou tu te moques de moi ? Rit doucement la jolie hawaïenne.
        - C'est pas du tout mon genre ! Se défendit la photographe renommée, levant les yeux au ciel innocemment.
        - Mais bien sur ! Dit la petite Vitaa d'un air sarcastique. Bon, on a du pain sur la planche il me semble ? Enchaina-t-elle, ayant reprit son air le plus sérieux.
        - C'est exact, merci encore de venir m'aider Vi', t'es adorable.
        - Il n'y a pas de quoi ma belle, lui répondit simplement la petite mannequin, un sourire aux lèvres. Par quoi on commence ?

                Ce n'était pas la première fois que la jeune Scott venait aider la grande et talentueuse Lauren. Fréquemment, les deux jeunes femmes se retrouvaient et se croisaient dans les locaux de l'immense building. Parfois même, Lauren s'occupait des photos de défilés auxquels Vitaa participait, et souvent, la mannequine en profitait pour passer du temps avec son amie photographe, ainsi que pour voir tous les différents clichés pris par Lauren. La belle hawaïenne était désormais presque une experte en matière de photos, et ce n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. La photographie avait le don de la fasciner. Elle tenait cela de son père.
Carburant au café. En avalant des litres et des litres. Tasse après tasse. Les deux jeunes amies travaillaient d'arrache pied. Cependant, tout en triant les nombreux clichés divers et variés, Vitaa et Lauren ne s'interdisaient guerre les petites discussions sérieuses et délires partants de rien, ce qui rendait la situation plus semblable à une cours de récréation où deux lycéennes se détendaient, plutôt qu'à un travail dont elles avaient beaucoup de mal à voir le bout. Les heures défilaient alors rapidement. Lauren avait suggéré une pause pour déjeuner tranquillement. Après tout, elles avaient pas mal avancé bien que rien ne soit encore terminé, loin de là. Mais comme à son habitude, cette mauvaise habitude qu'elle avait eut le malheur de prendre, Vitaa Scott avait refusé de commander ne serait-ce qu'un petit sandwich. En effet, la petite châtain préférait se servir une énième tasse de boisson chaude.
La mannequine est désormais là, debout face à la grande baie vitrée du bureau. Son mug à la main et soufflant par moment délicatement sur le liquide brun, la belle hawaïenne avait le regard perdu au beau milieu de la ville, somptueuse avec sa couverture de poudreuse. Par endroit, la neige brillait. Les faibles rayons du Soleil se reflétant sur elle, provoquaient de minuscules et magnifiques petites étoiles de lumières, comparables à de petits diamants. C'est vrai que c'est beau. Tout ça lui rappelait ces merveilleux moments qu'elle passait avec son père étant âgée de cinq ans seulement. Les matins d'hivers, la petite Vitaa était la première levée. Elle n'attendait alors qu'une seule et unique chose : la neige. À peine réveillée, la belle enfant au visage angélique se précipitait à sa fenêtre, et lorsque celle-ci constatait le tapis blanc qui recouvrait l'immense jardin, elle allait tirer son père du pays des rêves. Ce dernier ne bronchait jamais, bien au contraire, il débutait ces jours-ci avec un petit sourire matinal sur le visage, disant à sa fille d'aller se préparer pour ensuite aller jouer une bonne partie de la journée dans le jardin à se bombarder de boules de neiges, ou bien quand cela était possible, à faire des châteaux ennemis qui se faisaient la guerre, tout comme le faisaient ces enfants sur lesquels les yeux vides de la superbe mannequin s'étaient arrêtés. Machinalement, la belle s'arrêta de souffler sur son café face à la scène qui se déroulait sous ses prunelles émeraudes, dans le petit parc, non loin du Studio Compagny'Ether. Ces bambins qui jouaient ensemble n'étaient pas comme les autres. C'est ce qui interpella la petite Scott, mais pas uniquement. Elle pensait halluciner.

         - Allô Vitaa Scott ? Ici Lauren Ritts ! Appela d'une voix forte et intelligible la photographe assise à son bureau, faisant de grands signes vers la mannequine qui se retourna lentement. Comme au ralentit. Ça fait trois plombes que je te parles, rit Lauren, on continue ?
        - Oh, pardon, s'excusa Vitaa timidement, quelque peu abasourdie. Oui oui, pas de soucis, reprit-elle en souriant. J'arrive. Répondit-elle après un court instant.

                 La jeune femme se remit face à la fenêtre. Pour quelques secondes. Elle n'avait donc pas rêvé. Elle l'avait reconnut. Jamais elle n'y aurait pensé. Mais c'était bel et bien lui, et cela, à son plus grand étonnement.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

