PDV PABLO :
Mes yeux s'ouvrent lentement et je prends un moment avant de remarquer que je ne suis pas dans mon lit.
Mais dans celui de Gabriella qui est toujours endormie à côté de moi.
Elle est un peu trop loin à mon goût alors je prends moi même l'initiative de la prendre dans mes bras.
Bien évidemment, lorsqu'elle va se réveiller, je vais tout nier.
Mon corp se décontracte quand je sens son souffle chaud sur ma nuque.
Je l'a sert un peu plus fort et quand je commence à sentir qu'elle bouge, je fais mine de dormir.
J'ai très envie de rigoler mais je me retiens au maximum.
Je sens qu'elle respire de plus en plus fort, sûrement de peur et mon envie de rigoler augmente.
Elle se défait vite de mon étreinte et fait un bon hors du lit. Je fais mine de me réveiller doucement.
- Pablo, réveille-toi ! Elle me balance un oreiller et j'ouvre mes yeux avant de la fixer.
Ses cheveux décoiffés me font rire.
- Pablo par pitié dit moi ce que tu fais dans mon lit à moitié nu. Me demande-t-elle très inquiète.
- Hier tu t'es endormie dans le canapé alors je t'ai changée et quand je t'es déposée dans mon lit, tu m'a suppliée de rester.
Mensonge.
Ses yeux s'ouvrent laissant apparaître très distinctement ses pupilles grises. Ils sont hypnotisant.
- Dis moi qu'on à fait que dormir s'il te plait. me lance-t-elle.
- En effet on a dormie...mais ça c'était après que tu es jouit comme une folle et qu'on est fait quelques galipettes si tu vois ce que je veux dire, je lui répond accompagné d'un simple sourire.
Mensonge.
On n'a absolument rien fait.
Je l'a voit frôler l'arrêt cardiaque et je décide de ne pas faire durer ma blague. Il ne faut pas qu'elle meurt avant la prochaine mission, ça serait bête de sa part.
Elle fait les cent pas dans sa chambre et j'en profite pour mettre des petits coup d'œil en bas.
Elle n'arrive presque plus à respirer et j'explose de rire à ce moment.
Elle me regarde outrée. Elle doit probablement se dire " Comment fait t-il pour rigoler alors que je suis sur le point de mourir".
- Gabrielle, détends-toi, on a rien fait. Tu m'a juste demandé de rester puis on s'est endormies.
Mensonge.
Elle ne m'a pas demandé de rester. Je me suis invité tout seul seule pendant la nuit, mais ça, elle n'a pas besoin de le savoir.
Je l'ai vu respirer de nouveau correctement face à mon aveu.
- Pablo, je te jure que si tu me refais une blague comme ça je te tue pendant ton sommeil.
Elle me tuer ? Bonne chance
- Mais je t'en pris princessa, je lui dit un sourire narquois accrocher à mes lèvres.
Elle ne va rien faire.
Elle a déjà tué une personne depuis qu'elle est arrivée. Il faut dire que je suis fier de mon coup, c'est pas comme si je lui avait demandé une femme innocente, je suis pas cruel à ce point.
Je sors du lit et prends le paquet de clope ainsi que mon briquet dans la poche arrière de mon jean qui est étalé par terre.
Je sors sur le balcon et fume ma clope. J'aime ce silence.
- Tu es suicidaire ? me demande une petite voix à côté de moi que je reconnais très bien.
Pourquoi me pose-t-elle cette question?
- Peut-être. Je réponds en sortant la fumée de ma bouche.
- Moi je pense que tu es vraiment suicidaire. Insiste-t-elle.
Mais putain pourquoi je serai suicidaire ?
- A force de fumée toutes ces clopes, tu vas finir par mourir d'un cancer des poumons.
Elle ne peut pas me laisser fumer tranquillement.
Je recrache la fumée sur sa tête et elle tousse en faisant des grands gestes avec ses mains pour enlever l'odeur.
- C'est mignon de te faire du soucis pour moi princessa mais je crois que je suis assez grand pour savoir ce qui est bon pour moi. Et si tu ne veux pas que je te tue sur le champ, tu ferais mieux de me laisser fumer en paix, je lui dis en inhalant une nouvelle taffe.
- Je confirme, si tu tiens à ta vie, tu ferais mieux de le laisser fumer. Lance une autre voix.
On se tourne nous les deux vers Elena qui vient juste de rentrer dans la chambre.
- Elena, va donc expliquer à Gabriella en quoi consiste la mission d'aujourd'hui.
Elena ne perd pas de temps et attrape cette dernière par le bras en souriant.
