[Olympe]
Avec du recule il a beaucoup aimé Harry Potter. Tout ce passe bien pour nous en ce moment. Pas mal de choses se sont passées.
On a été sur la scène des enfoirés, Kylian a insisté pour que je vienne sur scène avec lui, le 9 mars Paris jouait contre le réal pour le retour.
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Concernant le match du réal tout ne s'est pas exactement passé comme prévu.
J'ai bien évidemment accompagné Kylian pour le déplacement, je sais que c'est un moment important pour lui et aussi pour l'équipe.
C'est un moment difficile pour eux, ils pensent qu'ils sont maudits en ligue des champions, ce qui n'est pas totalement faux.
Je prend un avion à part puisque je ne peux pas voyager avec l'équipe. On se rejoindra à Madrid.
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Heureusement que le trajet n'est pas très long sinon je me serais bien ennuyée. Avec Kylian nous communiquions à travers les deux avions. Plutôt drôle comme situation.
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Au moment de l'atterrissage, je suis rejoins par la femme de Karim, on s'est déjà croisée plusieurs fois aux matchs de l'équipe de France.
Cora : Tu as fait bon voyage ? Elle me prend dans ses bras chaleureusement.
Moi : Très bien, je suis surtout stressée pour ce soir parce que je dois bien dire que ce match va être décisif pour l'ambiance du reste de la semaine.
Cora : Je me doute bien j'ai le même à la maison. Nous rions en chœur et nous repartons chacun de notre côté, elle avec ses enfants et moi avec mes valises.
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Je prend un taxi pour rejoindre l'hôtel des Parisiens. Je ne peux malheureusement pas dormir avec lui mais rien ne m'empêche de regarder les entraînements.
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Je vois Kylian sortir donc je viens vers lui, il sourit déjà.
Moi : Je suis là ! Je m'arrête devant lui.
Kylian : Je vais à l'entraînement mais tu peux rejoindre ma mère et mes frères à l'hôtel réservé aux familles.
Moi : Je préfère venir à l'entraînement pour passer du temps avec toi. Je souris.
Kylian : Fais comme tu veux. Il monte dans le bus qui l'emmène au stade.
Je me fais donc conduire par le taxi pour aller au Santiago Bernabeu.
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Durant l'entraînement rien de spécial, des footeux qui s'entraînent.
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Je me sens seule dans le lit, j'ai perdue l'habitude d'avoir toute la place pour moi. Ce qui m'empêche de m'endormir jusqu'à ce que je sois vraiment fatiguée.
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Le matin du match en me levant j'ai une boule au ventre et je sens mal le match de ce soir. Je ne dis rien à personne. Je ne veux pas les inquiéter.
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Durant la journée nous nous promenons dans Madrid avec Fayza et ses deux autres fils plus les neveux de Kylian. C'est une très belle ville.
Fayza : J'espère que cette ville te plaît parce que dans pas très longtemps Kylian voudra aller au Réal, c'est son rêve d'enfant.
Moi : C'est un très bel endroit mais je ne suis pas prête à quitter la France, enfin pas pour l'instant.
Fayza : Réfléchis-y, ça peut arriver plus vite que tu ne le penses.
On verra ce que l'avenir nous réserve mais pour l'instant l'avenir c'est le match à venir, pas la saison prochaine.
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Nous rentrons dans le stade et la pression augmente. Déjà que je suis stressée alors j'imagine même pas l'état de Kylian.
Nous nous installons dans les tribunes avec la famille de Kylian.
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Les joueurs entrent sur la pelouse. Il me fait un signe de la main et part s'entraîner avec les autres.
Je sens que ça va mal se passer et ça me stresse énormément, la malédiction n'est pas terminée.
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Cette fois ci les joueurs rentrent sur la pelouse pour jouer. Chacune des deux équipes a envie d'aller le plus loin possible, l'envie de gagner et de rejouer la prochaine fois.
Les joueurs se placent, je le vois mais il ne me regarde pas il est déjà concentré et dans son match.
L'engagement et le jeu est parti. Paris domine largement sur la première période, rien ne peut leur être reproché, et en plus ils ont 1 but d'avance.
A la 39 eme après son hors-jeu qui ne permettait pas aux Parisiens de mettre de l'avance, Kylian s'élance et marque au Santiago Bernabeu. Son maillot est bleu et son cœur est parisien.
Le PSG part à la mi-temps plus que confiant, ils ont deux buts d'avance sur le plus grand club d'Europe, la malédiction a donc enfin levé son voile.
(...)
Pendant la mi-temps je vais voir juste une minute Kylian qui est très heureux de me voir. Je lui dit simplement de continuer et repart dans les tribunes aux côtés de sa famille.
(...)
Le match reprend et en 20 minutes c'est la descente aux enfers pour les Parisiens. Ils s'éteignent tous à petit feu après le premier but de Karim qui a redonné espoir au Réal Madrid. Les madrilènes sont innaretables et Karim marque deux autres buts.
La fin de la deuxième période est très difficile et les joueurs marchent sur le terrain, plus d'espoir d'être vainqueur cette année.
Le coup de sifflet final et les parisiens s'écroulent au sol. Kylian fait le tour du stade pour relever ses coéquipiers. Les larmes me montent, je sais à quel point il doit se sentir mal.
Je descend des tribunes et le rejoins directement dans le couloir, je le prend dans mes bras, il me rend mon câlin puis Karim me l'emprunte pour discuter. Ils s'éclipsent dans une salle à côté et parle bien un quart d'heure.
Il ressort et file aux vestiaires, pour une fois c'est plutôt silencieux comme ambiance et les joueurs sont rapides à se changer.
Toujours dans le même silence ils montent dans le car direction Paris.
(...)
Cette semaine là, tout le monde était tendu et puis on en a jamais vraiment reparlé, on est tous passé à autre chose.
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Coucoooooux
Voilà le chapitre du vendredi.
Retour sur un moment qu'on aurait tous voulu oublier mais bon ça fait parti de l'histoire.
Je vous laisse prendre des mouchoirs :)
Bisouuuux
Céleste