                 Ce fut aux alentours de onze heures que le célèbre Roi de la Pop arriva à l'hôpital dans lequel il voulait se rendre aujourd'hui pour passer du bon temps avec les enfants. Certains étaient malades, gravement malades. D'autres ne disposaient plus que de quelques jours pour vivre. Cela chagrinait le chanteur au plus profond de lui. « Ils ont tous encore de si belles choses à vivre », se disait-il intérieurement. Peut-être ne verront-ils jamais la beauté d'un océan. Peut-être ne connaitront-ils jamais les joies de l'amour. Peut-être n'auront-ils pas la possibilité de vivre jusqu'à ce qu'ils puissent fonder une famille. Peut-être qu'ils n'auront jamais la chance de voir Paris, la Tour Eiffel ou bien les Champs-Élysée. Il est également possible qu'ils ne voient pas tous la somptuosité des Chutes du Niagara ou du Grand Canyon. Personne ne pourra accomplir ça pour eux. Pour tous les enfants de la Terre. Mais il est possible de leur offrir ne serait-ce qu'une miette de la splendeur de la nature. De la vie. C'est pourquoi le grand Michael Jackson utilise aujourd'hui son immense notoriété pour pouvoir montrer à quelques uns de ces enfants, une des magnifiques facettes de la planète Terre : La neige. Il est vrai que tous n'auront pas l'autorisation de sortir par ce temps, mais le beau brun ne ferait aucune différence. Tous auront le droit à leur minute de bonheur et d'émerveillement. Les yeux des enfants lorsqu'ils ont entre les mains quelque chose qui les éblouis sont tellement uniques et tellement beaux. Il n'y a que durant l'enfance que l'Homme acquiert ces yeux-ci. Ces yeux remplis d'étoiles, de questions, de curiosité et de rêves. C'est comme de la magie. Une belle magie que l'humain perd une fois l'adolescence atteinte. Jackson se nourrit, en quelques sortes, de cette magie.
Personne n'avait été mit au courant de la venue de la superstar, hormis le directeur de l'hôpital. Il n'y avait donc pas foule autour du bâtiment, et c'était au plus grand soulagement du chanteur. Ce dernier pénétrait maintenant dans le hall d'accueil du grand hôpital, dissimulé sous ses lunettes fumées et son fameux Borsalino, et allait prévenir de son arrivée. Bien évidemment, les infirmières -et infirmiers également, ne tardèrent pas à réclamer quelques autographes que le Roi de la pop ne refusa pas, avant de se rendre de chambres en chambres, créant de belles et incroyables surprises aux enfants ainsi qu'aux familles présentes pour soutenir leur petit ange cloué à ce lit d'hôpital.
Après maintes jouets offerts. Après maintes photos prises et signées. Après maintes sourires obtenus. Après maintes autographes et bisous échangés, il était maintenant temps pour Michael de faire partager sa grande surprise à certains enfants de ce triste hôpital et ainsi leur apporter un peu de chaleur dans leur vie cruelle et lugubre.
Le directeur de l'établissement avait réunit plusieurs infirmiers ainsi qu'une dizaine d'enfants. Tous étaient rassemblés dans une petite salle. Le beau brun allait prendre la parole pour annoncer la nouvelle. Les jeunes malades vont passer une partie de leur journée dehors, à jouer dans la neige avec le King Of Pop en personne. Rêve d'un bon nombre de gosses. Malheureusement tous les enfants de cet hôpital n'étaient pas aptes à sortir, leur santé pouvant se dégrader.
Lorsque les règles, instructions et conseils de sécurité furent bien exposés aux enfants et au personnel qui accompagnerait le chanteur, tout le monde pu aller s'habiller chaudement pour ensuite aller batifoler dans le parc enneigé. Jackson passait du temps avec chacun des enfants, se renseignant auprès des infirmiers présent sur l'état de santé de tous, cas par cas. Il y avait le petit Tom, âgé de cinq ans qui avait déclaré un cancer s'étant généralisé, la petite Helena, seulement deux ans et atteinte de la leucémie, plus communément appelée « cancer du sang », ou encore le jeune Simon, allant sur ses huit ans et pourtant déjà marié à un fauteuil roulant. C'est avec ce dernier que discutait maintenant Michael. Voir un enfant dans une telle situation attristait notre pop star. Tant de mauvaises personnes mériteraient d'être dans ce fauteuil... Cependant, malgré le fait que tous les enfants présents à l'instant autour du Roi de la pop soient malades, voire sur le chemin menant à l'autre monde, la joie de vivre, les sourires et les rires mélodieux résonnaient dans le parc entier. Inconsciemment, le beau brun souriait. C'est ça qu'il aimait par-dessus tout chez ces petits anges : leur don de pouvoir être heureux tout le temps et de procurer ceci à n'importe qui, n'importe quand.

        - Monsieur Michael ! Monsieur Michael ! Criait une petite crevette qui agitait son doudou dans les airs en courant vers le chanteur, ses couettes virevoltant sous le petit vent frai. Monsieur Michael, répéta-t-elle une fois auprès de la superstar, les joues rosées, est-ce que Simon il peut venir faire la bataille de neige avec nous ? Demanda la fillette, toute mignonne, d'une voix douce et innocente.
        - Bien évidement, c'est quoi ton prénom Princesse ? Dit Michael, s'étant mit à la hauteur de la petite blondinette.
        - Stella.
        - Très bien, Stella, répondit Michael, et bien tu sais quoi ? J'ai une bien meilleure idée que la simple bataille de boules de neige, avoua le chanteur quelque peu malicieux.

                Les voilà tous les trois partis pour rejoindre les autres et débuter une vraie et pure bataille de boules de neige, derrière des châteaux construis par les enfants eux-mêmes. La solidarité était là. C'était beau. Les bambins s'entraident tous, bien qu'ils ne se connaissent que depuis quelques courtes minutes. Magnifique monde de rêve. Monde dans lequel commençait maintenant la « Snow War », tel qu'ils avaient choisis de l'appeler.
Ce qu'ignorait Michael, c'était qu'à cet instant précis, dissimulé derrière la rempart d'un des châteaux de poudreuse, riant comme un grand enfant, il était observé. Comme prit en flag. En plein délit.

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© Lili.

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