Je sais que cette journée est importante pour elle.
J'appelle Giorno, mon bras droit et après même pas deux sonneries, il répond :
- Pablo, estaba planeando llamarte (Pablo, je comptais t'appeler) me dit mon bras droit enthousiaste.
-tienes que venir a la villa en 30 minutos (il faut que tu viennes à la villa dans trente minutes), je lui dit
- J'arrive de suite.
- Bien, et prend une valise remplie de cash.
- Combien ? me demande-t-il.
- Beaucoup.
Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre. Mes conversations téléphoniques avec Giorno ne sont jamais très longues car elles n'ont pas besoin de durer longtemps pour qu'il comprenne ce que je veux.
Je rejoint les deux filles dans la salle de bain de Gabriella après avoir enfilé un jean ainsi qu'un tee-shirt noir, elles sont en train de se préparer. Une coloration est posée sur la table accompagnée d'une paire de lunettes.
- Elena, je ne comprends pas pourquoi tu dois me faire une coloration et puis en quoi consiste cette mission ? se plaint Gabriella en se tournant vers son amie.
Elena se tourne vers moi et d'un air accusateur elle me lance :
- Tu es sérieux Pablo, tu lui as absolument rien expliqué ?!
- Pourquoi, j'aurais dû ? je réponds sur un ton faussement innocent.
- J'aimerai bien avoir des explications si ce n'est trop vous demandez. nous interrompe Gabriella toujours dans l'incompréhension.
Je fais un signe de la tête à Elena pour lui ordonner de lui donner des explications. Cette dernière hausse les sourcils puis se tourne vers notre invité. Avec plein d'étoiles dans les yeux, elle commence à lui raconter en quoi consiste la mission.
- Bon, pour faire simple, on va se rendre à San Diego et le soir même on va se rendre à une vente aux enchères si on peut appeler ça comme ça.
Je vois très bien que ces derniers mots sont difficiles à prononcer pour elle.
Chaque année, Elena attend ce jour avec impatience mais d'un autre côté, elle l'appréhende beaucoup. Cette année, mon père ne peut pas nous accompagner car il est bloqué à Tepito.
J'aurai bien aimé qu'il vienne avec nous, mais le business c'est le business.
- Je ne comprends pas pourquoi je dois vous accompagner, réprimande Gabriella toujours sans rien comprendre.
- On t'expliquera plus tard, je lui lance.
- Non je veux savoir tout de suite !
Décidemment, cette femme ne sait pas attendre.
- Je ne te paye pas pour que tu poses des questions, je lui dit le plus neutrement possible.
Mensonge.
Elle arrondit ses yeux en signe de surprise. Elle ne s'attendait sûrement pas à cette révélation même si ce n'est pas du tout la vérité.
- Je suis vraiment payé ? elle me demande étonné, presque sous le choc.
Elena me fait les yeux ronds pour que j'arrête ma blague et je répond à la question de Gabriella toujours sous un ton neutre que j'arrive à métriser à la perfection.
- Non.
Elle fronce ses sourcils outrée.
- T'es vraiment un crétin !
Je me contente de lui sourire et je pars ouvrir à mon bras droit qui vient tout juste d'arriver, la fameuse mallette à la main.
Ses cheveux blonds sont impeccablement bien plaqués comme à son habitude. Son air froid se radoucit lorsqu'il s'aperçoit que nous sommes que tous les deux.
Il me la tend et je la saisit d'une main ferme.
- 400, me dit-il suivit d'un petit sourire.
- Parfait, je répond
- Elena doit être contente pas vrai ? me demande Giorno intrigué.
- Tu la connais, elle a vraiment hâte.
J'aime savoir que Elena est heureuse après tout ce qu'elle a enduré, elle le mérite plus que quiconque.
- Tu as réussi à contacter Alex depuis qu'on est arrivé, me questionne Giorno.
Je les ai eu au téléphone hier et il n'était vraiment pas comme d'habitude. Il n'est pas très bavard à son habitude, mais quand je lui ai parlé il avait l'air d'être épanouit.
- Il est déjà à San Diego. Il prépare tout pour la mission.
Ses sourcils se haussent de surprise, ne me dites pas que...
- IL SE FOU DE MA GUEULE CE CABRON (idiot) ! C'était à mon tour d'y aller cette année ! Il se fout vraiment de ma gueule.
Giorno c'est complétement fait berner, c'est lui qui devait s'en charger cette année, mais Alex a pris les devants.
Je le regarde péter un câble et se munir de son téléphone en appelant ce qui me semble être probablement Alex. Ses pas s'éloignent et je monte dans ma chambre pour me préparer.
Je prends ma douche et me vêtit d'un costume sans cravate. Je passe mes mains dans mes cheveux mouillés à cause de l'eau et descend dans la cuisine pour préparer à manger pour ce midi.
Je sors les ingrédients dont j'ai besoin puis une idée germe dans ma tête.
Je ne vais pas refaire le coup du rat deux fois à Gabriella mais je vais tester son honnêteté.
Je commence la préparation de mes lasagnes mais dans une des part, j'y glisse quelques petites touches personnelles.
Une fois le tout cuit, je sers plusieurs assiettes dont celle de Gabriella que je laisse de côté pour pouvoir mieux l'identifier.
Je crie pour que tout le monde vienne dans la cuisine. Les filles arrivent en première, suivi de Giorno.
- Gabriella, tu vas voir, les lasagnes de Pablo sont incroyable. J'ai jamais rien goûté d'aussi bon. affirme Elena en se tournant vers Gabriella.
- Je confirme. annonce Giorno à son tour.
Mes amis m'ont toujours confié que je savais cuisiner, maintenant, on va voir ce que pense mon invité.
Je tends la fameuse assiette à Gabriella qui me la prend avec méfiance. Je lui lance un sourire franc et elle s'empare d'une fourchette et regarde très attentivement son assiette. Ses yeux font des aller- retours entre moi et le plat pour me montrer qu'elle n'a pas confiance.
Giorno et Elena ont déjà presque fini leur assiette.
Gabriella prend une bouchée sous l'œil attentif de mes deux amis.
Elle mâche pendant plusieurs secondes.
- C'est super bon. dis Gabriella la bouche pleine.
Mensonge.
- Et pour l'assaisonnement ? je demande
- Ça manque un peu de sel. Me répond t-elle en continuant son plat.
Soit elle ment super bien ou soit elle a des goûts très bizarres, car elle a l'air de dire ça avec beaucoup de sincérité.
- Franchement, tes talents d'actrice m'impressionnes. Je lui dit
- De quoi veux tu parler ?
Je comprends grâce à son ton qu'elle ne voit vraiment pas de quoi je veux parler.
- Bah de...
Je ne continue pas ma phrase quand je vois que je lui ai donné la mauvaise assiette.
Bon bah on dirait que mon plan à foiré.
Ses yeux gris me scrutes avec attention.
Son regard est le reflet de mon âme. S'en ai troublant.
***
PDV GABRIELLA
San Diego, 16h13
Ma perruque me gratte la tête mais je ne peux pas l'enlever. Je m'apprête à sortir de la voiture mais la main de Pablo m'empêche d'aller plus loin.
- Dis moi ce que tu dois faire une fois à l'intérieur, me demande ce dernier.
Je lui répète pour la quatrième fois ma mission depuis que nous sommes devant le bâtiment.
- Je me rends dans la salle, et sur le dernier lot, je dois absolument gagner, peu importe le prix.
Pablo et Elena hoche tous les deux la tête.
- Ensuite ?
- Ensuite, une fois que l'enchère est finie, je récupère mon lot et je l'emmène directement à un certain Alex qui nous attendra derrière le bâtiment.
- Parfait, Gabriella, tu ne dois absolument pas foirer, tu comprends ?
Elena prononce ces mots avec fermeté.
Mes mains deviennent moites et ma jambe tremble. Et si je foire tout ?
Je retire vite ces pensées de ma tête et prend l'oreillette que Elena me tend.
- Ne donne pas ton vrai nom. Me dit Pablo en me donnant une fausse carte d'identité.
Ludmila Florez.
- Vous êtes sérieux ? Ludmila Florez. Pourquoi je dois me déguiser et ne pas donner mon vrai nom. Ce ne sont que des enchères après tout.
Mon amie et Pablo se lancent un regard inquiet à peine perceptible mais que j'ai quand même réussi à voir.
- On t'expliquera plus tard et une dernière chose, me lance Elena. Peu importe ce qu'il se passe là bas, tient en toi au plan et tu reviens directement à la voiture.
Je hoche la tête, respire un bon coup et sors pour de bon de la voiture.
L'intérieur du bâtiment n'est pas très grand et la salle des ventes donne directement à l'extérieur. Je suis les instructions qu'on me donne et voit les personnes seules ou accompagnées défiler dans la salle.
Après près de quinze minutes à attendre, un homme de petite taille entre sur la petite scène devant toutes les chaises.
Toutes les personnes ici ont l'air d'être des habitués.
Je sers la mallette que Pablo m'a tendue et j'essaye de ne pas montrer mon stress.
Gabriella, ce n'est rien, tu dois juste donner plus d'argent que n'importe qui ici. Facile non ?
La salle devient silencieuse lorsque le monsieur sur scène prend la parole.
- Bienvenue à tous et merci de venir chaque année aussi nombreux.
Je regarde autour de moi et en effet, la salle est pleine.
Il poursuit son discours avec une pointe d'excitation dans sa voix :
- Sans plus attendre, voici la première enchère. Elle nous vient tout droit d'Italie, elle est parfaite pour combler vos plaisirs personnels, merci d'accueillir Doriane.
Il a à peine finit sa phrase qu'une jeune femme rousse d'environ 17 ans franchit la porte derrière lui. Elle n'est vêtue que d'un peignoir et ses cheveux sont en bataille. Elle pleure à flot et sa respiration est saccadée.
L'homme sur scène lui fait signe d'avancer et elle trébuche. Cette dernière se replie sur elle-même à la vue de tous.
- L'enchères commence à 20 millions.
Mon souffle se coupe et mon cerveau s'affole à l'entente de ces paroles.
Ou est ce que je suis. Pourquoi cette femme est sur scène et dans cet état.
Je réalise ce qu'il se passe sous mes yeux. Cette femme va être vendu, ainsi que beaucoup d'autre.
Mes pensées s'embrouillent et ma tête ne fonctionne plus correctement.
Elle le sait.
Cette femme le sait, elle va être vendu à aux enchère mais elle ne peut rien faire. Absolument rien. Alors elle ne bouge pas. Je ne sais pas ce qu'elle à vécu ici, mais elle souffre, ça se voit à plusieurs kilomètres.
Pourquoi suis- je là ?
Je vais devoirs acheter une femme aux enchères.
Deux hommes sont en concurrence dans la salle. Le prix augmente très rapidement et on atteint déjà 70 millions.
Je refuse de continuer à regarder ça, je baisse la tête et essaye de penser à autre chose.
Plusieurs femmes défilent au fur et à mesure, toutes plus détruites les unes des autres.
- Pour conclure ces enchères, je vous demande mesdames et messieurs d'accueillir comme il se doit, le meilleur lot de la soirée, Naya. Les enchères débutent à 50 millions.
Je relève la tête quand je comprends que c'est le dernier lot (si on peut appeler ça comme ça) de la soirée.
Une petite fille blonde entre dans la pièce.
Mon cœur rate un battement quand mes yeux croisent les siens.
Oh mon Dieu, comment on peut faire ça à une petite fille !?
Des larmes coulent sur mes joues. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe, elle regarde partout autour d'elle.
Plusieurs pervers sans principe la dévorent des yeux. Elle doit avoir seulement 13 ans
J'inspire et expire plusieurs fois avant de lever la main en premier. Plusieurs personnes font de même.
- Quelqu'un pour cent million ? Y'a t'il quelqu'un pour cent millions ? demande l'homme qui mène les enchères.
Je lève la main, et le couple à côté de moi fait de même.
Je relève la main à mon tour.
- cent cinquante millions pour Madame, dit-il en me désignant du doigt.
Personne d'autre ne lève la main alors il continue :
- Une fois pour Madame...deux fois pour Madame...et trois fois pour Madame...adjugé vendu à cent cinquante million pour la dame avec les lunettes.
Il me fait signe d'approcher et j'obéis.
Il me sourit puis me dit en me tendant un papier :
- Le montant est à régler maintenant.
Je lui tend la mallette que Pablo m'a donnée et en retour, il me donne un stylo et un papier. Je signe et il me montre d'un signe de tête la petite fille que je viens d'acheter.
Rien que de dire ça me dégoute.
Comment peut-on vendre des femmes sans aucun scrupule ?
Je me précipite vers la petite fille et je la prend dans mes bras.
Les larmes coulent à flot et je l'entend sangloter.
- Hey, moi c'est Gabriella, tu vas devoir venir avec moi mais ne t'inquiète pas, tu vas être en sécurité.
Du moins je l'espère.
Elle hoche la tête et me suit.
Je l'emmène derrière le bâtiment comme prévu et j'y retrouve le fameux Alex. Je le reconnais directement, il était avec nous dans l'avion et la limousine lorsqu'on est arrivé.
Je lui dis bonjour et le prend à l'écart.
- S'il vous plaît, dites-moi que vous n'allez pas lui faire de mal.
Il me regarde et replace ses cheveux brun à l'aide de sa main.
- Je vais juste lui poser des questions et ensuite je vais vous la ramener à la villa ce soir ou demain.
Je hoche la tête et me tourne vers Naya.
Ses grands yeux bleus me supplient de ne pas la laisser et je me penche vers elle.
Je passe ma main dans ses cheveux et la rassure du mieux possible :
- Ecoute moi, tu vas aller avec Alex, il ne va rien te faire ne t'inquiète pas et ensuite, tu vas me rejoindre dans ma maison pour discuter.
- Merci.
Je la serre une dernière fois dans mes bras.
Je retourne sur mes pas et touche l'oreillette que Pablo m'a fournit.
- Vous me recevez ? Je demande à Pablo et Elena à travers le petit objet dans mon oreille.
- Oui on te reçois ,me répond une voix masculine.
- Vous êtes où ?
- Tu traverses la petite ruelle à droite de la où se trouve Alex et puis tu prends à gauche.
- J'arrive.
Je m'avance dans la ruelle sombre. Le genre de ruelle qui fait peur à toutes les femmes qui doivent y passer. Je m'avance et deux hommes me barrent la route.
Pourquoi ça devait m'arriver. J'essaye de passer sans leur prêter d'attention mais l'un deux m'attrape par le bras et me plaque sur le mur en béton derrière moi.
Je me débat le plus possible mais son partenaire m'attrape par la gorge.
J'ai déjà vécu ça une fois, pourquoi je dois encore le revivre ? Les souvenirs refont surface dans ma tête pendant que l'homme appuie un peu plus sur ma gorge.
Deux coups de feu retentissent et les deux hommes s'écroulent par terre. Je regarde d'où vient le bruit.
Pablo.
J'aurai dû m'en douter.
J'essaye de réaliser ce qu'il se passe devant moi.
Il s'avance vers moi mais je l'évite, toujours sous le choc. Il vient de tuer deux hommes sans pression.
- Il n'y a que moi qui est le droit de lui faire du mal. s'adresse Pablo aux corps inanimés.
Il m'attrape et me guide vers la voiture en laissant giser les deux corps sur le sol. Une fois à l'intérieur, je lui cris dessue :
- JE PEUX SAVOIR POURQUOI TU LEUR A TIRE DUSSUE ESPECE D'IDIOT, TU VIENS DE TUER DEUX HOMMES ?!
- Déjà tu vas commencer par baisser d'un ton avec moi, et ensuite, c'est pas comme si ils allaient te violer, non pas du tout ! réplique ce dernier énervé.
- JE N'EST PAS BESOINS DE TOI POUR ME PROTEGER !
- Calmez vous vous deux, nous coupe Elena.
Je me calme et les larmes recoulent sur mon visage. Ils m'ont menti, ils ne m'ont pas dit la vérité.
- Vous m'avez menti, pourquoi vous ne m'avez pas dit que j'allais participer à une putain d'enchère de femmes ?!
Elena me regarde, elle s'en veut, je le vois à sa façon de me regarder.
- On savait que tu n'allais pas accepter si on t'aurai dit la vérité, me dit doucement Elena
- Bien sûr que je n'aurai pas accepté !
- Je vais tout t'expliquer plus tard je te promets.
Je hoche la tête et décide de me reposer.
Tout le trajet du retour s'est fait dans le plus grand des calmes, nous nous sommes arrêtés à un drive pour manger puis nous avons repris la route.
Une fois arrivée à la villa, Elena se précipite à l'intérieur et m'apprête à la suivre mais mon bras se fait retenir par Pablo. Je me tourne vers lui et le dévisage.
Il me scrute avec attention pendant ce qui me parait une éternité.
- Quoi ? je demande énervé.
- Il faut que tu sois présente pour Elena ce soir. me dit-il en me regardant droit dans les yeux.
Il a vraiment l'air perturbé, perdu, c'est troublant. Lui qui est habituellement sûr de lui, j'ai l'impression que ce n'est pas le cas ce soir.
Je tourne et cherche mon amie. Elle est introuvable au rez-de-chaussée alors je monte à l'étage et des sanglots venant de ma salle de bain me parviennent. Je me dirige vers celle-ci et ce que je vois me brise le cœur.
Elena est avachie sur le sol en pleure, lorsqu'elle m'aperçoit, elle se redresse en vitesse et essuie ses larmes.
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Hey, nouveau chapitre avec pas trop de détails, vous allez comprendre pourquoi avec le prochain.
PS : si vous pleurez pas pour le prochain chapitre, vous n'avez pas de coeur.
La biz